Découvert à la Gamescom lors de l’interview de son créateur, Niels Koopmans, Lumini s’est montré intriguant et avait l’air plutôt joli. Petit jeu sans trop de violence, Lumini est une assez bonne surprise mais aura malheureusement bien du mal à sortir de la marée de jeu de cette rentrée.
Un luminou, des lumini
Au commencement, Lumini nous demande de diriger une petite créature violette, qui ne peut pas faire grand-chose si ce n’est récupérer des petites fleurs-lumières. Très vite, on arrive à une sorte de monument, qui transforme les lumières précédemment amassées en autres Lumini. Des violets, mais aussi des rouges, des bleus, et des jaunes. Chacun d’entre eux possède sa propre spécialité, à savoir respectivement l’attaque, la vitesse, et une plus grande portée pour acquérir les lumières. On arrive assez vite à une masse importante de petite créature à condition de ne pas s’en faire manger.
Le monde de Lumini est mignon, calme, parfois grand voire impressionnant, souvent petit, mais pas toujours amical. D’autres créatures vivent dans cet univers et elles ne vous voudront pas que du bien, les Lumini étant apparemment en bas de la chaîne alimentaire. Il faudra veiller à ne pas se faire manger ou attaquer, car il est même possible de perdre une couleur entière de Lumini. La masse s’agrandit à chaque rencontre avec un édifice, mais si tous les Lumini d’une couleur ont été anéantit, ils sont perdu pour toujours.
Des lumini pas si petits
Bien que très vulnérables, les Lumini peuvent évoluer. Des objets cachés permettent d’augmenter une des couleurs, boostant alors leurs capacités. Sans non plus devenir des machines de guerres, vos petites créatures deviennent plus grosses et graphiquement plus travaillées. D’autres éléments sont à trouver, parfois difficilement, pour débloquer des bonus tels que des artworks. Pour progresser dans le monde, le Lumini devront parfois se séparer (en 2 groupes) afin de résoudre une énigme.
Rien n’est jamais très difficile, si ce n’est garder la population violette qui n’a pas de compétence spéciale. Lumini se veut relaxant, avec une ambiance calme, à travers ses musiques et ses décors. Le monde dans lequel on progresse change, bien que l’on se retrouve assez souvent dans des petites caves. Dommage, car les endroits un peu plus ouverts sont réellement beaux. Dommage également concernant la caméra qui est trop rapprochée de la masse de créatures. On ne peut donc pas souvent profiter entièrement des jolis espaces ou voir tous les chemins qui s’offrent à nous.
Pour ceux qui n’aiment pas les jeux calmes, il suffit de finir le jeu pour débloquer le mode difficile, qui demandera un peu plus de challenge sans pour autant être insurmontable. A peine deux heures suffisent à compléter le jeu, mais permettront de vous détendre après une dure journée (sauf si vous préférez le mode difficile). Le plus gros challenge restera d’emmener la totalité de vos Lumini au bout du monde.