Perdu en haut de la tour Skyhill, un homme dans son penthouse grand luxe se retrouve seul tandis que la troisième guerre mondiale a éclaté. Ce qu’il serait advenu de l’humanité semble incertain tandis que des créatures étranges envahissent les étages de son immeuble. Un à un, il devra les parcourir dans l’espoir d’en sortir.
Skyhill est un mélange peu orthodoxe entre le jeu de survie, avec ce que cela comprend de gestion des ressources, et le point and click, avec ce que cela implique de clics et de narration. S’il repose sur de l’aléatoire, le jeu vous emmènera découvrir dans chacun de ses étages des morceaux d’histoire qu’il ne tient qu’à vous de trouver. La vue est en 2D et nous montre le bâtiment de côté.
Chaque étage est matérialisé par deux appartements et les cages d’escalier et d’ascenseur. Il n’est cependant pas possible d’utiliser ce dernier pour se rendre directement au rez-de-chaussé. Survie oblige, il sera nécessaire de trouver de quoi se soigner ou se nourrir. Notre personnage n’étant qu’un être humain bien frêle, explorer un appartement implique la possibilité de tomber sur un ennemi, que cela soit un autre humain ayant perdu visiblement les pédales, armé de son couteau, ou de créatures d’apparence macabre et très dangereuse.
Les combats se font avec l’aide de ce que vous aurez pu trouver ou à défaut avec vos poings. Leur fonctionnement est assez simple. Il sont un mélange de chance et de stratégie très basique. Il est possible de porter des coups sur trois parties du corps bien distinctes ayant des taux de réussite variables. Toucher la tête sera ainsi plus difficile mais fera beaucoup plus de dégâts. Du fait que ces rencontres sont totalement aléatoires, il est difficile de se sentir prêt pour l’attaque. On doit souvent faire dans l’urgence et avec les moyens du bord, en espérant trouver ensuite de quoi réparer sa vie.
La structure de l’immeuble est telle que chaque étage est donc formé de trois cases. Skyhill ressemble à s’y méprendre à un jeu de société en solitaire dans lequel on déplace notre pion. Le principe du jeu semble reposer sur deux éléments d’importance plus ou moins équivalente : la chance se matérialisant sous la forme du fameux lancer de dés invisible, et la gestion de ressource. Au passage, il vous appartiendra de vous investir dans les morceaux d’histoire que le jeu tentera de vous raconter.
Skyhill est un jeu très sympathique qui mérite qu’on y revienne dessus en profondeur avec son atmosphère pesante et sa facilité de prise en main. Il devrait sortir sur Steam en octobre de cette année.