J’adore quand les jeux viennent de nulle part et me surprennent. C’est le cas de ce Devil Daggers, d’abord repéré grâce à un hashtag dédié sur Twitter, avec des scores minuscules suivis de cris de joie des joueurs. Mais quel est ce jeu que je ne connais point ? Attention, le découvrir c’est vouloir y jouer. Préparez vos petits euros…
Les portes de l’enfer
Devil Daggers est un FPS. En tous les cas, il en a la vue et le gameplay. Vous démarrez dans le noir : un halo lumineux entoure une dague flottant et ne demandant qu’à être ramassée par votre avatar. Vous la prenez et c’est alors que la partie commence, sur un fond de sons effrayants et absolument pas mélodieux. D’énormes générateurs de monstres apparaissent. Le marron, le noir, le gris, ces couleurs se mélangent pour vous proposer une atmosphère très inconfortable. Le but est alors d’exploser les ennemis en laissant appuyer votre clic gauche (en mitraillette) ou en un clic bien senti (façon shotgun).
Des cranes très classiques vous poursuivent et servent d’ennemis de base. D’autres cranes plus menaçants et cornus prennent de la vitesse et devront être vos cibles premières. Quand vous explosez ces carnes à cornes, vous avez souvent le droit à une gemme rouge à ramasser. Au bout de dix gemmes, votre dague s’améliore et vos tirs sont plus rapides et puis puissants. Sauf que voilà… Il vous faudra plus d’une demi-dizaine d’heures de jeu avant de réellement gérer ce ramassage de gemmes. Avant, vous allez mourir. Beaucoup. Et en quelques secondes.
Votre premier record ? Dix secondes sans doute. Peut-être vingt. Devil Daggers est extrêmement rapide à jouer et propose des parties qui ne dépassent pas la minutes. On les enchaîne alors avec bonheur, en tentant de comprendre toutes les petites idées de Game Design du jeu.
Un peu de tactique brute
Il va falloir apprendre à jouer au jeu et pour se faire, il faut mourir. Vous découvrirez alors que les générateurs peuvent être détruits en brisant le cristal rouge dont ils sont sertis. Aussi, il faudra éviter les bords de l’arène sous peine de tomber, menant droit au Game Over. Quant aux tirs de votre dague, si vous gérez correctement vos sauts et votre clic façon Shotgun, vous aurez le droit à un « Rocket Jump » que seules les élites du jeu sauront utiliser.
Ce gros œil à tentacule en fond de niveau ? Si vous ne vous en débarrassez pas et ne collectez pas les cristaux qui errent dans l’arène, ils se transformeront en œufs d’araignées vicieuses et rapides. Des originalités, des petites surprises de ce genre, Devil Daggers en propose plusieurs et nul doute que les amateurs de défis relevés en auront pour leur argent.
La chance de Devil Daggers c’est qu’il ne coûte vraiment pas cher, du coup on ne regrette jamais son achat. Néanmoins, l’effet Super Hexagon vous guette : vous allez y passer une soirée, rager et peut-être ne plus vouloir y mettre les pieds sous prétexte « que vous n’y arriverez jamais ». Allez, du courage ! Le tableau des scores en lignes, mondial et entre amis, est là pour vous motiver. Petite astuce pour ne jamais arrêter d’y jouer : offrez-le à quelques amis et mettez-vous au défi de vous battre tous ensemble. Effet garanti.
Petite jeu simple mais addictif
Devil Daggers propose une esthétique particulièrement unique, servie par une ambiance sonore dingue d’effroi et de malaise. Son univers est intéressant et le défi qu’il propose, très amusant et perturbant à la fois. C’est un vrai bon jeu de scoring, furieusement difficile mais qu’on aime relancer de temps en temps pourvu qu’on accroche à son thème. Attention cependant : y jouer trop longtemps en pleine nuit risque de vous coller l’insomnie du siècle.
Me fait penser à Quake II ^^
Bon choix des petites vidéos « aperçu » pour les petits jeux, et des plus conséquentes pour les jeux plus… conséquents… 🙂