Deux ans après Project Roots, le studio OPQAM récidive avec un nouveau shoot’em up multidirectionnel. Cette fois-ci, c’est la fin de la guerre entre les Humains et les Zeetnuks qui nous est contée. A bord de de notre vaisseau haute-technologie, le Dogos, nous sommes le dernier espoir de l’humanité.
Un gros boost graphique
La première chose qui saute aux yeux lorsqu’on lance le titre sont les graphismes. Le studio a bien progressé dans ce domaine et les environnements sont maintenant vraiment jolis. Les effets de lumière ne sont pas non plus en reste et c’est un réel bonheur d’exploser la flotte ennemie.
Deux vaisseaux sont disponibles, un rouge et un bleu possédant chacun un armement différent à débloquer au fur et à mesure du jeu. Vous devrez sélectionner en début de mission une arme tirant dans les airs et une autre tirant vers le sol.
Chaque stage propose un ensemble d’objectifs à accomplir (détruire des usines, escorter un convoi, slalomer entre des falaises, etc.) et se terminera parfois par l’affrontement d’un boss remplissant rapidement l’écran de boulettes. Il faudra alors utiliser au mieux votre capacité à vous mouvoir dans toutes les directions pour tourner autour et exploiter la moindre faille.
Pour s’adapter à tous les joueurs, quatre modes de difficultés sont disponibles et pour augmenter la rejouabilité, trois défis sont à accomplir dans chaque niveau (ne pas se faire toucher, terminer dans un temps imparti…).
Une bonne démo mais des réserves sur la version finale
Si le vaisseau répond bien aux commandes, j’ai eu un peu de mal à m’habituer à la visée au sol. Au lieu que le missile arrive là où se trouve la croix au sol, l’inclinaison du vaisseau au moment du tir est également prise en compte. Autant vous dire que lorsque vous poursuivez un ennemi, il vous faudra quasiment le détruire à bout portant puisqu’avec l’accélération le nez de votre vaisseau sera incliné vers le bas… plutôt dérangeant. Pour ne pas trop rester sur une mauvaise impression, la deuxième arme air-sol à débloquer, une sorte de tir de sniper est bien plus efficace et souffre moins de ce problème.
La seconde chose qui me fait un peu peur est la durée de vie de Dogos. 14 missions sont prévues, sachant que les 3 de la démo se bouclent en une quinzaine de minutes. Espérons que ceux non révélés soient un peu plus longs et proposent des défis intéressants même pour un joueur habitué aux shmups.
Même s’il est encore trop tôt pour dire si Dogos sera un bon jeu, la démo promet de belles choses. Le jeu est joli, le vaisseau répond parfaitement, les missions sont assez variées et les défis facultatifs devraient combler les joueurs acharnés. Reste à voir si les 14 stages proposeront une durée de vie suffisante.