Au détour d’un couloir dans le hall press de la Gamescom, une affiche sur un stand m’interpelle : « Motorhead – The Game – by Haemimont ». Ni une ni deux, j’appelle Vasquaal qui devait les rencontrer, pour qu’on s’échange nos rendez-vous. Un jeu Motorhead, je n’allais quand même pas rater ça. Haemimont, par contre…
Le rendez-vous commence par une petite présentation de jeu. A l’écran, une espèce de Diablo-like pas très beau avec un personnage qui ressemble à un genre de chasseur de vampire. Ce personnage peut être customisé avec différents costumes qui apportent des bonus. Plusieurs armes sont disponibles, dont un lance-poulet-grenade. Pour avoir accès à des pouvoirs spéciaux, il faut remplir une jauge d’overdrive en tuant des ennemis (ou en choisissant le costume qui fait que cette jauge ne descend jamais). Le gameplay n’est pas vraiment original, l’environnement est très classique, sombre, bref, Haemimont me présente donc un autre jeu avant de me montrer le jeu Motorhead ? Eh bien non. Et je me suis rendue compte de cela au moment où l’un des développeurs m’a dit « là, on va entrer dans un bar, c’est un bar où Lemmy aime bien aller ». Le personnage à l’écran ne s’appelant pas Lemmy, j’en ai déduis qu’il parlait bel et bien de la légende de Motorhead, Lemmy Kilmister.
Ceci est donc bien le jeu Motorhead. Un jeu avec un gameplay et des décors recyclés, où l’ont peut se déguiser avec des costumes ridicules, où les toilettes sont les endroits les plus fournis en ennemis (« parce que les toilettes, c’est dangereux ! ») et où on peut lancer des poulets explosifs. Attristée, j’ai tout de même voulu creuser pour chercher la justification du « Motorhead » dans le nom du jeu. Le fait est que des morceaux seront présents dans le jeu, et des références feront leur apparition. Pour exemple, il y aura un boss serpent, en référence à l’album Snake Bite Love. Il faudra le tuer en amassant des morceaux de partitions. Et le scénario du jeu dans tout cela ? « Il n’y en a pas pour le moment ». Le premier épisode du jeu sortira l’année prochaine, à l’occasion des 35 ans de Motorhead. Le deuxième épisode sera un jeu en PvP.
De retour de Gamescom, j’essaie de mener mon enquête (avec mon ami Google) simplement pour trouver le vrai nom du jeu. Pas d’infos sur le site d’Haemimont, je me tourne vers des sites américains où j’apprends qu’à l’origine, Victor Vran devait être un jeu à part entière, et les éléments de Motorhead devaient être une extension. Je n’ai toujours pas trouvé le titre exact du jeu, mais j’ai trouvé en moi un vide qui se rempli de tristesse lorsqu’on m’évoque Haemimont Games et leur jeu Motorhead…