Startopia, Theme Hospital, Star Trek, tant de référence que l’on pourrait vous citer à la suite mais qu’on vient de balancer dans une introduction, juste pour gagner de la place en caractères. Néanmoins, maintenant que ces grands noms sont balancés, on peut aller dans le vif du sujet !
Ma petite colonie…
Vous commence sur une lune, sans trop de possibilités, avec quelques petits soldats colons et un téléporteur. Vous créez, pour commencer, votre accueil des visiteurs permettant de faire entrer quelques touristes sur votre station. Mais rapidement, ils ont besoin de confort ! Des lits, de la nourriture, à boire, de la place, des distractions, un centre commercial… Et tout cela vous coûte pas mal de ressources. Pour en trouver, il va falloir partir en expédition.
Plusieurs systèmes sont à découvrir au fil des niveaux d’expérience que gagnent vos explorateurs. Chaque système possède une ambassade, où vous pouvez caser quelques soldats pour réduire le taux de réapparition des ressources sur les planètes alentour. Sinon, il faudra aller sur des planètes, tuer des pirates et revenir à la base pour en ramener les ressources gagnées. Les combats ? En vue de haut, en temps réel, vous contrôlez cinq soldats de type différent : un tireur, un artilleur, un stratège, un médecin et un scientifique. Chacun a ses spécificités et un skill. Le médecin peut par exemple soigner l’équipe, le scientifique les regonfler en énergie, l’artilleur effectuer une attaque de zone, etc.
Les skills de chaque personnages sont situés sur les touches 1 à 5 du clavier, tandis qu’on clique gauche sur un ennemi pour le viser et voir nos héros les bombarder de tirs lasers. Les missions sont toujours identiques : tuer tous les ennemis pour qu’un grand Boss arrive, le tuer à son tour et revenir sur la station une fois qu’on a collecté ce qu’on voulait en termes de ressources.
… Ne connait que la crise !
Le problème c’est que rapidement, la station vous demande toujours plus de ressources ! Ça n’en finit jamais. Vous revenez d’une mission avec 25 paquets de flotte et vous avez créé un joli réfectoire où vos visiteurs et vos soldats peuvent discuter autour d’un verre ? Voyez alors vos bouteilles de Cristalline partir à une vitesse folle ! Pendant ce temps, en face, vous aurez construit un jardin d’eau… La logique n’est pas terrible, le visuel avant tout.
Le jeu est pourtant extrêmement simple puisqu’on n’y meurt jamais. Si un soldat s’effondre sur le terrain, il revient à la base. On passe de système en système en finissant certaines missions « scénarisées » (en gros vous allez tuer un Boss et des pirates, mais avec un véritable but et un PNJ avant et après la tuerie) pour débloquer des niveaux d’expérience, on gagne des skills (même dans une mission ratée) pour améliorer les coups de nos petits soldats et jamais le jeu semble punitif. Sauf quand on revient à la base et que tout clignote en rouge pour vous rappeler que vous manquez de tout.
Mais là encore : les soldats vont se rebeller et vous menacer de partir si ils ne sont pas d’accord (ils ont besoin de boire, de manger et de dormir). Mais si vous arrivez réellement à en perdre un, alors c’est que vous avez très mal construite votre station. Globalement, dormir suffit à supprimer cet énervement, tant pis pour la soif ! Et pour les ressources me direz-vous ? Il suffit d’acheter des « terres » de planètes déjà explorées pour obtenir régulièrement des ressources. Pour augmenter la cadence, placez donc trois de vos soldats dans l’ambassade du coin.
Quand même bien mignon…
Vous découvrirez quelques reliques à mettre dans un musée, ce qui est plutôt sympathique car cela met en avant quelques références bien saisies (un monolithe noir par exemple). Globalement, The Spatials est jonché de belles idées adorables et le look du jeu contribue à l’apprécier. Il a de gros défauts, est extrêmement répétitif, beaucoup trop simple, mais on lui accordera quand même au minimum une demi-dizaine d’heure à attendre que des troupes de soldats reviennent de missions automatiques (il suffit d’attendre un certain temps et de croiser les doigts en fonction de leur niveau d’expérience), à combattre des aliens belliqueux dans des environnements très colorés et à construire une base un minimum logique et visuellement propre.
The Spatials n’est ni profond, ni un ténor du genre, mais il a tout de même ce qu’il faut pour être chronophage. Moins qu’un Startopia, mais bien plus qu’un énième jeu Facebook.