Pendant ma session de Dropsy mon attention fut perturbée par des noms évocateurs juste derrière moi. Essayez donc de prononcer « Street of Rage » et « Final Fight » à 2 mètres d’un rétrogamer et vous verrez qu’il ne peut résister à cet appel et s’intéressera forcément à vos paroles. J’ai donc volé le rendez vous de Skywilly pour retourner dès le lendemain au stand Devolver afin d’assouvir ma soif de Beat them’all.
Mother Russia Bleeds se présente donc comme le successeur des sagas cités ci-dessus. Certes le Beat them’all est revenu sur le devant de la scène avec d’excellents titres comme « Castle Crashers » ou « Scott Pilgrim VS The World » mais on est loin de l’ambiance mal famée des titres des années 90. Alors ici, retour dans les ruelles mal fréquentées, les boites de nuit, la drogue et les pu… enfin vous voyez ce que je veux dire. La drogue est justement au cœur du jeu, puisqu’elle servira vous soigner ou à passer en mode berserk quelques secondes. Et puisque vous combattez une armée à peu près aussi camée que vous autant en profiter pour récupérer votre dose sur les corps de vos ennemis. En effet lorsqu’un de vos adversaires convulse au sol vous pouvez récupérer de quoi remplir votre seringue, ou si celle si est déjà pleine tout simplement lui exploser le crâne. De même en chargeant votre coup, ou en mode berserk, le cerveau de vos ennemis volera en éclaboussures, une technique à modérer car il faudra penser à entretenir votre stock de came en « récoltant » quelques survivants.
L’ambiance est gore à souhait entre les crânes explosés, les espaces sombres et les nombreux cadavres qui bien sûr ne disparaissent pas une fois inutiles. Ajoutez à cela une touche de porno avec des nichons discrètement glissés dans le décor (Si si, j’ai bien vu la demoiselle au vestiaire de la boite de nuit, elle n’est pas en topless non, elle porte de splendides bretelles de cuir qui encercle à merveille sa poitrine). Mais pour permettre une telle débauche il faut bien sur styliser le tout dans un amas de jolis pixels et une direction artistique bien réglée. Car avec de jolis pixels bien organisés on peut se permettre toutes les horreurs du monde.
Dernier point mais pas des moindres, la difficulté semble bien dosée. Pour avoir joué en mode facile avec d’autres joueurs je n’ose imaginer le mode difficile en solo, et pourtant rien ne semble inabordable. A l’ancienne, il faudra certainement apprendre les niveaux pour pouvoir se farcir de la racaille accompagné de quelques potes dans une canapé et faute de drogue (parce que c’est mal m’voyez), quelques bières.
Excellent titre…Scott Pilgrim… Wat !§?