Avec la sortie de l’Oculus Rift et des autres casques de réalité virtuelle, il était normal de voir arriver toute une blindée de jeux qui en tirent parti. Mais quand ceux-ci jouent la carte de la démo technologie à prix fort, on a le droit de râler non ? En tous les cas, moi, je vais le faire pour vous…
Il était une fois… La vie !
Vous êtes dans un futur totalement dingue où des I.A vous dirigent dans le corps humain pour le soigner d’un virus. En vue à la première personne, vous êtes dans votre véhicule et devez collecter des bonus de vitesse et de l’énergie, tout en évitant les zones rouges vous ralentissant. Chacun des trois niveaux du jeu (en plus du tutoriel) vous proposera plusieurs étapes, une course à chaque fois, poursuivi ou non par le virus dont il est question. Et c’est tout !
Assez creux, avec une voix I.A générée par le premier robot internet trouvé, InCell VR ne fait pas franchement une belle impression. Pourtant, il est vraiment beau ! Totalement irréaliste, avec ses couleurs vives, ses feux d’artifices de gènes et de cellules, InCell VR est évidemment un beau spectacle, surtout pour ceux qui le parcourront au casque.
Après la balade, rien.
Mais après la balade, que peut-on en tirer ? Pas grande chose, voire rien en fait. Jouable en bougeant la tête de gauche à droite ou avec une simple manette, InCell VR est une énorme coquille vide, une réelle démo technologique à lancer en salon pour « montrer les possibilités d’un casque de réalité virtuelle ». Mais en termes de jeu, en termes ludiques ? C’est le vide total, l’absence totale d’intérêt et donc, un achat pas du tout justifiable.
Même pas cher, même bradé, quel est son intérêt ? Le voyage ne raconte rien, se répète toujours, ne propose vraiment rien de nouveau à part la possibilité de « casser » des zones rouges pour se frayer un chemin. Bref, à part trois niveaux aux difficultés très différentes (mais pas du tout infranchissables), InCell VR ne tente même pas de faire durer le plaisir. Dix minutes suffisent à ne plus en avoir envie.