Jouer une crotte de nez, vous ne l’avez pas toujours rêvé ? Apparemment, les développeurs de chez Henchman & Goon avait cette idée en tête depuis un bon moment. Il aura suffi d’un rhume des foins, d’une allergie au pollen, pour que tout sorte d’un coup sur Steam… Ouais, c’est crade.
Atchoum !
C’est lors du Grand Éternuement que cette petite boule verte appelée Flem, habitant auparavant dans de paisibles voies nasales, s’est retrouvée dans un monde hostile. Vous allez devoir aider Flem à s’en sortir en parcourant les quarante niveaux du jeu, dix pour chaque saison. Chaque saison possède ses propres dangers dans ce plateformer assez classique : chaque niveau est minuté, vous ne possédez qu’une vie, si vous êtes touché vous revenez au début et devez tout recommencer. Et évidemment, le but de la partie est de terminer chaque niveau le plus rapidement possible.
Lors des dix premiers niveaux, on apprend à sauter. Puis vient cette capacité de « gonfler » pour voler librement quelques instants. Ensuite, on découvre le « rush » permettant de foncer à vive allure vers l’avant. A chaque saison, vous découvrirez un nouveau pouvoir et les dix niveaux s’orienteront autour de celui-ci. C’est plutôt intelligent, déjà vu mais bien conçu. Dommage que la difficulté soit totalement inégale quand on passe d’un niveau à l’autre : en effet, les niveaux se suivent et ne se ressemblent absolument pas en termes de difficulté. Certains sont extrêmement simples et longs, d’autres court mais difficiles, voir le contraire. Il n’y a pas de réelle progression de ce côté-là.
A vos souhaits…
Flem est un jeu des plus mignons : visuellement en pixels de qualité, malgré des décors un peu vides et des ennemis qui se répètent énormément, il est ponctué de musiques 8-bit franchement réussies même si elles ne sont pas inoubliables. Flem propose donc une belle présentation, des animations fluides, mais pêche surtout par un manque total de précision lorsqu’on contrôle la petite boule verte.
Jouable uniquement aux flèches avec une manette, Flem oublie trop souvent de répondre au quart de tour et tout cela rend les contrôles assez rigides. Comment, dans ce cas, éviter au pixel prêt cette fleur carnivore qui veut nous croquer tout en passant derrière elle ? Déjà compliqué (volontairement), Flem devient très énervant via ces quelques problèmes de gameplay qui sacrifient le jeu sur l’autel du ratage partiel.
C’est réellement dommage, tant Flem est un jeu mignon ! Mais en l’état, les contrôles sont tels qu’on passe vite son chemin. Sa petite durée de vie (seulement 40 niveaux) rend Flem aussi très anecdotique.