Mad Max, le jeu vidéo, n’aura pas grand chose à voir avec le film. Il n’en sera pas une adaptation. Il s’agira donc d’une histoire complètement originale qui apparemment tournera non pas autour de la recherche d’un lointain paradis perdu, mais d’un V8 avec tous ses chevaux et ses poneys légendaires.
Dans le jeu, c’est donc la voiture qui jouera un rôle central. La mécanique hurlante de notre quatre-roues sera de première importance. Sur ce hands on, j’ai pu essayé la bête rugissante pendant environ une demie-heure. Honnêtement, c’est peu pour un jeu, qui d’après ce que j’ai cru comprendre, fera dans les dizaines d’heure. Néanmoins, cela fut suffisant pour en parler côté jouabilité.
De ce côté-là, ma première impression fut plutôt bonne. Juste avant, j’ai installé des pics de partout sur mon véhicule, puisque la démo a démarré sur une session de customisation de mon Magnum Opus, pour en faire la voiture post-apocalyptique de mes rêves. Le véhicule manette en main donne une impression de véritable lourdeur sans être indigent dans sa conduite. Il a un certain poids qui se ressent assez bien sans pour autant devenir un boulet quand il s’agit de tourner ou d’effectuer un léger straff sur les côtés pour défoncer l’ennemi nous submergeant.
Bien que ce soit les gars qui soit derrière Just Cause, Mad Max ne devrait pas normalement bénéficier du même gameplay aérien. D’où ce sentiment renforcé que tout sera fait pour vous faire garder les yeux sur la route. Les ennemis vous foncent dedans provoquant tôle froissée, dégâts en pagaille et ralenti dramatisant l’impact.
Alors que la ligne d’horizon n’adresse qu’un paysage désertique à perte de vue, ma caisse avance à vive allure, accompagné que je fus d’un second passager qui sera notre mécanicien et aide en combat véhiculé. Je multiplie les coups de fusil à canon scié sur les ennemis qui ont eu l’audace de se jeter sur mon pare-brise. Tandis que mon second me permet de les harponner à la façon des War Boys dans Fury Road.
C’est alors que la démo touche à sa fin que j’arrive enfin à une forteresse habitée par des mecs du genre hargneux et peinturlurés. L’un d’entre eux me fait face sans pour autant m’attaquer. Cette fois je suis à pieds pourtant. Il me menace verbalement un couteau à la main. Je ressors mon canon scié pour lui coller une bastos façon Indiana Jones. J’aurai aussi très bien pu remonter dans ma bagnole, le harponner et le traîner derrière moi comme je l’ai fait auparavant avec un de ses frères.
A côté de tout ça, il y a une légère couche jeu de rôle qui vient se greffer sur Max et cie. Il faudra, une fois n’est pas coutume, ramasser des ressources nécessaires pour améliorer Maxou et sa caisse. Les armes à feu seront aussi à utiliser avec parcimonie, car les cartouches se veulent rares. En bref, Avalanche a voulu intégrer quelques éléments de survie à son jeu pour coller au mieux à l’esprit de la franchise. Jeu en monde ouvert oblige, on y trouvera aussi les obligatoires remplissages à débloquer. La petite tour à renverser à coup de câble attaché à la voiture en témoigne.
Il est encore difficile de dire où veux en venir ce Mad Max. Sur les bons points, le jeu a vraiment une belle gueule principalement pour son décor d’un exotisme mortifère. La Magnum Opus customisable à l’envie (autant que Max lui-même par ailleurs) fut très agréable à conduire ce qui est réjouissant quand on se rappelle l’inutilité des véhicules dans Just Cause 2, en partie du fait qu’ils n’étaient pas intéressants à conduire. D’ailleurs les combats en voiture ont un très bon feeling en espérant qu’ils tiennent la distance sur toute la longueur du jeu en évitant trop de se répéter, en offrant par exemple la même créativité destructrice et jouissive des précédents jeux d’Avalanche.
Il reste beaucoup d’incertitudes, certes. Pour autant, ce premier contact aura été réjouissant de mon côté. Je ne sais pas si c’est ma confiance en Avalanche studio et sa capacité de nous offrir un jeu assez dingue comme en atteste leur pédigrée, avec en plus la caution de l’univers Mad Max derrière. L’avenir nous le dira. Mad Max le jeu vidéo sort le 01/09 sur toutes les consoles next-gen et pc.
Super je viens d’acquérir le jeu cet après midi en édition ripper. Pour le moment c’est du régal. L’atmosphère est magnifiquement retranscrit la prise en main immédiate et simple. Un monde ouvert, désertique mais à la fois diversifiée et remplie de quète. Graphisme agréable mais brouillon je trouve parfois exemple du mécano bossu sur les cinématiques (PS4) la carte est immense. Dommage qu’il n’y ai pas de VF. Ca promet une nuit blanche.