Pas franchement totalement convaincant en preview, Heavy Bullets sort définitivement de son Early Access avec la ferme intention de plaire à tous ceux qui l’avaient critiqué en premier lieu. C’est parti pour le FPS le plus halluciné de l’année !
A l’assaut des virus
Dans un monde de virus qu’il faut exterminer, entièrement généré en polygones aux couleurs criardes, vous êtes armé d’un simple revolver de six balles sans rechargement automatique. Façon Dungeon-Crawler, vous progressez donc dans les niveaux comme dans un First Person Shooter halluciné, ou il s’agit de tuer et d’atteindre la sortie le plus efficacement possible. Et ce ne sera pas du gâteau…
Chaque balle que vous tirez sur un ennemi devra être ramassée pour pouvoir recharger votre pistolet. Sans cela, vous serez rapidement à court de munition. Le jeu ne fait aucun cadeau : des vers cachés dans les hautes herbes (ils vous feront sursauter plus d’une fois) au cris strident sde ces boules de poils dentées qui vous assaillent, vous aurez toute les raisons d’avancer prudemment. Viendront ensuite les ennemis explosifs et autres joyeusetés qui font bondir.
Extrêmement difficile, on l’a déjà dit, Heavy Bullets repose sur un concept simple : une fois chargé, le niveau supprime votre progression et vous êtes parti pour une mort subite évidente. Quand vous mourrez, c’est permanent. Votre progression de niveaux en niveaux se fera lentement, après plusieurs essais et seuls l’accès au Niveau 4 vous permettra de ne pas recommencer tout depuis le début. Atteindre le dernier niveau demandera bien du temps ! Et de la patience. Et du skill.
Dungeon-Polygon-Crawler
Dans chaque niveau, vous pouvez toutefois collecter des pièces en tuant les ennemis. Ces pièces peuvent être échangées contre de la vie ou des balles dans des distributeurs prévus à cet effet, mais il y a aussi la nécessité de mettre en banque tout ce que vous récolter pour posséder un petit pactole pour les parties suivantes. Cela vous permettra d’accéder à de plus chères améliorations, tels que des slots d’inventaire supplémentaires vous permettant de porter davantage d’artefacts passifs (bonus de vitesse) ou actifs (bombes et autres joyeusetés). Évidemment, tout cela est à trouver, bien caché, dans des niveaux labyrinthiques à souhait.
Heavy Bullets est horriblement dur, mais addictif. Visuellement très stylé, on ne se risquerait pas à le dire « beau », tant ceci dépend des goûts de chacun. Néanmoins, Heavy Bullets ne passe pas inaperçu et ne laisse pas indifférent. Le seul problème, massif, c’est sa répétitivité globale qui, avec une difficulté extrême, en fait un jeu à ne pas mettre entre toutes les mains. A essayer avant de s’y plonger, pour de longues sessions de jeu entre sursauts et cris de joie.
Zut, j »étais assez séduit par l’esthétique (du bon fluo qui tâche), mais ça a l’air vraiment pas fini…
Ba moi je l’ai trouvé super sympa ce petit jeu. La première fois que je lancé, j’ai presque eu une crise cardiaque, quand je me suis fait attaqué par une espèce de serpent caché dans les herbes.