Sur le stand de l’éditeur Deck13, j’ai eu le plaisir de découvrir Crosscode, qui compte aisément parmi mes préférés de la Gamescom. Autant vous l’avouer de suite, ce mélange entre Zelda et Secret of Mana est nerveux à souhait en vous mettant aux commandes d’une super héroïne aux pouvoirs assez explosifs, qui devra affronter une horde de bad guys tout en résolvant des puzzles. Avec ses airs de Kusanagi (Ghost in the Shell), elle nous embarque dans un récit de science-fiction qui promet d’être plein de surprises. On nous y promet action et réflexion, des pouvoirs à débloquer ainsi qu’une multitude de quêtes.
La démo à laquelle je me suis essayé comprenait trois parties principales, donnant une petite idée de ce à quoi on peut s’attendre, une fois le jeu terminé. La première partie était l’occasion de se rendre compte de la fluidité et de la réactivité de son héroïne. Les premières rencontres avec l’ennemi furent l’occasion de tester un peu le système de combat, dont le maniement est très proche d’un Link survitaminé.
Elle se défend aussi bien en combat rapproché qu’à distance tandis que je relâche une sorte d’attaque ultime histoire de nettoyer l’écran. Évidemment, cette surpuissance est là pour les besoins de la démo. Dans le jeu normal, elle gagnera ses pouvoirs comme dans un RPG, en les débloquant au fur et à mesure.
La seconde partie s’attardait sur le type d’énigmes auxquelles on pourra s’attendre. Ces phases mettront votre sens de l’observation et votre réflexion à contribution. Le puzzle qui me fit face reposait sur différents éléments de décors de forme triangulaire. Il fallait tirer sur ces triangles, à l’aide d’un pouvoir spécifique, de façon à ce que cette attaque ricoche sur le bouton final ouvrant une porte ou activant une plateforme mouvante. Amusant.
La dernière partie, et non des moindres, me mettait face à face avec le boss de circonstance. Il n’était pas excessivement difficile une fois ses patterns compris, tout en mettant à contribution ma capacité à utiliser au mieux les compétences de la demoiselle, notamment son esquive qui m’aura sauvé bien des fois.
Le feeling manette en main de Crosscode le rend au moins aussi agréable à manier qu’un Zelda en plus rapide et dynamique. Son graphisme façon 16-bits est détaillé et très influencé par l’animation japonaise. En l’état, Crosscode est vraiment très plaisant à prendre en main. On le jugera sur la longueur lorsqu’il sera terminé, mais pas avant le deuxième quart de 2016 visiblement, tandis qu’il est déjà disponible en Early Access sur Steam pour une quinzaine d’euros. Si vous hésitez à débourser cette somme, testez la démo avant. En attendant, je le range du côté de mes coups de cœur.