Studio canadien mondialement réputé pour avoir co-développé entre autre le fabuleux Unreal, Digital Extremes s’est lancé il y a quelques temps dans un projet novateur de free-to-play. Warframe est un jeu de tir/action en vue à la troisième personne, à la fois dynamique, fluide et addictif. Il connu alors un succès mitigé lors de sa sortie. Soutenu par une communauté active, le jeu se paye une refonte d’interface et s’alourdit en contenus. Les doléances des joueurs sur le forum officiel sont assez souvent écoutées et du coup le jeu prend des allures de chantier coopératif ou joueurs et devs’ travaillent de concert pour plus de fun et ça marche !
On les appelait Tennos…
Vous êtes les derniers de votre espèce, guerriers légendaires d’une lignée éteinte, maîtres des lames, experts en armes de poing de toutes sortes et tireurs d’exceptions, vous êtes les seuls encore aptes à revêtir les exo-armures « warframe » antique technologie d’une race disparue… les Orokins.
En sommeil depuis des siècles dans votre « cryopod », votre mémoire a peu à peu sombrée dans les limbes et il vous faudra acquérir de l’expérience pour retrouver votre forme d’antan. Tout ce que vous savez vous a été enseigné à votre réveil par le « Lotus », une cyborg mystérieuse qui vous a sortie de votre torpeur afin de lutter contre les fléaux de notre système solaire, et ils sont nombreux.
Excalibur fut le premier…
L’histoire, enfin ce qu’il en reste, décrite dans les ruines Orokins raconte que les Tennos étaient régis par un code de chevalerie et des valeurs d’honneur, quand est-il de nos jours ? Suivrez- vous la voie antique de vos pairs ? Ou ne serez vous qu’un mercenaire sans état d’âme ne visant que son propre bénéfice ?
Véritable machine de guerre, les « warframes » sont capables de prouesses inouïes telles que la manipulation du temps et de l’espace, de commander aux énergies, à la gravité et même maîtriser la vie et la mort !
Les Tennos émergent dans un monde qui ne leur est plus familier, dotés d’une force et d’une célérité sans égal, ils évoluent tel des dieux parmi les hordes d’adversaires. Capables de venir à bout d’armées entières ils peuvent à eux seuls faire balancer l’équilibre des forces s’affrontant dans notre système et justement, ils ne s’en privent pas.
Les menaces…
Les Grineers, mus par une idéologie de haine dirigent leur empire tentaculaire malveillant d’une main de fer dans tout le système solaire, leur maîtrise du clonage leur assurant des rangs toujours plus denses de soldats sur mesure, ils contrôlent désormais la Terre et de nombreuses colonies.
Leur soif de pouvoir et le clonage incessant a affaibli leur espèce les rendant plus primitifs au fil du temps ,ils tentent de pallier aux dérives du clonage par la technologie.
Les corpus sont une guilde de marchands implacables gouvernant les échanges et le commerce des rails solaires permettant de contrôler les nombreux secteurs. Leur soif de profits et de technologie Orokin est sans limite et ils pillent sans remord tout artefact à leur portée pour le commerce ou l’amélioration de leur armée, malgré le fait qu’ils ne maîtrisent pas cette technologie ce qui leur vaut parfois des incidents catastrophiques. Ils sont régis par un code alliant rituels et mercantilisme frénétique quasi-religieux.
Un mal implacable.
Infestation désigne à la fois la maladie appelée virus technocyte et ses victimes, une affection métamorphique sans remède. Il fut créé par les Orokins pour lutter contre un mystérieux ennemi d’un lointain passé, ils sont désormais hors de contrôle. Les organismes vivants sont consommés et fusionnés par celle- ci en créature grouillante et grégaire. Les individus sont violents et dirigés par une primalité animale mais montrent toutefois des signes de coordination, avec les essaims présents sur les navires et les colonies, un ennemi de taille avec lequel il faudra en découdre.
Sous l’capot ?
Propulsé sur nos écrans par l’«Evolution Engine », Warframe est à la foi peu gourmand et beau, mais le plus important reste l’angle artistique emprunté par Digital Extremes. En effet vous ne verrez rien de familier visuellement dans ce jeu, l’ambiance est vraiment unique et le design plaira ou pas, mais force le respect par son originalité et le soin apporté a l’esthétisme global et aux petits détails.
L’infrastructure réseau reste perfectible, les sessions de jeu sont prévues pour accueillir quatre joueurs et l’un d’entre eux est l’hôte de la partie via un système de peer-to-peer, il est donc tributaire de votre connexion internet et si elle est boiteuse, votre partie aussi !
Coté son, on a du très bon, angoissant dans les vaisseaux infestés et rythmé dans les combats, elle contribue bien à l’ambiance et les effets sont nombreux et variés, la musique dynamique s’adaptant à la situation est un mélange jungle/tribal pêchu saupoudré de Soft-Electro. Coté contrôles, c’est bien sur jouable clavier/souris mais également au Gamepad et les deux sont viables et confortables ce qui est assez admirable compte tenue de la complexité des déplacements dont sont capables les Warframes.
Mouais t’avances et tu tires quoi…
Et bien non ! Ce jeu présente une particularité assez sympa pour ce qui est du gameplay, car courir comme un bourrin en ligne droite vous vaudra vos première gamelles et vous privera de l’essence même de ce titre. Les Tennos sont des sortes de ninja/samouraï capables d’acrobaties diverses et variées… Courir sur un mur en tirant avec deux pistolet-mitrailleur en mains simultanément pour arroser large, ou le katana à la main dans le but de trancher vos adversaires dans une tempête de lames puis ricocher sur un mur avant de caler le viseur de votre fusil de sniper sur la tête de votre victime et de lui faire péter le melon avant de toucher le sol, c’est du quotidien sur Warframe !
Qu’il s’agisse d’éviter des rafales de cartouches vous étant destinées en enchaînant les backflip ou d’atteindre des zones d’une carte apparemment inaccessible en alternant sauts et courses murales, vous aurez toujours la situation bien en main avec un minimum d’entraînement et franchement c’est assez jouissif. La récente mise à jour a introduit des combos aux armes de corps à corps bien stylés et aux effets meurtriers, accentuant encore le coté «ninja bad-ass» des affrontements.
Les pouvoirs des Warframes sont au nombre de quatre et sont radicalement différents d’une Warframe à l’autre. Comparable à des sorts de mage dévastateur pour certaines ou des aptitudes plus utilitaires en passant par des capacités martiales spécifiques, vous pouvez vraiment jouer de la manière qui vous convient, la liberté est totale et l’optimisation en fonction des missions ou des ennemis rencontrés est omniprésente, l’impression de puissance est bien là.
Body-Building ?
L’un des concepts phare de ce jeu ce sont les mods (pour modifications). Les warframes et les armes acquièrent de l’xp du niveau 1 à 30 autorisant l’utilisation de mods sur chacun d’ eux par un système de points. Une warframe de niveau 30 dispose de 30 points à dépenser en mods, les mods en questions sont des cartes que vous «lootez» le long de vos aventures et il en existe 3 sortes : communs, rares et très rares. Le niveau d’un mod varie énormément, certains n’ont pas de niveau, d’autre on 5 ou 10 niveaux à monter à l’aide de cœur de fusion, une carte existante dans les 3 qualités comme les mods et servant à faire évoluer vos mods jusqu’à leur plein potentiel.
Il existe autant de possibilités de configuration qu’il existe de joueurs, certains privilégient les mods de dégâts et chassent les cœurs de fusion pour avoir leur mod niveau 10 afin de booster par exemple leurs dégâts bruts, d’autre vont préférer les mods de warframe leur permettant d’avoir plus d’énergie, d’économiser sur le coup de leurs sorts ou encore des mods de blindage transformant votre warframe en véritable char d’assaut, il va de soit qu’à terme ont en vient à moder absolument tout !
Donc, sur une arme niveau 30 vous avez la possibilité de poser 30 points de mods dont le coup en point est variable vous avez 8 emplacements sur chaque warframe et arme, vous pouvez doubler le nombre de points disponibles en installant un réacteur Orokin pour les warframes ou un catalyseur Orokin pour les armes (appelés « patate » par les joueurs et les développeurs) ce qui vous montera le total de points de votre arme à 60. A noter que vous pouvez « formater » votre arme ou votre warframe autant de fois que vous le désirez ,cela vous permettra d’ajouter une polarité à l’un des emplacements de votre arme, les polarités servent à diviser le coup d’un mod par deux pour peu que la polarité choisie soit la même que celle du mod.
Une fois ce concept compris, on peu alors ajouter des dégâts de poison, de feu, de froid, d’électricité à une simple cartouche de fusil tirée sur un ennemi, puis combiner les effets afin d’obtenir des réactions à l’impacte. Exemple : un mod de dégâts de feu et un de poison font des dégâts de type gaz, ce qui se traduit sur le terrain par une balle explosive à effet de zone qui empoisonnera vos adversaires et cela fonctionne avec tous types d’arme.
Pour ce qui est des warframes, les « builds » (comme disent les joueurs) dépendent surtout du confort d’utilisation, vous pouvez bien sur chercher le plus optimisé qui soit mais au final vous jouez comme vous l’entendez et n’êtes pas obligé de suivre un schéma pré-établi.
Un ami pour la vie…
Votre Tenno n’est pas seul dans la froideur de son vaisseau, véritable bat-cave pour vous, où vous pourrez regarder les dernières news sur vos écrans ainsi que les patch-notes sans avoir à quitter le jeu. Vous y trouverez aussi le codex qui est extrêmement riche en informations pour peu que vous ayez photographié à l’aide de scanner les différentes créatures et lieux, il vous indiquera ce que vous obtiendrez en les tuant ou encore leur histoire et leurs faiblesses.
L’accès à la boutique par le biais d’un terminal pour vous payer un nouveau pack de couleur, pour customiser votre armure ou une figurine pour votre tableau de bord, bref votre chez vous.
Le vaisseau n’est pas immense mais le confort y est : une station pour vos mods ou vous pourrez les préparer en vue de future bataille sacrifiant vos doublons pour faire évoluer un mod qui vous est cher, ou encore la fonderie ou vous préparez vos armes et nouvelles warframes à l’aide des composants ramassés sur différentes planètes. Vous y trouverez également un incubateur de kubrow (j’y reviendrais plus tard) et le coin de votre sentinelle.
La sentinelle à sa maman…
Les sentinelles sont des compagnons de combat organiques ou mécaniques qui flottent au dessus de vous lors de vos pérégrinations, c’est vous qui les construirez et les ferez évoluer au même titre que vos armes et vos armures, elles sont un atout non négligeable du jeu.
Capables de recharger vos boucliers en combat, de ventiler les ennemis à coup de mitrailleuse ou encore de vous faire disparaître en cas de danger et de ramasser les « loots » à votre place, elles sont de formidables aide de camp. Silencieuses et entièrement « modables » ainsi qu’esthétiquement personnalisables, disposant de leur propre arsenal d’armes et de mods elles sont des plus attachantes.
Le toutou à son papa…
Récemment introduit dans le jeu, les Kubrows sont des sortes de chiens ovipares de tailles et de masses variées dont le rôle se rapproche de celui des sentinelles. Ces compagnons à quatre pattes sont également «modables» mais n’ont pas d’armement ; ils ont un comportement canin des plus lambda et aiment qu’on leur gratte derrière les oreilles.
Les Kubrow s’obtiennent en ramassant sur Terre des œufs que vous collerez dans votre incubateur comme on met un gâteau au four, sauf que le résultat est aléatoire : son apparence physique, sa couleur, ainsi que sa classe (guerrier, tank, assassin, support) vous seront révélées lorsqu’il sera éclot et encore partiellement, vous devrez attendre sa maturité pour savoir si vous héritez d’un poney quasiment plus grand que vous ou d’un tout petit roquet discret ce qui n’influe en rien sur ses capacités et sa force.
Leurs capacités sont différentes des sentinelles, par exemple un Kubrow peu être réanimé s’il tombe au combat, une sentinelle elle… explose. De plus il vous faudra vous en occuper et entretenir votre amitié avec lui à grand coup de caresses et d’injections de soins si vous voulez qu’il reste efficace, et le relever s’il est vaincu par un ennemi sinon il vous en voudra !
Ordis…
Sur vos écrans en plus des messages du lotus pour vos missions et votre messagerie vous maintenant en contact avec tout le monde et permettant de récupérer vos récompenses de fin de campagnes, il y a… Ordis.
Ordis est une Intelligence Artificielle non terminée et un peu barge qui prendra un malin plaisir à vous rappeler que vous n’avez pas terminé votre quête en cours ou que vous avez misérablement échoué à votre passage de grade ou encore qu’elle ne nettoiera pas les saletés que votre Kubrow a fait à bord de votre vaisseau.
Je n’arrive pas à déterminer si je l’aime bien ou pas et des fois on cherche le bouton « OFF » dans le vaisseau.
Un terminal dans votre vaisseau vous donnera accès aux syndicats, nouveau contenu là aussi puisqu’il vous faudra choisir parmi six syndicats qui vous donnerons des taches à effectuer, ce faisant vous récolterez des points de réputations avec lesquels vous pourrez acheter des récompenses comme des mods uniques propres à votre syndicat ou même des armes et des consommables surpuissants.
Choisir un syndicat est délicat et vous faire apprécier d’un camp vous vaudra l’animosité des autres, ils enverront des escouades à la puissance variable pour vous tuer lors de vos missions à des moments totalement aléatoires ce qui complique des fois les choses et peu s’avérer mortel.
La carte stellaire…
Vous disposez à bord de votre vaisseau d’une carte stellaire en trois dimensions sur laquelle s’affichent les planètes et leurs différents secteurs et les missions réalisables contre récompenses. Certaines missions de type » campagne » regroupent plusieurs ensembles de missions afin de décrocher des bonus comme par exemple des composants de « craft » rares ou des objets de la boutique payante. Les objectifs de mission sont variés mais il sont à force répétitifs, vous en ferez vite le tour. Dans ce jeu il faut «farmer» comme s’il s’agissait d’un hack ‘n slash,si vous êtes hermétique à ce type de jeu Warframe vous semblera alors très ennuyeux.
Des missions de défense de point fixe ou mobile contre des vagues de monstres, des survies où l’on doit tenir le plus longtemps en vie dans une carte envahie d’ennemis à la puissance croissante, des captures de points géographiques à défendre sur une durée limitée ou encore des missions d’élimination ou de sauvetage de VIP et enfin des missions de type « assassinat » qui consiste à aller violemment poutrer un boss pour lui faire les poches sont au menu. Un niveau de difficulté appelé « cauchemar » existe pour certaines missions. Il vous faudra les réaliser avec un ou plusieurs handicaps aléatoires par exemple la perte de votre énergie, de votre bouclier, de vos points de vie ou l’absence de gravité, conclure des missions dans ces conditions peut se montrer difficile mais des mods rares sont à la clé.
Vos actions ont des conséquences…
Lorsque vous tuerez un boss, peu importe la faction dont il provient, vous vous attirerez les foudres du Stalker. Ce charmant personnage est une warframe utilisant un arsenal d’armes uniques et dévastatrices, il vient pour venger les boss que vous avez éliminés. En tant que nouveau joueur vous le maudirez lorsqu’il vous tuera avant de disparaître dans un nuage de fumée, mais en tant que joueur chevronné vous souhaiterez ardemment qu’il montre le bout de son nez car en le supprimant vous aurez une chance de gagner son équipement.
A cela s’ajoutent des zones comme le « vide » interstellaire que vous ne visiterez que si vous avez gagné une clé afin d’entrer dans les ruines Orokin. appelées « Tours » dont le niveau de difficulté va de un à quatre. Vous y ramasserez diverses récompenses rares comme par exemple des warframes et des armes de type « prime » qui sont des artefacts anciens bien plus performant que leur homologue standard ou encore des mods rares.
Et enfin les épaves Orokins… il s’agit d’anciens vaisseaux à la dérive dans l’espace et infestés par le virus technocyte, il vous faudra également une clé pour le localiser et y entrer afin de peut être trouver des mods dit « corrompus » qui ont la particularité d’offrir un bonus et un malus, mais qui, bien utilisés, sont véritablement très puissants. C’est également dans ces épaves que l’on peu combattre Lephantis, sorte de roi des infestés sensé lâcher des récompenses fabuleuses pour les plus chanceux et notoirement une sombre et inquiétante warframe appelée Nekros .
Sur la carte stellaire, vous pourrez également disposer des extracteurs en nombre limité pour « farmer » les ressources à votre place. Il s’agit de machines autonomes qui ramassent les composants et vous les gardent durant votre absence, il ne faudra toutefois pas les laisser sans surveillance plus d’une journée sous peine de voir votre extracteur détruit par les forces en présence sur la planète choisie et de perdre votre récolte. Il existe différent type d’extracteur allant jusqu’au « prime ».
Unis pour vaincre…
Vous pouvez fonder des guildes appelées « clans » dans le jeu et arborer fièrement leur blason sur votre warframe à la manière d’un MMORPG. Les Q.G de guilde nommés Dojo sont entièrement « craftables » et décorables moyennant un nombre de composants hallucinant.
Bien souvent tout le monde participe à sa création au sein d’une guilde, un grand nombre de salles sont disponibles à la création pour peu que vous construisiez suffisamment de réacteurs afin d’alimenter en énergie le Dojo, allant de l’observatoire spatial récréatif, aux salles de duels amicaux entre potes ou aux parcours d’obstacles afin de parfaire votre entraînement au maniement des warframes. Des laboratoires de recherches sont aussi disponibles afin de construire certaines warframes, armes et consommables n’étant accessibles que par le biais d’un clan.
Véritable plate-forme de commerce, les Dojos permettent à deux warframes d’échanger des plans d’armes rares, des morceaux ou des schémas de warframe de type « prime », des mods et bien sur la monnaie payante du jeu : les Platines. Les combats entre guildes sont très présents, un système de « rail solaire » permettant à une guilde de prendre le contrôle d’un secteur d’une planète. Permettant des affrontements entre joueurs sur un pied d’égalité, le contrôle d’une zone par un clan est ardu car il faut défendre la zone contre les clans rivaux mais aussi contre les joueurs passant par là et désireux d’en découdre.
Pour un clan, contrôler un secteur apporte d’importantes quantités de ressources, pour les joueurs qui s’affronte dans ces lieux nommés « dark sector » une récompense considérable en crédits et en xp sont à la clé.
Sang neuf…
Très récemment introduit dans le jeu, un nouveau type d’équipement d’origine Orokin permet d’accéder à un autre genre de mission, et c’est du lourd !
L’archwing, un ensemble mécanique se greffant à un warframe, se constitue d’ une paire d’ailes, d un canon et d’une arme de corps à corps. Ils sont régis par les mêmes règles d’xp et de mods que les armes et les warframes et vous donnent la possibilité de vous déplacer et de combattre dans l’espace. Soyons très clair, il s’agit du même type de mission que sur les planètes mais maintenant vous volez dans l’espace, la sensation de liberté est énorme, les mouvements en combat et en déplacement sont véritablement un chef d’œuvre de réalisation où l’ on se croirait pilote de Gundam !
Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce célèbre manga, (je vous plains), on enchaîne les phases d’accélération et de freinage brutales dans toute les directions. Canons aux poings, abattant les vaisseaux et autre véhicules ennemis en tirant des barrages de missiles dans tous les sens, bref ça va swinger ! A vous les courses poursuites entre les carcasses de vaisseaux éventrés et les parties de cache-cache dans les champs d’astéroïdes, l’ensemble est énergique et défoulant.
Les déplacements Archwing sont simples, le sprint est un boost réacteur donnant une violente accélération, les sauts sont naturellement supprimés et les pouvoirs de votre warframe remplacés par ceux de l’Archwing lui même. Il en existe déjà plusieurs types allant du premier très polyvalent nommé Odonata capable de générer un bouclier pour encaisser les dégât frontaux, de tirer des barrages de missile guidés sur les adversaires, de lâcher des contre-mesure pour éviter les missiles ennemis ou encore de générer une onde de choc pour étourdir les adversaires proches afin de leur coller votre épée dans la poire.
D’autre sont plus axés défenses ou dégâts, faites votre choix, c’est un contenu fort agréable qui relance grandement l’intérêt du jeu.
Entretenir la flamme…
Warframe est bien entouré par Digital Extremes et les « évents » sont nombreux et réguliers, la communication est omniprésente même en jeu et lorsqu’ils sont en retard sur la sortie d’un patch ou victime d’une panne, ils dédommagent toujours les joueurs ce qui fait que j’ai toujours eu une affection prononcée pour ce studio et leur jeu. Ils respectent leurs joueurs et sont sensibles aux doléances et retours postés sur le forum officiel.
La boutique de warframe est remplie de goodies pour décorer votre vaisseau, de palettes de couleurs, de skins, d’armes et de warframes de base. Libre à vous de tout acheter mais attention le prix est élevé et le fait d’acheter les warframes ruine considérablement l’intérêt du jeu puisque vous n’avez plus besoin de « farmer ». Reste que la boutique ne vous permettra en aucun cas de devenir un dieu en cinq minutes elle vous autorisera surtout à accélérer le temps, la ressource la plus précieuse du jeu.
Comptez 4 jours pour construire une warframe avant d’aller jouer avec et ne perdez pas de vue que les plus puissantes warframes ne s’achètent pas hors des périodes d’accès prime et a un prix très élevé ! Bref, c’est un « free to play » où vous pouvez tout faire sans sortir le porte monnaie. Et vous pouvez vous faire des platines très facilement via le commerce de mods et d’armes dans le jeu sur le canal de communication dédié à cet effet.
Alors ?
Alors c’est du tout bon, une communauté très active, un travail constant des développeurs, à l’heure où j’écris ces lignes des ennemis ont été ajoutés à la faction Corpus et d’autres sont encore à venir.
Des stream réguliers et des mises à jour fréquentes, riches en contenus, un Free to Play où il fait bon jouer, une refonte bien conçue des menus et de l’interface avec une assistance au « moding ».
Warframe a de beaux jours devant lui. C’est un jeu gratuit de qualité et ce, sur de nombreuses plate-formes.