Project Daedalus/The Long Journey Home était le projet secret que Daedalic voulait nous présenter cette année. A la tête de cette présentation, un de ses développeurs très enthousiaste à l’idée de nous montrer son bébé malgré une fin de Gamescom fort épuisante. Il nous prévient que ce que nous allons voir est encore loin d’être terminé. L’interface est par exemple très rudimentaire. Je me suis donc efforcé de faire preuve d’imagination et de passer outre.
C’est un jeu de plus qui prend l’espace pour thème me suis-je dis. Ensuite, c’est peut-être la fierté affichée de son développeur, ou sa fausse tenue de cosmonaute/astronaute/spationaute, mais je me suis pris d’affection pour Project Daedalus. On vous mettra entre les mains de destins de quatre astronautes sur le point de faire le premier saut dans l’espace de l’humanité. Et forcément, comme c’est souvent le cas, l’expérience va mal tourner et projeter nos malheureux très loin quelque part dans la galaxie avec un vaisseau aux nombreuses avaries.
Dans un espace intersidéral entièrement généré aléatoirement forcément, vous devrez jouer au petit bonheur la chance pour récolter suffisamment de ressources pour réparer ce qui reste encore en place dans votre vaisseau spatial et espérer refaire un voyage vers votre planète Terre adorée. Dans l’espace, personne ne vous entendra pleurer sur votre moteur en mauvais état. L’exploration se fait de façon très libre en sachant que chaque déplacement de plus ou moins grande importance consommera forcément plus ou moins de carburant. Le reste n’est fait que de découverte et de rencontres.
Vous ne serez jamais seul dans l’espace, et parfois, des espèces aliens bien plus évoluées que vous vous forceront le respect sous peine d’en pâtir. L’exemple montré dans la démo était une race alien relativement pacifiste ce qui n’était pas plus mal vu la taille disproportionnellement supérieure de leur vaisseau à celle du notre. Le système de dialogue était encore très rudimentaire, lui aussi, dans cette version encore peu avancée du jeu. Les dialogues vous permettront d’entrer en contact avec un autre vaisseau/espèce et tenter d’établir un quelconque lien. Heureusement pour nous, cette fois-ci nous avons été pris en amitié et nos nouveaux amis nous ont permis d’obtenir un objet utile pour réparer notre engin spatial.
Petit détail intéressant, il sera possible d’utiliser la force centrifuge d’une planète, qui vous savez tourne sur elle-même, pour ainsi profiter d’un élan et se projeter dans une direction donnée sans user de trop de carburant. Ce n’est pas grand-chose, mais cela donne une idée de l’état d’esprit de Project Daedalus. Au niveau des graphismes, il y a encore peu à dire. L’espace y est grand, noir et rempli d’étoiles. Logique je sais, mais c’est de façon très sommaire et sobre qu’il s’est présenté à nous. On attendra la fin de son développement de ce côté-là, même si je dois avouer que les atterrissages sur les planètes étaient forts mignons à regarder.
Lorsque l’on atterrit sur la terre plus ou moins ferme de ces astres plus ou moins remplis de vie, on passe à une vue en deux dimensions à scrolling horizontal. Parfois, en contrepoints, on peut observer au fond un ou plusieurs soleils, ou encore des lunes lorsque la nuit arrive. C’est d’une simplicité graphique efficace et pourtant tellement beau à la fois. L’atterrissage est délicat, notre vaisseau n’étant de toute évidence pas toujours très simple à manier. Une fois au sol, il sera ainsi possible de déployer une foreuse afin de sonder ces terres pour en récolter de précieux minéraux et autres ressources. Bien évidemment, plus on ira forer profondément, plus de risques on encourra.
Project Daedalus, c’est une sorte de FTL en temps réel qui se la joue « Seul au Monde » mais avec quatre astronautes. Il est encore un peu trop brut pour pouvoir dire ce qu’il a réellement dans le ventre sur la longueur. Mais en l’état, il a tout de même réussi à réveiller mon imagination et à bousculer mon intérêt pour lui. Il arrivera sur nos machines de bureau en Early Access sur Steam quelque part dans la première moitié de 2016. En attendant, je le mets sur ma liste d’attente.