Basé sur la véritable recherche du Boson de Higgs au sein du CERN, aucun humain ou robot n’a néanmoins été jeté dans un accélérateur de particules pour les besoins de ce jeu. Merci de votre attention…
Boson le Clown
Trois personnages, dont un robot, sont lancés dans un accélérateur de particules à vive allure. Deux touches sont alors nécessaires pour progresser efficacement : les gâchettes gauches et droite pour ceux utilisant une manette. Dans Boson X, vous ne faites que sauter vers la gauche, vers la droite et presser les deux gâchettes ensemble pour réaliser un saut tout droit. Plus vous laissez appuyées vos gâchettes et plus le saut est long. Maintenant, vous voilà devant des plateformes mouvantes et vous n’avez qu’un objectif : charger le pourcentage du niveau en courant sur les plateformes bleues, jusqu’à atteindre les 100%.
C’est dur, c’est totalement aléatoire (même si on parlera ici de « morceaux » de niveaux plutôt que d’un total chargement procédural) et ça demande pas mal de temps de prise en main. Le personnage est lourd, un peu pataud, mais les commandes répondent bien. Néanmoins, à l’habitude de jouer à des jeux comme Super Hexagon et ces autres titres très vifs, on s’emmelle vite les pinceaux avec le principe des sauts gauche, droite et tout droit. Prenez votre temps, respirez, mourrez, recommencez…
Accélération particulière
Entre les plateformes mouvantes, les murs qui apparaissent sur votre chemin et les lumières qui flashent un peu partout pour vous déconcentrer, vous aurez aussi des plateformes de couleurs rouges qui s’effondreront à la seconde ou vous poserez un pied dessus. Elles peuvent vous êtes salvatrices par moment, mais il faut savoir les gérer. Boson X étant de toute façon un jeu qui s’apprend : on ne le prend pas en main dans la minute, il faut se concentrer et c’est peut-être pour cela que les développeurs ont choisi une bande-son de qualité, mais très en retrait, histoire de ne pas énerver et gêner le joueur. Un mal pour un bien ?
Il n’empêche que si visuellement Boson X est étonnant, avec des couleurs et des idées toutes différentes au fil des 12 niveaux du jeu, répartis en trois modes de difficulté, il pêche méchamment à proposer une ambiance sonore de qualité. Il ne faudra pas hésiter à couper le son du jeu et s’y amuser accompagné d’une bonne playlist au casque, pour des parties longues et sans stress. Mine de rien, ce jeu était à rien de la perfection !