Très coloré et enfantin, Juju s’est un peu démarqué de la plupart des autres jeux de la Gamescom. Accueillie sur des poufs gonflables de toutes les couleurs, des manettes roses et des bonbons dans tous les coins, je me suis sentie comme une enfant devant le nouveau jeu de Flying Wild Hog.
Suite à leur premier jeu Hard Reset, le studio s’est divisé en deux. D’un côté, les bourrins amateurs de jeux violents qui ont crée Shadow Warrior, et de l’autre, les gentils pères/mères de famille qui voulaient offrir un jeu tout mignon à leur progéniture. Vous l’aurez deviné, Juju vient de la deuxième partie du studio qui a oublié d’embarquer tout ce qui était noir ou gris un peu trop foncé. Mettant en scène une espèce d’ours rose et son meilleur ami lézard, Juju est un jeu de plate-forme qui ravira aussi les joueurs en manque de Rayman Origins/Legends. Car niveau gameplay, tout y ressemble. Même les pouvoirs à débloquer en progressant dans le jeu sont semblables. Par ailleurs, une fois ces pouvoirs débloqués, il est possible de revenir dans les anciens niveaux afin de pouvoir accéder à des secrets.
La coopération rend le jeu bien plus amusant et facile. Cependant, elle n’est pas obligatoire pour débloquer tout ce que Juju propose. Le deuxième joueur qui incarne le lézard, Peyo, possède dès le début du jeu une attaque (un grand coup de langue) capable de repousser les ennemis. Pratique équilibrer le niveau entre deux joueurs n’ayant pas la même expérience de jeu. Après avoir terminé tous les mondes et massacrés les boss, un mode un peu plus Hardcore fera son appariation. C’est un nouveau monde bien plus sombre que tout le reste des environnements de Juju, et qui rappel beaucoup, encore une fois, la Landes aux Esprits Frappés de Rayman Origins. Une sorte de petite récompense pour ceux qui ont trouvés le reste du jeu bien trop facile. Et pour tester tout ça, il ne faudra pas attendre très longtemps puisque le jeu devrait être disponible pour la fin de cette année.