Beaucoup de monde l’attend au tournant ce troisième épisode des aventures du seul et unique Geralt dont il est utile de parler. C’est dans une présentation d’un peu moins d’une heure que le sorceleur en monde ouvert nous a été montré, et franchement, ça déchire la rétine.
Beauté fatale
Je suis le genre de joueur qui aime se balader dans les vastes environnements que peuvent lui offrir les jeux en open world. Avec The Witcher 3: Wild Hunt, je pense que je vais m’en donner à cœur joie. On a tout d’abord eu droit au classique « tout ce que vous voyez, vous pouvez y aller », alors qu’ils emmènent Geralt au sommet d’une montagne pour nous montrer l’incroyable distance d’affichage, et par conséquent l’immensité du territoire qui s’offrira à nous quand il sortira le 24 février 2015.
De ce que j’ai pu en voir, c’est au moins aussi beau que dans les trailers et les captures d’écrans. C’est un peu comme si CD Projekt Red avait mis un artiste derrière la confection de chaque caillou et brin d’herbe (ça en ferait du monde !). Non sérieusement, l’environnement apparaît très naturel et témoigne d’un très grand soin apporté à chaque détail, le tout enrobé dans une multiplication d’effets visuels. Mais ce qui frappe le plus, outre le niveau de détail incroyable, c’est que tout semble si naturel et vivant. Il a un peu de tout, partout. Prenez par exemple cet envol de harpies alors que Geralt grimpe dans la montagne, ou encore cette énorme créature sur deux pattes un peu plus au loin dans les marécages dont la lourdeur des pas laisse présumer qu’elle doit être bien balèze. The Witcher 3 regorge de vie, et ça fait plaisir à voir.
Mais attention, il n’y a pas que les décors qui ont bénéficié d’un soin tout particulier. Les personnages, à commencer par Geralt lui-même, sont tous extrêmement soignés. Que cela soit cette divinité des marécages, sorte de petit garçon au teint grisâtre a qui on a volé la voix, ou n’importe laquelle des créatures que nous croisons, chacune regorge d’un niveau de détails assez impressionnant. Bien animés et doublés avec talent, ils prennent autant vie que le monde qui les entoure. Si vous en doutiez, vous pouvez désormais être rassuré, car The Witcher 3 affiche une beauté qui semble sans faille. Comme à l’accoutumée, on attendra quand même la version finale, mais il semble bien parti pour nous impressionner. Un des plus beau jeu du salon, assurément.
Choix et conséquences
Il y a relativement peu de choses à dire sur une séance durant moins de soixante minutes, quand les développeurs annoncent au minimum une centaine d’heures de durée de vie à leur jeu. Néanmoins, l’occasion était d’observer que la mission qui nous fut montrée, s’inscrivait tout le long, de façon particulièrement fluide, dans la narration. Les dialogues semblent toujours importants avec souvent un choix multiple de réponses à donner, même si bien souvent, leurs conséquences ne semblent pas évidentes.
Dans le cas présent, la mission s’appelait, si ma mémoire ne me fait pas défaut, « The Ladies of the Wood » (Les Dames du Bois). Geralt est alors à la recherche de la mystérieuse femme aux cheveux d’argent, que vous avez pu apercevoir dans la bande annonce qui tourne depuis un moment sur les internets. Avant d’obtenir de précieuses informations, Geralt devra aider la fameuse divinité des bois qui a perdu sa voix répondant au nom de Johnny. Ce qui nous amène à un combat contre trois espèces de harpies. A la suite de quoi, Johnny en échange emmène Geralt voir les fameuses Dames du Bois. On appréciera le design atypique des trois demoiselles en question, plus proches du troll que de la naïade effarouchée. Décidément, la fantasy à la polonaise est rafraîchissante.
La présentation se termine alors que Geralt doit prendre une décision. En face de lui se trouve un ennemi que les Dames du Bois lui ont demandé de terrasser. Il y a alors plusieurs choix comme de relâcher cette entité mystique ou la tuer. De ce choix découlera une conséquence sur un événement en cours ou futur, sans trop rentrer dans les détails. De toute évidence, le joueur en dirigeant Geralt pourra à certains moments prendre des décisions qui influeront sur la suite de son aventure. A quel point ? Ça nous le saurons à la sortie du jeu.
Les développeurs tiennent aussi à faire remarquer que le système de combat a été entièrement revu suite aux critiques formulées sur celui du second volet. Visiblement, le joueur pourra utiliser le décor à son avantage pour l’aider dans les affrontements. Geralt disposera aussi de quelques sorts de magie, mais limités car il n’est pas un mage, nous rappellent t-ils. Les menus ont aussi été refaits, mais à première vue, ils semblent surtout avoir été optimisés pour un usage à la manette, comme les combats. CD Projekt Red ayant toujours été réglo avec la communauté pc, j’ai envie de dire qu’on va leur faire confiance pour que cela soit aussi parfaitement adapté à celles et ceux qui préféreront l’usage d’un clavier et d’une souris.
Cette première confrontation avec The Witcher 3: Wild Hunt fut l’occasion de se rassurer sur sa superbe plastique, bien que ce ne fut pas très difficile sachant que The Witcher 2 était très loin d’être vilain à regarder. J’émettrai quelques réserves sur le gameplay, notamment les combats qui paraissaient assez simples, sans doute pour les besoins de la démonstration, et garde mon jugement pour la version finale. Mais une chose est sûre, vivement qu’il sorte, et que nous partions à l’exploration de ces contrées lointaines !
(Et hop, le dernier trailer et une vidéo de gameplay de 37 minutes pour vous mettre l’eau à la bouche)
ça a l’ai super! Bon, je devrais avoir le temps de terminer le 1 & le 2 et je lis les derniers volumes des excellents romans de Sapowski d’ici que le 3 sorte.