Orborun

Déjà sorti sur smartphones et tablettes, Orborun débarque sur nos ordinateurs avec la nette conviction qu’il a quelque chose à y faire. Si ce n’est prendre la poussière, honnêtement, on cherche encore…

Roulez, robots !

Dans la peau de trois types de robots (dont deux à débloquer), vous devrez vous mettre en boule et dévaler une pente à la T.R.O.N point de vue inspirations graphiques, afin d’atteindre un goal représenté par un énorme portail façon Stargate. Sur votre chemin, vous collecterez des items, exploserez des murs vous donnant quelques points et éviterez des obstacles. Il y aura de la téléportation, un peu de réflexion, des sauts à maîtriser, des accélération à prendre au bon moment mais clairement, pas vraiment d’inspiration nouvelle.
Plutôt quelconque graphiquement, Orborun se distingue avec trois types d’épreuves, proposant le même type de niveaux en termes de textures mais aux couleurs différentes. Du bleu pour les « courses », du vert pour les « niveaux de plateformes » et du jaune pour les « puzzle ». Les trois modes se croisent souvent en terme d’idées, se marchent un peu toujours sur les plates-bandes, mais cela reste tout à fait correct. Le problème, c’est que c’est extrêmement répétitif et sans saveur.

Quelconque

Pensé pour des tablettes et des smartphones à l’utilisation très rapide et différentes, Orborun sort sur PC en montrant tous ces défauts de façon presque totalement éhontée. Entre temps, certains défauts n’ont toujours pas été corrigé : les collisions sont très aléatoires et certaines vous tueront, d’autres non. Quand une collision vous tue, une fois sur deux il n’y a aucune cinématique de « destruction » et on voit apparaître une simple téléportation au dernier checkpoint : voilà qui fait très amateur.
Les checkpoints, parlons-en ! Ceux-ci sont très mal situés et le plus souvent, ils vous replacent juste avant votre mort, histoire de ne servir à rien. Les niveaux étant limités à trois vies, on s’énerve vite devant ce bug qui nous gâche toute notre progression du niveau. Ce n’est pas grave en soi, puisque cela augmentera une durée de vie un peu limitée, de deux mondes d’une quinzaine de niveaux par « type » et « couleur ». Cela nous fait une bonne centaine de défis, répétitifs, mais amusants quelques secondes. Néanmoins, Orborun a tout de l’énième jeu de plateforme/puzzle/runner réalisé sous Unity et c’est bien triste à dire mais, on en découvre une pelletée à chaque nouvelle Game Jam de 48h. Point de vue originalité, inutile d’en attendre quoi que ce soit.

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