Parmi les genres peu représentés sur la scène vidéo-ludique, le typing game obtient sans problème une place sur le podium. Alors quand les Belges de Fishing Cactus décident d’en sortir un début 2016, je ne peux qu’être curieux et admiratif.
Ride the fox
La première chose qui saute aux yeux en lançant Epistory est sa direction artistique. La 3D colorée donne un aspect origami très joli au titre et les environnements qui se déplient devant l’héroïne qu’incarne le joueur (une jeune fille sur un renard à trois queues) apportent un bon dynamisme à l’ensemble.
Typing Game oblige, tout se fait uniquement au clavier. Deux modes de déplacement sont disponibles : le traditionnel ZQSD, mais je vous conseille fortement d’utiliser la configuration par défaut, EFJI, qui permet de garder ses deux mains bien centrées sur le clavier.
Une simple pression sur la barre d’espace permet de basculer en mode saisie où vous pourrez alors taper les mots qui apparaissent à l’écran pour interagir avec l’environnement et attaquer les monstres. Chaque mot correctement saisi vous permettra ainsi de faire pousser un fleur, retirer un tronc vous barrant la route ou encore infliger un point de dégât à un ennemi.
Pour s’adapter à tous les joueurs, plusieurs difficultés influant sur la vitesse de déplacement des ennemis ainsi que sur la longueur des mots à taper sont disponibles, ainsi qu’une difficulté adaptative proposant en permanence un défi intéressant.
Balade et progression
Saisir des mots vous apportera des points d’expérience permettant de débloquer de nouvelles zones ainsi que des améliorations pour votre renard (déplacements plus rapides, coffres qui apparaissent sur la carte…). Huit donjons seront à parcourir pour récupérer les quatre pouvoirs du jeu : feu, glace, foudre et vent.
Assez variés, ils proposent chacun de petites énigmes (interrupteurs à actionner dans le bon ordre, petits labyrinthes…) et se terminent par une phase de défense. Bloqué au centre de l’écran, vous devrez survivre aux ennemis arrivant par vagues pendant un petit moment.
Certaines zones facultatives vous proposeront le même type de défense mais cette fois-ci bien plus corsées, vous demandant d’alterner entre tous vos pouvoirs pendant l’affrontement.
Une très belle aventure
Je n’ai volontairement pas parlé de l’histoire pour vous laisser la surprise mais sachez juste que vous découvrirez au fur et à mesure ce qui s’est passé et pourquoi vous êtes dans ce monde.
L’univers d’Epistory est enchanteur et chaque nouvelle zone est un régal pour les yeux (mention spéciale aux îles flottantes dans le ciel). Les puzzles sont assez faciles et permettent à tous (même aux plus jeunes) d’avancer sans frustration dans l’aventure.
Pour pinailler, je dirais que certaines défenses (notamment la toute dernière) sont un peu trop longues et que les démarcations entre les tuiles du jeu sont un peu trop marquées, mais honnêtement, ça ne m’a pas plus dérangé que ça.
Les joueurs intéressés par la compétition seront ravis d’apprendre l’existence d’un mode arène où le but sera de survivre le plus longtemps possible face à des vagues infinies d’ennemis. Vu le classement, certains ne sont vraiment pas manchots avec leur clavier !
Avec une aventure d’une petite dizaine d’heures portée par une direction artistique magnifique, on peut dire que les développeurs de chez Fishing Cactus ont réussi à donner un grand coup de jeune au typing game.
Comme d’hab, si vous voulez voir le jeu en mouvement, le replay de ma soirée découverte est par ici : https://www.youtube.com/watch?v=zZq8rPSPUH4
Sans la vidéo du stream, je n’ai pas réussi à me faire une idée de comment le jeu fonctionnait.
Il manque peut-être une ou deux explications un peu plus exhaustive sur « des mots apparaissent, il faut les taper au claiver », ainsi qu’une ou deux captures d’écrans avec justement des mots à taper dessus (genre un monstre).
Sinon, ça a l’air super intéressant comme petit jeu ! Et effectivement, la DA est très jolie.
C’est vrai que je suis parti du principe que tout le monde savait ce qu’était un typing game, je vais voir pour modifier un peu pour expliquer tout ça, merci pour le retour 🙂