Dire que le premier opus est un succès, c’est un euphémisme. Remake totalement moderne du premier X-Com de notre enfance (UFO: Enemy Unknown ou X-COM: UFO Defense selon les régions), Enemy Unknown a remis au gout du jour le tour par tour avec talent et respect des fans de la première heure. Ce second opus surfe forcément sur le succès du jeu (toujours au top sur Steam même après trois ans d’ancienneté) et tente l’approche simple du… « le même, mais avec des choses en plus ». A la Gamescom, c’est simple, on ne nous a même pas montré de gameplay de combats. Au centre de la présentation, il y avais la base, l’Avenger. Un vaisseau volant mi-humain, mi-alien…
Oublions les combats un instant, comme ce fut le cas à Cologne. Penchons nous davantage sur cette base dans laquelle vous allez tout planifier. Désormais, elle est bien plus ample que dans le premier opus et ressemble à un tunnel de plusieurs grandes salles, chacune ayant son importance. Vous y trouverez des personnes importantes : un scientifique, un docteur, un général, etc. Tout cela était déja présent dans le premier opus mais cette-fois, cela amène à davantage d’options. Des options de recherche tout d’abord, avec des directions à prendre beaucoup plus complexes. Mais aussi en terme de personnalisation des équipes. Au de là de pouvoir choisir les couleurs, le faciès et tous les artifices visuels dont, soyons francs, on se fiche pas mal sur le terrain, il sera désormais possible d’entraîner les troupes et de leur donner une classe spécifique. Là aussi, une sorte de « branche d’évolution » à bien choisir, en oubliant pas de créer une équipe variée en termes de spécialités.
Point de vue personnalisation visuelle, tout de même, il faut avouer que les amateurs d’armes roses et moches seront ravies : tout est personnalisable sur nos agents de terrain et leur équipement. Beaucoup s’en ficheront éperdument, mais cela à son intérêt pour certains. Mais en terme de réelle phases de gameplay intéressantes, on peut noter la présence d’une carte du monde beaucoup plus dynamique et intéressante. Vous y poserez vos bases, bougerez votre Avenger d’un point à l’autre, enverrez des troupes et irez combattre à partir de celle-ci. En clair, c’est encore une fois « le premier jeu, mais avec de petites choses en plus ». On espère quand même qu’au final, il aura davantage à proposer que de simples ajustements et possibilités de customisation esthétiques.
Même s’il se contente de proposer la même chose que le 1, je serais aux anges ; c’était tellement génial que ça me suffirait.
Bien sûr, s’il nous offre en plus de plus grandes possibilités de gestion et de tactiques, je ne vais pas me plaindre !