Développé par Awfully Nice Studios, un studio indépendant autrichien fondé par deux anciens de chez Blizzard, The Bug Butcher est une sorte de Super Pang sous stéroïdes. Pas de ballons et de lance-grappin par ici, mais un blaster et des bouts d’aliens volant dans tous les sens !
Sus aux aliens
Vous êtes envoyé sur la planète Zoit pour défendre un laboratoire de recherches contre une invasion alien. Votre but est de nettoyer chaque salle jusqu’à ce que le bâtiment soit totalement décontaminé et les scientifiques en sécurité.
Le gameplay est très clairement orienté arcade avec une touche pour tirer (uniquement vers le haut), une touche pour dasher et une dernière pour activer les pouvoirs spéciaux que vous récupérez par moments dans les niveaux (gel, laser, missiles…). Les monstres attaquent par vagues et se séparent en deux à chaque fois que vous leur tirez dessus jusqu’à exploser lorsque les fragments sont assez petits.
The Bug Butcher comporte 24 niveaux répartis en 4 mondes apportant chacun une difficulté supplémentaire : des portes énergétiques bloquant les déplacements dans le second, des plates-formes horizontales bloquant les tirs dans le troisième et une sorte de presse au centre du quatrième qui s’abaisse à intervalles réguliers, rendant risqués les mouvements d’un bord à l’autre de l’écran. Chaque transition entre les mondes s’effectue via un ascenseur qui ajoute lui aussi de « bonnes » surprises, comme des flammes sur les côtés.
Scoring, level up et difficulté
Pour s’adapter à tous les joueurs, trois difficultés différentes sont proposées. En facile vous bénéficierez de 8 vies pour terminer un niveau, 4 en normal et une seule en difficile. Vous récupérerez au fur et à mesure des pièces d’or pour améliorer votre équipement de base. Vous pourrez augmenter votre cadence de tir, booster les dégâts de vos pouvoirs, acheter un passif (première blessure ignorée, plus de temps pour vos combos…) et ainsi de suite.
Pour nous donner envie de rejouer les niveaux déjà terminés, chaque stage propose trois paliers de réussite (une, deux et trois étoiles en fonction du score) ainsi que d’un objectif de combo. Le système de combo est très simple, il s’incrémente d’un à chaque alien divisé et vous disposez de quatre secondes (six avec le passif dédié) pour en éliminer un autre avant qu’il ne retombe à zéro (ce qui se produit également si vous vous faites toucher).
Les premiers mondes ne posent pas vraiment de problème, mais à partir du troisième vous devrez refaire plusieurs fois certains niveaux si vous souhaitez obtenir les trois étoiles. Bon, pour être honnête, une fois votre personnage maxé, ce n’est pas si difficile que ça.
Avis final
Non seulement le jeu est beau (une 2D bien colorée) mais il est en plus très bien animé. Pour pinailler, je pourrais dire que les décors sont un peu fades comparés au reste mais ça contribue à rendre l’action parfaitement lisible.
Le personnage répond parfaitement et le jeu a un dynamisme incroyable. Le fait de pouvoir dasher permet de passer rapidement d’un groupe d’ennemis à un autre pour boucler très rapidement les niveaux et obtenir des points bonus supplémentaires pour essayer de se hisser en haut du classement en ligne.
Les niveaux s’enchaînent très bien et une fois le jeu lancé, il est dur de s’arrêter… et c’est d’ailleurs actuellement son seul défaut, on boucle trop rapidement tout le contenu. La version finale apportera un monde supplémentaire, un mode deux joueurs (où vous devrez apparemment combattre votre ami) et un mode infini, mais pour le moment c’est un peu léger.
Les mondes sont par contre assez variés et apportent chacun une subtilité au gameplay de base. Les développeurs ont par ailleurs réussi à créer un bon nombre d’aliens aux comportements différents dont certains (les sortes d’araignées) vous ignorent pour s’attaquer directement aux scientifiques et vous obliger à venir les libérer très rapidement.
Je ne vais pas vous le cacher, j’attends maintenant avec impatience le contenu supplémentaire pour me jeter dessus. Le premier jeu d’Awfully Nice Studios est bien parti pour être une réussite totale !
En parlant de Super Pang, j’ai hâte de poser mes paluches sur la version de Dotemu.