Avec un succès bien mérité sur mobile, Out There revient dans une version Omega refaite entièrement pour nos jolis ordinateurs. On vous en avait déjà parlé lors de notre rencontre avec Mi-Clos Studio à la Gamescom, mais il est grand temps de revoir un peu tout ce que propose la version finale d’Out There : Omega.
Ground Control to Major Tom
Le principe du jeu n’a pas changé depuis la version mobile. Vous incarnez un astronaute chargé d’une mission dans le système solaire et qui se réveille bien loin de chez lui, quelque part, seul dans l’espace. S’en suis alors la recherche d’un signe de vie humaine dans l’univers. Mais l’objectif principal est la survie. Il faudra explorer les planètes de système en système pour trouver des ressources primordiales afin de rester en vie. Il sera aussi essentiel de trouver des plans pour pouvoir construire des équipements et améliorer le vaisseau.
Au cours du voyage à travers la galaxie, de nombreuses choses peuvent arriver. Si notre héros est bien seul dans son vaisseau, l’univers est cependant rempli de créatures aussi bien hostiles qu’amicales. Entre chaque saut vers un autre système, il est possible de faire face à des évènements aléatoires et parfois même des choix à effectuer. Mais il est aussi possible que rien ne se passe et que la solitude de notre héros devienne très pesante. Tout cela est retranscrit par des petites cases écrites façon BD.
Mieux qu’Interstellar
Plus qu’une simple histoire, Out There place aussi son gameplay dans la stratégie et surtout la chance. Pour arriver à l’un des objectifs proposés, il faudra tout d’abord avoir suffisamment de ressources pour survivre. Trois éléments sont essentiels pour éviter de mourir : le carburant, l’air et l’état du vaisseau. Pour remplir ses réservoirs, il faudra trouver de l’hélium ou de l’hydrogène en envoyant une sonde sur les planètes gazeuses. Les ressources nécessaires pour renouveler l’air et réparer le vaisseau sur la version mobile d’Out There étaient respectivement l’oxygène et le fer. Mais dans la version PC, il est possible d’utiliser également le platine et le cobalt. Et avoir d’autres possibilités de ressources est vraiment bienvenu.
Les autres éléments que l’on peut trouver en forant les planètes rocheuses servent à construire des équipements. Mais avant de les construire, il faudra trouver les plans de ces technologies de plusieurs manières : sur des planètes abandonnées, en sympathisant avec les races extra-terrestres ou via les événements aléatoires. Une autre façon très efficace d’entretenir son vaisseau, c’est aussi d’en changer. En effet, des bâtiments aliens peuvent être retrouvés abandonnés dans l’espace. Certains contiennent de nouvelles technologies, ils peuvent aussi contenir plus ou moins de place et apporter plus ou moins de performances. Tous ces éléments sont à prendre en compte pour tenter de survivre au mieux.
Oh, mega cool !
Mais si vous avez déjà joué à la version mobile vous savez déjà tout cela. Alors qu’apporte de plus la version Omega ? C’est une version vraiment supérieure. Les graphismes ont été revus : les planètes sont désormais en 3D par exemple. Mais pour se rendre vraiment compte du travail, il faut atterrir sur n’importe quelle planète et découvrir les fonds absolument magnifiques. Et les améliorations du jeu ne s’arrêtent pas là : de nouveaux vaisseaux très originaux et d’autres races aliens sont à découvrir, ainsi que d’autres évènements aléatoires. Et pour compléter le tout, une nouvelle fin est disponible qui (en évitant de spoiler) offre bien plus d’espoir que les autres. Un bien pour ceux qui ont une âme pure, douce et délicate, mais pas forcément pour les plus pragmatiques d’entre nous. A titre personnel, j’aimais beaucoup le côté très fataliste du jeu.
Dans tous les cas, l’ambiance présente dans la version mobile est retrouvée ici. Les musiques ont été retravaillées mais ne changent en rien la (bonne) expérience de jeu. La puissance supérieure du PC par rapport à nos machines portable offre bien plus de possibilité. Out There : Omega semble plus vaste et plus beau. C’est une expérience à la fois similaire mais différente dans le confort de jeu. Il faut avouer que le côté tactile était assez sympathique et le fait de pouvoir jouer sous sa couette la nuit ajoutait quelque chose à l’ambiance.
Out There : Omega est réellement une version supérieure à la première sur mobile. Plus beau, plus d’évènements, plus de tout. Le jeu a été refait entièrement et cela se voit. Tous les petits défaut, même ceux auxquels le joueur n’aurait pu penser, ont été corrigés. Out There est une véritable expérience à vivre et si vous avez toujours hésité à prendre la première version, il est grand temps de vous lancer avec cet excellent Omega.