« C’est qui Py-Rex ? On le connait pas celui-là ». Et bien pour cause, je suis un petit nouveau, fraichement débarqué au mois de Novembre pour venir grossir les rangs de GSS. Je suis très heureux d’intégrer la communauté pour partager avec vous mes coups de coeur mais aussi mes déceptions.
Il est l’heure pour 2014 de tirer sa révérence et pour les amoureux de jeux vidéo de faire le bilan. Cette année aura été assez spéciale. Année du chant du cygne pour la génération PS360 et le premier exercice plein d’exploitation pour la PS4 et la One, on sera resté dans la transition.
Personnellement, elle aura été marqué par l’acquisition en fin d’année d’une Wii U. Loin d’être un pur Nsex, et pour les petits malins qui ont déjà scrollé en bas de page, on est obligé de reconnaitre que Nintendo a lâché quelques cartouches de qualité avec un niveau de finition bien au-dessus de la moyenne. Ce top est très subjectif, par essence, et prend en compte les jeux auxquels j’ai joué. Pour sûr que certains gros titres de 2014 seront miens en 2015.
Bayonetta 2
Largement encensé par mes soins ici, le titre de PlatinumGames réussi l’exploit d’être encore plus fou que son ainé. Techniquement solide, amélioré même dans les domaines ou on pensait avoir atteint le summum du fun, Bayo 2 est un must have de la Wii U, voire un system seller pour les amoureux de beat’em all à la japonaise.
Le titre n’est qu’une débauche ininterrompue de situations over the top, centrée sur un gameplay à la précision diabolique avec ses esquives et finish moves qui mettent en avant un génie de l’animation qui force le respect.
Il faudrait vraiment être allergique au nawak à la sauce japonaise (scénario cul-cul, cinématiques kitshissimes) pour rester de marbre face à une telle débauche d’amour et de classe. Quand bien même, ce côté nanar assumé rend l’expérience exotique et presque drôle. Ça ne sert à rien de tourner autour du pot pendant 107 ans, jouez à ce jeu.
Divinity Original Sin
Dernière production des belges de Larian Studios, passé par un kickstarter réussi, Divinity est LE jeu de rôle de 2014 pour moi. Il s’inscrit dans la lignée de ces RPG occidentaux qui nous ont tant fait transpiré dans les années 1990 : Baldur’s Gate et autres Neverwinter Nights.
Les qualités du titre sont nombreuses : une exploration et des quêtes « à l’ancienne » sans indicateur d’objectif et privilégiant la curiosité et la recherche. Il y a une volonté de rendre les missions assez ardues à mener à bien sans aide extérieure, rendant l’immersion très réussie dans le monde de Rivellon.
Le soft propose des combats au tour par tour très exigeants mais justes. L’accent est mis sur l’utilisation de l’environnement pour vaincre l’adversaire avec un système de pierre-feuille-ciseau pour les éléments (le feu enflamme le poison, l’eau conduit l’électricité etc.) Le jeu est assez hardcore d’un point de vue tactique, mais très satisfaisant une fois qu’on se voit progresser.
Enfin, on trouve cette écriture pleine d’humour qui est la marque de fabrique de la série. Fortement influencé par les écrits de Terry Pratchett, la narration se déroule un sourire scotché à vos lèvres.
The Binding of Isaac Rebirth
Difficile en cette fin d’année de passer à côté du phénomène Rebirth. Sorti sur PC, PS4 et Vita (gratuit avec le PS plus), le dernier né de Mc Millen et de Nicalis transforme l’essai avec brio. Il reprend tout ce qui a fait le succès des opus précédents tout en y ajoutant un nombre ahurissant d’items, de monstres et de boss pour des centaines d’heures de jeu supplémentaires.
Désormais, les salles n’ont plus toujours la même forme, ni la même taille. Le titre fourmille de secrets en tous genres avec ses salles secrètes, la cathédrale ou encore la curse room. C’est d’ailleurs la promesse du titre : plus vous y jouerez, plus vous y découvrirez de nouveaux boss, lieux, objets.
C’est donc reparti pour un tour de plaisir mêlé de rage, enrobé de skill avec une pincée de prières aux Dieux de la RNG. Car c’est bien le côté aléatoire des objets qui peut rendre un run complètement pété ou au contraire vous rendre faible comme un agneau. En somme un vrai plaisir doux-amer !
Super Smash Bros for Wii U
Je vais vous faire une confession : ce Smash Bros est le premier auquel je joue.
La première chose qui frappe, est le côté technique du titre. Hallucinant de fluidité au vue du déluge d’effets à l’écran, le joyeux foutoir du brawler de Nintendo est un vrai régal à l’œil.
La magie opère immédiatement au niveau du gameplay. Très fun et abordable pour le débutant et à la fois profond pour les habitués, le titre promet des joutes mémorables et jusqu’à 8 joueurs pour cette édition Wii U.
Bourré à ras bord de contenu, de modes en pagaille et de nouveaux personnages, Nintendo tape très fort avec un jeu qui risque de squatter votre Wii U et d’animer vos soirées entre potes avec brio.
Dark Souls 2
En grand fan de la série des Souls, dire que j’attendais cet opus est un doux euphémisme. Moins réussi que Dark Souls premier du nom, il n’empêche que cette itération est très généreuse en contenu. Plus accessible pour les néophytes, DkS 2 est une porte d’entrée rêvée pour ceux qui ne connaissent pas la série.
Les vétérans ne sont pas oubliés puisque le jeu propose des DLC au challenge plus relevé et au level design plus inspiré, malgré des zones optionnelles ratées. De même le NG+ amène une vraie valeur ajoutée au titre.
Les runs et les heures défilent très vite et on passe outre les petits défauts et le manque de cohérence de l’univers. Clairement pas le jeu de l’année pour moi, il n’en reste pas moins un A-RPG marquant et qui détonne face à la concurrence.