Avec ses cinématiques, ses vrais acteurs, son jeu stratégique – et quelquefois bourrin – son scénario à la 24 Heures Chrono et ses références aux Command & Conquer du genre, Act of War avait fait date sans être non plus un énorme jeu. Ensuite, ils nous ont proposé deux Wargames d’exception, repoussant les limites visuelles du jeu de stratégie et surtout, très encyclopédique, sans être trop complexe pour le joueur lambda passionné du genre. Cette fois, ils combinent les deux : par amour du genre, mais pas seulement.
Le but était clairement de faire un jeu de stratégie des années 90, façon Command & Conquer, mais pas seulement. Trois factions sont au rendez-vous : l’U.S. Army, Chimera et le Cartel. Chacun a son rôle à jouer dans une histoire un peu futuriste, légèrement d’anticipation. Et, bien entendu, on retrouve ce zoom incroyable allant d’une simple unité en plein écran à la planète toute entière, issu de Wargame. Et c’est tout ? Même pas !
Que l’on se mette tout de suite d’accord : Act of Aggression fut l’un de nos gros coup de cœur à la GamesCom. Proposant du 2 contre 2 principalement orienté exploration, le jeu offre de grandes originalités telles que la mise en place d’une usine de production à un endroit ou se trouve plusieurs points de ressource : oubliez la petite raffinerie à poser sur chaque ressource pour l’extraire, cette fois-ci il s’agira d’en créer une seule pour plusieurs points de ressources avec un seul camion faisant l’aller-retour. Ce n’est pas totalement nouveau, mais ça a au mois le mérite de prouver que l’inspiration 90 n’est que dans le propos, la façon de voir les choses, le principe du jeu, mais pas dans son gameplay. De ce point de vue, c’est assez moderne.
On nous a montré la création d’une base de l’U.S. Army est rapidement, ce fut un grand étonnement de voir que tout se créée de façon logique. On a une base principale à laquelle on ajoute quelques extensions permettant la création d’autres unités, etc. Mais tout se met en place, s’ajoute, de façon logique pour au final ressembler réellement à une base de l’U.S. Army comme on en voit dans les films. C’est bluffant. Aussi, chaque unité peut avoir une différence d’armement (mitraillette, missiles, anti-aérien ?) ou de contenant (des munitions ? Des soldats ?).
Plus on évolue en niveaux (appelés DEFCON, évidemment), plus on obtient de nouvelles unités. Jusqu’à obtenir des charges nucléaires dévastatrices. Le brouillard de guerre est aussi totalement dynamique et très précis. Le jour et la nuit son simulés. Chaque faction possède ses unités différentes en termes visuels mais aussi en caractéristiques et coté Campagne, on aura le droit à deux versions : l’U.S. Army et le Cartel. Les missions se dérouleront dans le monde entier, passant du Mexique à Taïwan mais aussi en Allemagne. Les unités peuvent se poser sur les toits, en altitude et évidemment, gagnent en efficacité ainsi.
Seule remarque pour l’instant : il n’y a aucune unité navale. Mais en l’état on devrait déjà avoir fort à faire, surtout que le jeu n’est pas attendu avant l’année prochaine. Clairement, c’est un titre réalisé par des fans du genre et ça se ressent !
*bave*