Je dois avouer que mes connaissances sur l’univers de Warhammer sont assez générales et pas forcément très pointues. Et pourtant, si je n’en connais la surface, parmi mes plus grosses attentes de la Gamescom ont été sur les deux seuls titres basés dessus que j’ai eu personnellement l’occasion de tester.
Vermintide est l’un d’entre eux. Ce dernier prend place durant The End Times, ou la Fin des Temps, période apocalyptique dans le monde de Warhammer. La menace directe prendra ici la forme de Skaven, des hommes-rats particulièrement féroces qui vivent dans un réseau souterrain très étendu sous toutes les régions du monde de Warhammer.
J’ai eu droit pour l’occasion à une session de jeu sur pc avec deux autres collègues journalistes tchèques et un des développeurs. Vermintide ne nous cache pas qu’il tire son inspiration du jeu culte de Valve, Left 4 Dead. Une très bonne inspiration si vous voulez mon avis. Le concept est donc le même. Jusqu’à quatre joueurs évolueront ensemble dans un mode coopératif pour dézinguer du rat géant en pagaille.
Cette première incursion m’a permis d’observer l’auberge de départ. Ce lieu pacifique est l’occasion de faire le plein de munitions, de se requinquer ou de changer son équipement avant de choisir une mission sur la carte. Au total est prévu 13 cartes pour le lancement du jeu. Fatshark, le développeur, prévoit de sortir des dlc par la suite. Si on imagine quelques uns gratuits pour remercier la communauté si le jeu marche bien, d’autres seront forcément payants. Mais avec une particularité à la manière du système économique de Payday 2. C’est à dire qu’il suffira qu’un seul des joueurs possède le dlc en question pour que les trois autres en profite le temps d’une partie (on imagine que cela concernera uniquement de nouvelles cartes, et pas tous ce qui serait purement cosmétique).
Donc me voilà dans une partie accompagné de trois compagnons. Je suis tombé pour ma part sur le nain guerrier armé de sa hache et d’un fusil à double canon. La classe totale, donc je n’ai pas à me plaindre. Mes alliés ont chacun un des quatre autres personnages qui seront disponibles à terme dans le jeu. L’un est un elfe archer, l’autre une puissante magicienne et le dernier un chasseur de sorcières. Le cinquième larron non sélectionné est un soldat de l’empire.
L’occasion est trop belle pour ne pas admirer le joli niveau de détails sur les personnages. Que cela soit la côté de maille de mon nain ou son sac à dos qui bouge au grès de mes mouvements, Vermintide part avec un à priori positif sur sa plastique. Tout en tournant admirablement bien dans son ensemble, même si je ne sais pas ce que nos pcs pouvaient contenir comme matériel. Pour le coup, Fatshark nous précise qu’ils ont développés ce jeu sur le Stingray, un nouveau moteur 3D développé par Autodesk (Sketchbook, Maya, 3ds Max, etc). Le résultat est en tout cas pas mal du tout.
Notre partie se poursuit donc sur un carte dans une difficulté assez simple en fin de compte. A terme, il y a plusieurs niveaux de difficultés. Mais pour les besoins de la démonstration, on a pu frayer notre chemin sans trop de difficultés même si quelques vagues furent plus costaudes que d’autres. La sensation d’être submergé est en ce sens similaire à Left 4 Dead ce qui est un compliment à mes yeux. Il y a forcément quantité de monstres de bases avec de temps à autres des Skaven aux capacités très spéciales. Tout le bestiaire n’étant de toute évidence pas présent dans cette démo, mais vous aurez compris l’idée.
Comme dans le jeu de Valve, les vagues d’ennemis seront aléatoires et infinies dans le but de pousser les joueurs à toujours avancer. Par moment, il sera quand même nécessaire d’accomplir divers objectifs avant de pouvoir accéder à la sortie du niveau. Pour ce qui est du combat, Vermintide reste relativement facile à prendre en main. Il peut effectuer un esquive à gauche ou à droite par exemple. En plus de l’attaque de base, il y un coup chargé forcément plus puissant et la possibilité de porter un coup repoussant l’ennemi mais utilisant une sorte de barre d’endurance qui se recharge lentement.
On est pas loin du coup des sensations en combat de jeux tels que Dark Messiah ce qui est un bon point. La première qualité que j’ai pu retenir de Vermintide, en plus de sa direction artistique qui m’a vraiment plu et de son potentiel de fun à plusieurs, c’est la qualité de sa jouabilité. Mon nain guerrier se manipulait avec aisance. Une fois ses contrôles de base compris, ce fut un véritable plaisir que de jouer avec. On rentre du coup très facilement dans la partie.
Fatshark joue gros avec Warhammer Vermintide. Le studio suédois n’est pas épaulé par un quelconque éditeur de renom. Ils ont investi leurs propres deniers dans ce projet ce qui est forcément risqué pour un studio de taille modeste. Cette rencontre avec l’un des développeurs fut en tout cas enthousiasmante tant on pouvait sentir son investissement dans ce projet.
Warhammer Vermintide bénéficiera dans un premier temps d’une beta sur pc dans les semaines/mois à venir avant sa sortie définitive.