Comme pour Dishonored, Prey 2 s’est fait rare en ne se dévoilant qu’au travers d’une vidéo de gameplay. Le premier point à remarquer, c’est que c’est loin d’être vilain et qu’une fois n’est pas coutume, les studios d’Arkane semblent avoir réussi à donner un caractère unique à leur nouveau titre.
Prey à vous étonner !
Je ne vous referai pas la génèse de la suite du premier Prey qui de toute apparence n’en semble pas vraiment une. Si le premier était un fps assez classique à la Doom ou Quake, ce second se démarque dès le départ par un ton plus horreur et au rythme plus posé qui rappellera aux plus anciens System Shock. Dans un sens, ce n’est finalement pas plus mal de se démarquer de la séquelle de Prey imaginée par Human Head.
Le style de gameplay s’éloigne donc du chasseur de primes très orienté action pour se rapprocher d’un style plus calme en apparence. L’histoire veut que vous soyez un certain Morgan Yu, être humain ayant subi diverses expériences comme par exemple avoir mélangé son adn avec celui d’une race alien. La même race alien qui a d’ailleurs envahi la gigantesque station orbitale où se situe cette aventure.
Sans en savoir plus, et en ayant la possibilité (théoriquement) de se rendre partout sur cette station, il va devoir survivre à ces créatures extra-terrestres qui ont la capacité de modifier leur morphologie au point de pouvoir se transformer en ce qu’ils veulent. Même en poubelle. C’est alors sous mode paranoïaque que dans la vidéo, armé d’une clé anglaise, nous voyons Morgan taper un peu partout pour en révéler les aliens camouflés et ainsi les éliminer.
Prey de la sortie ?
Un petit aspect rpgesque sera intégré dans le jeu sous la forme assez classique de compétences à débloquer. Morgan ayant du sang alien en lui, pourra en effet avoir recours à certaines de leurs capacités comme celle fort triviale et utile de pouvoir se transformer à son tour en élément du décor. Comme ce moment où le voilà devenu un mug pour pouvoir se faire rouler au travers d’un passage trop étroit pour sa forme humaine.
Outre ses nouveaux pouvoirs, notre protagoniste pourra avoir recours à divers armes ou outils, tel ce pistolet à glue qui lui permettra de figer ses ennemis sur place pour les finir plus aisément. La vidéo se terminait sur une rencontre avec un alien de taille plus consistante que ceux rencontrés jusque-là, de la taille d’un ours au moins, si ce n’est plus, promettant de futures batailles tendues et plus consistantes. C’est néanmoins tout le mal que je lui souhaite.
Avec ses faux airs de System Shock, Prey 2, ou peu importe son véritable nom, devrait je l’espère combler notre amour pour les shooters atmosphériques plus portés sur l’horreur que l’action brute de décoffrage. Finalement, Arkane a peut-être pris la bonne décision pour relancer cette licence après la tentative ratée de Human Head. Il devrait sortir sur consoles et pc quelque part en 2017.