Flashing Dots : c’est le nom de l’équipe, passionnée de jeux indépendants, qui nous propose ce concept nommé Remains qui ne paye pas de mine en un petit logo. Pourtant, au delà de ses deux triangles lui servant de symbole, le jeu a beaucoup à offrir. Voici une petite interview de l’équipe et si vous voulez y jouer, le prototype est en ligne !
Bonjour à toute l’équipe. Commençons très simplement : pouvez-vous vous présenter à notre public, histoire de mieux vous connaître ?
Nous sommes une équipe de 4 étudiants originaires d’un peu partout en France et dans le monde (Réunion, Suisse, Nord Pas-de-Calais). On s’est tous retrouvés à Supinfogame, école de Game Design du nord de la France, même si l’un d’entre nous est parti pour Londres devenir Compositeur. C’est bien évidemment sa musique que vous entendez en jeu.
Avez-vous déjà participé à de la création de jeu vidéo en groupe, dans le cadre d’un concours, ou est-ce la première fois ?
Pour certains d’entre nous, c’était la grande découverte mais pour la plupart, ce n’était pas une première fois.
Comment a démarré l’aventure ? C’est vous qui avez contacté les organisateurs ou le contraire ?
C’est nous qui les avons contacté ! Pour tout vous dire, on concourait au départ pour l’Imagine Cup 2015, pour lequel nous n’avons pas été retenus. Mais le projet nous tenait à cœur et nous avons décider de le soumettre au Hits Playtime pour continuer l’aventure.
Parlez-nous de votre projet… Quel est-il et quelles sont ses originalités ?
Il s’agit d’un jeu de ProtAction, va t’on dire. Les contrôles et la caméra sont très similaires à ceux d’un Diablo ou d’un League of Legend et vous devez vous servir de vos pouvoirs pour protéger une stèle le long d’un niveau. Seulement, chaque usage de vos compétences draine l’énergie de cette stèle…
Si vous deviez ne choisir qu’une inspiration parmi tous les jeux que vous aimez, quelle serait celle qui définirait au mieux votre jeu à venir ?
Une seule ? Bon… Ça va paraître étrange, mais ce doit être The Last of Us en terme d’expérience, qui nous a le plus inspiré. C’est quelque chose qu’on a pas vraiment réussi à implémenter, mais on souhaitait instaurer une véritable relation entre le joueur et la stèle, derniers survivants d’une humanité à l’agonie sur une planète étrange et inhospitalière.
Le milieu du jeu indépendant vous est-il familier ?
Bien sur, étant en école de Game Design, la moitié de nos bibliothèque Steam est composée de jeux indépendants (mention spécial à Dear Esther, Proteus et Limbo parmi tant d’autres).
Que pensez-vous de ces quatre dernières années ayant franchement bousculé le milieu AAA du jeu vidéo avec la scène indé ?
Il était grand temps ! Le jeu indépendant à apporté beaucoup de très bonnes idées que les AAA n’iraient jamais pu faire. Après, le discours accusateurs envers ces derniers nous fatigue un peu. C’est facile et on a trop souvent tendance à oublier leurs qualités.
Qu’attendez-vous de ce concours, précisément ? L’apprentissage ? La mise en avant ? Le contact avec les autres équipes ?
Très sincèrement, pas grand chose. L’idée était de nous motiver avec des enjeux et de poser un cadre, avoir des dates butoirs, etc. Si on remporte quelque chose tant mieux, mais l’important pour nous, c’était de parvenir à créer un jeu. Et on a réussi, sur notre temps libre, a produire quelque chose.
Vous êtes élèves dans une école de jeu vidéo. Pouvez-vous davantage nous décrire votre rythme d’étudiant, pour les plus jeunes qui voudraient suivre votre exemple ?
Le rythme est élevé, on ne vas pas se mentir. Ça serait probablement insoutenable si nous n’étions pas passionnés par notre travail, ce qui heureusement est le cas. Qui plus est, nous n’avons pas eu de temps alloué pour participer à ce concours, ce qui corse grandement les choses.
Quel moteur et outils utilisez-vous, exactement ?
Nous avons fait le jeu sur Unity 5 et nous avons utilisé toutes sortes d’outils comme Photoshop Le , 3DS Max, beaucoup d’encre, de papier et DropTask pour la gestion de projet.
Et à quoi vous jouez pour vous détendre entre deux séances de travail acharné ?
Quand on a le temps, ce qui est assez rare, on dispute quelques parties de Hearthstone ou d’Alto’s Adventure, comme beaucoup d’autres on a eu la hype Hotline Miami 2 et plus récemment, c’est The Witcher 3 et Blades of Brim qui mets à mal notre productivité.