Preview – Hellraid (PC, PS4, Xbox One)

Durant la Gamescom, nous avons eu l’opportunité d’assister à une démonstration d’une demie-heure sur Hellraid, l’autre grand projet en gestation chez Techland, mais peut-être plus en retrait que Dying Light dans les communications officielles. Impossible d’y jouer donc, mais l’excitation reste palpable… Sera-t-il à la hauteur de nos attentes surtout après avoir été sans nouvelles de lui ?

Hellraid dingue de lui

De ce que j’ai pu en voir, Hellraid, au premier abord, n’a pas l’air de trop vouloir s’écarter des bases introduites par Dead Island, en surface en tout cas. Pourtant, s’il reste sur une vue à la première personne, avec un côté rpg, des compétences à débloquer et une multitude d’armes, il est officiellement définit par ses développeurs comme étant un hack and slash, contrairement à son aîné. Avec son univers médiéval fantastique en sus, le vieux briscard que je suis se met à rêver d’un Hexen-like qui aurait fait des coucheries avec Diablo. Du coup, exit les armes qui se dégradent. En effet, si la question s’est posée au sein de leur studio, comme ils l’ont dit, pour un hack and slash, cela ferait mauvais genre de les voir se briser au bout de deux-trois coups. Exit donc cette composante survival de Dead Island.

Pour ce qui est de l’intrigue, elle démarre de façon assez classique sur fond de lutte du bien contre le mal. Elle nous met entre les mains un soldat, qui a décidé de quitter le champ de bataille, car il aurait eu une vision de sa sœur en danger. La démo se résumait à notre approche du village où elle est censée se trouver, alors que les combats s’intensifient à mesure que l’on progresse, et s’est terminée par un affrontement avec un boss de circonstance. Apparemment, notre héros va découvrir au cours de son épopée quelques secrets de famille jusque-là bien gardés. L’avenir nous dira si Techland a su progressé en matière de narration depuis Dead Island, ce dernier pêchant parfois de ce côté-là, surtout au niveau des doublages qui faisaient très série B ou Z (ce qui était peut-être volontaire). En tout cas, en terme d’ambiance, c’est plutôt bien parti pour être immersif.

La majeure partie de cette présentation tournant principalement autour des combats, forcément, parlons-en. L’impression de puissance des coups portés sur les ennemis – des squelettes et des morts vivants – était très bien rendue, que cela soit au niveau des animations, ou du son qu’ils produisent à l’impact. La lourdeur des armes était par ailleurs perceptible, même si cela reste à tester, car ce genre de sensation n’est réellement palpable que quand on y joue soi-même. Les joutes n’en demeuraient pas moins sympathiques à l’écran, les adversaires répondant de façon étonnante et étant plutôt réactifs. Ils pouvaient parer, contre-attaquer, ou se protéger à l’aide de bouclier, rendant leur comportement crédible et les combats plus intéressants que face à des marionnettes zombifiées. D’autres ennemis offraient par contre une approche alternative aux combats, dans le sens où ils pouvaient s’avérer utiles stratégiquement parlant. Par exemple, certains mort-vivants étant explosifs, ils pouvaient être repoussés d’un coup de bouclier, pour les envoyer exploser à la figure d’autres monstres.

La difficulté semblait un peu légère vu comme ça, tant il est vrai que notre démonstrateur trouvait assez facilement des fioles de soins pour panser ses blessures. Si cela reste néanmoins compréhensible pour les besoins de la démonstration, on espère, et on imagine bien, que comme bon nombre de hack and slash, plusieurs modes de difficulté seront présents pour satisfaire les joueurs les plus hardcore dans la version finale. Il semble tout de même plus dynamique et riche que les précédentes productions de Techland en ce qui concerne le corps à corps. La progression dans cette démonstration était linéaire, tout en montrant de temps à autres des décors semblant plus ouverts. Peut-être pourra-t-on s’attendre à de plus larges espaces, et par conséquent à un jeu ouvert à l’exploration ? Quoiqu’il en soit, cette ligne d’horizon était séduisante.

L’occasion était aussi d’admirer au passage toute  la technique qui est apparue très nettement plus aboutie que sur les précédents titres de Techland. Hellraid tourne actuellement sur le nouveau moteur maison, et cela lui permet très clairement d’attaquer la nouvelle génération de consoles, et plus personnellement le pc, avec plus de sérénité.

Conclusion

Avec Hellraid, Techland semble vouloir montrer de quoi ils sont capables. Sur le plan technique, le nouveau Chrome Engine impressionne pas mal en offrant des décors plus naturels et moins taillés à la serpe que sur l’Ile Morte. Les animations semblent ne pas être en reste. Côté baston, le cœur de son gameplay, j’ai été étonné par la réaction des ennemis, assez surprenants par la qualité de leurs attaques, principalement les squelettes aux actions plus variées que les zombies. Cette démo se termina par un combat contre un boss de bonne taille, que l’on espère annonciateur de futures bastons épiques. Je reste par conséquent plus que confiant pour la suite, surtout qu’il proposera un mode multijoueur en coopératif. On verra donc sur le long terme s’il confirme cette première bonne impression.

Hellraid doit sortir en 2015 sur consoles nouvelles générations et pc, mais bénéficiera d’une sortie anticipée sur l’Early Access de Steam d’ici la fin de l’année.

1 réflexion au sujet de « Preview – Hellraid (PC, PS4, Xbox One) »

  1. Ce mélange de FPS/RPG avec univers médiéval fantastique m’intéresse beaucoup. En espérant qu’ils aient appris de Dead Island, ce qui semble être le cas, le jeu pourrait être très bon.

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