Etant en avance à mon rendez-vous (histoire de discrètement glisser que Skywilly m’a filé un mauvais planning…), j’ai pu profiter de ma petite demi-heure d’attente pour tester un jeu non prévu sur mon agenda extrêmement surchargé. Je me glisse donc dans le stand et souris à la main, me voilà aux commandes d’un point & click plutôt glauque dont le héros est un clown des plus flippants.
Côté gameplay les bases sont là, on récolte des objets un peu partout, on discute avec des habitants du coin et on tente de les aider. Aucun texte cependant, les différentes émotions, les désirs et les besoins des personnages sont tous exprimés via des pictogrammes. Une façon ingénieuse d’y gagner en localisation mais aussi de garder un rythme plus vivant à un genre parfois trop alourdi par le texte. On ne communique d’ailleurs pas avec les autres personnages, pas de choix multiples, pas de questions, on interagit seulement en leur donnant des objets et surtout en leur faisant des câlins.
Mais ce qui fait la particularité du jeu c’est avant tout son ambiance glauque dans un univers tout en pixels. Beaucoup diraient que cette sensation vient du fait que l’on contrôle un clown mais l’univers entier qu’il s’agisse des personnages, des décors ou de la musique vous donne cette sensation de mal-être étrange. C’est une ambiance difficile à expliquer, proche des cauchemars que l’on peut faire ou rien n’est flippant pour autant, on se réveille un peu vaseux avec un poids sur le bide et une espèce de nausée sans trop savoir pourquoi. Dropsy, sans pour autant vous filez l’envie de rendre votre petit déjeuner, reproduit quelque peu cette sensation et pourtant la démo du jeu encore « Work In Progress » donne envie d’en savoir plus, de découvrir cet univers et de savoir si le jeu nous tiendra en haleine avant que la magie ne fasse plus effet… Réponse début Septembre.