Elliot Quest

Disponible depuis avant Noël sur PC, Elliot Quest arrive sur WiiU au milieu du mois d’avril 2015. L’occasion pour nous de vous en parler… Oui, on cache notre retard comme on peut. Développé par Ansimuz Games, studio de Luis Zuni, Elliot Quest est un cri d’amour à Zelda 2 : The Adventure of Link.

L’homme qui ne pouvait pas mourir

L’histoire d’Elliot est super triste, préparez les mouchoirs car votre petit cœur fragile va subir un fort choc émotionnel. Tout commence mal, la femme d’Elliot meurt de maladie selon les dire de l’ancien du village. Elliot est tellement triste d’amour qu’il ne peut plus vivre sans sa femme. Il décide donc de se suicider en sautant d’une falaise. Pas de chance pour lui, il découvre qu’il ne peut pas mourir à cause d’une malédiction. Il est promis à devenir le prochain hôte d’un démon répondant au nom de Satar. Elliot décide de partir à la recherche des gardiens de l’île où il habite afin qu’ils l’aident à se défaire de cette malédiction et qu’il puisse enfin mourir. Si ce n’est pas une quête égoïste, ça ! Si l’histoire parait simple telle que je vous la raconte, il en est autrement dans le jeu. Ce dernier n’est pas très bavard, le tout est raconté par de petits flashbacks après avoir battu chacun des boss majeurs du titre.

Elliot’s Wife: The Adventure of Elliot

Comme je vous l’ai déjà dit en intro de ce papier, Elliot Quest est un cri d’amour à Zelda 2 sorti sur NES. C’est tellement un cri d’amour que l’on pourrait presque crier au plagiat. Elliot se déplace dans la carte du monde en vue 2D de haut et dès qu’il rentre dans un lieu (village, donjon, etc.), la vue passe en 2D verticale. Les ressemblances ne s’arrêtent pas là : les combats, le gameplay, les monstres, les patterns des bosses… Tout transpire Zelda 2.

Pourtant, Elliot Quest n’est pas un copié collé de Zelda 2, finement mené par des petits détails ici et là. La première est l’arme qu’utilise notre héros: un arc contrairement à la classique épée des jeux du genre. Si au départ, la portée et la rapidité de tir laisse à désirer, au fur et à mesure vous aurez la possibilité si vous le souhaitez d’améliorer ces quelques caractéristiques, en plus de votre capacité à récupérer de la vie, de la magie, ainsi que la criticité de vos coups. L’amélioration viendra via l’expérience acquise en tuant les monstres. Côté inventaire, les objets que vous allez récupérer se divisent en deux catégories. Les objets passifs, qui n’utilisent pas de mana, et dont on n’a pas besoin de les sélectionner pour les utiliser (des ailes pour un double saut, une bougie pour éclairer les grottes, un bouclier qui renvoie certains projectiles, etc). Les objets actifs, eux, seront à sélectionner et utilisable en parallèle de votre arc, ils utiliseront pour la plupart votre mana. Parmi les objets, on retrouve quatre sorts tous liés à un élément, obtenu auprès d’un gardien… Un miroir, qui fera apparaître / disparaître certaines plateformes, un bocal contenant une fée dirigeable qui permet d’activer des plateformes ainsi que de donner vie à des statues, etc.

Autre différence avec le second épisode des aventures de Link : lorsqu’Elliot meurt, il ne recommence pas l’aventure au point de départ du jeu. Dans tous les niveaux et donjons, vous trouverez des pierres tombales qui font offices de checkpoint. Plutôt bien placées, elles permettent de rendre la mort non punitive ou presque. Seuls quelques points d’expériences seront perdus, ce qui ne fera que ralentir légèrement votre progression. Par contre vous allez mourir, souvent. Elliot Quest est clairement du même niveau de difficulté que Zelda 2, voir même plus dur. Si les combats sont du même degré que sa référence, la navigation dans le monde est plus compliquée étant donné qu’aucune indication ne vous sera donnée. Pas même un PNJ pour vous orienter ! Du coup, on se trouve à explorer certain passages en boucle en espérant trouver un nouveau chemin grâce aux nouvelles capacités débloquées via les objets.

Conclusion

Tout n’est pas parfait dans cette Elliot Quest. Si les gros pixels rendent le level design parfaitement lisible, il est inégal du point vue de sa direction artistique. Si certains environnements sont ultra détaillés, d’autre (hélas) restent un peu vide. On notera toutefois une grande  diversité d’environnements alors que l’île que l’on visite est vraiment petite. Evidemment, techniquement, le jeu tournera sur toute les machines. Par contre, il reste un énorme bug dans le jeu sur la version PC (disponible depuis plus de quatre mois !) qui fait perdre les graphismes et oblige le joueur à quitter le jeu et le relancer.

Quoi qu’il en soit, Elliot Quest est un grand jeu. Comptez une bonne vingtaine d’heure pour en venir à bout, à condition que vous ayez la patiente de fouiller tous les endroits possibles afin de trouver votre chemin.

2 réflexions au sujet de “Elliot Quest”

  1.  » Par contre, il reste un énorme bug dans le jeu sur la version PC (disponible depuis plus de quatre mois !) qui fait perdre les graphismes et oblige le joueur à quitter le jeu et le relancer. »

    J’ai fait le jeu en entier sans avoir le moindre soucis, et je ne suis pas le seul vu que je traine pas mal sur les forums. Est-ce qu’il n’y aurait pas un soucis avec ton PC car ça m’étonne que l’auteur laisse passer un bug pareil.

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  2. Ça dépend de quand tu as fait le jeu. Il y a eu une mise à jour fin mars, j’ai fait le jeu début avril. Il n’est pas impossible que la MàJ est apporté un défaut sur certain type de hardware.

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