Parmi les nouveautés de cette Gamescom se trouvait le pavillon Italien, j’y avais rendez-vous un matin et j’espérais en profiter pour goûter un succulent cappuccino. Mais c’est surtout le jeu que j’ai testé là bas qui m’a le plus réveillé. Le titre prend place dans un univers futuriste et vous y incarner un personnage chargé de débarrasser l’univers de méchants envahisseurs.
Certes le scénario est très basique mais Zheros est un beat them’all, un genre plus connu pour son gameplay que pour ses scénarios. On traverse ainsi des niveaux du point A au point B en dézinguant des ennemis au corps à corps, mais aussi à coup de gros flingues du futur et même parfois de méchas surpuissants. Ces éléments apportent de nouveaux mécanismes face aux classiques du genre, on doit ainsi jouer du bouclier pour stopper les projectiles ennemis, leur envoyer quelques tirs dans la tronche puis leur foncer droit dessus pour les achever à la main. Pour ce qui est du mecha c’est un peu le god mode du jeu, rayon laser géant sur le ventre et lance-roquette dans le dos, vous pouvez oublier toute délicatesse.
Si le Beat them’all est un genre sur le retour, peu de jeux ont en revanche pris le pari de la 3D. En effet ici pas de vieux pixels, pas de style cartoon mais une modélisation des personnages en 3D et surtout un espace de jeu lui aussi sur 3 axes. La caméra à mi-chemin entre vue du dessus et position rasante est idéalement placée et permet de ne pas rater une miette de l’action.
Le jeu est bourrin, dynamique, jouable à 2 et on y trouve des gros boss, bref tout ce qu’on aime. Reste à voir ce que donnera la version finale du jeu, le Beat them’all étant un genre facilement sujet à la répétitivité et à la lassitude.