Avant que la présentation de Shadow Tactics ne démarre, j’ai eu l’occasion de placer quelques mots avec un de ses développeurs présent. Que dire si ce n’est qu’il m’avait déjà convaincu de l’intérêt de son jeu en citant deux des inspirations qui leur ont servi pour le concevoir. Quand les noms de Commandos et Desperados furent prononcés, une lumière d’espoir s’alluma en moi.
La tac-tac-tique du ninja
Ajoutez-y ensuite du Japon médiéval comme background historique et vous aurez fini de m’achever. Une telle combinaison semble idyllique à mes yeux, et je pense ne pas être le seul dans ce cas. Mais raison il me fallait garder, car déception est reine dans le jeu vidéo. En attendant, Shadow Tactics, c’est un total de treize cartes à parcourir qui devraient durer de une à deux heures chacune.
Pourquoi cette explication ? Simplement parce que notre présentateur d’un jour nous expliqua qu’il lui était impossible de nous faire la démonstration sur une des dites cartes du jeu final dans le cadre du temps limité d’un rendez-vous de la Gamescom. Elle se passa par conséquent sur une courte mais informative mission dans une carte créée spécialement pour l’occasion.
Shadow Tactics se joue donc comme un jeu de stratégie à la souris et en temps réel. On y dirige une troupe d’agent très spéciaux œuvrant pour le shogun si je ne me trompe pas sur la nature de leur chef. Dans cette escouade nippone, on y retrouvera deux ninja, une voleuse pouvant attirer l’ennemi en imitant des animaux, un vieil homme accompagné de son tanuki (raton-laveur en japonais) qu’il pourra envoyer distraire ou attaquer des gardes et un samouraï lourdement armé dans tous les sens du terme.
Shadow Mode
Chacun d’entre eux disposera bien évidemment de ses capacités propres pour détourner ou éliminer les dits gardes et autres adversaires. Une particularité spécifique au titre viendra cependant l’égayer sous la forme du Shadow Mode qui a visiblement donné son nom au jeu. Il s’agira simplement de déplacer sur la carte une ombre de votre personnage et d’y associer une action bien précise.
L’intérêt de la chose étant de pouvoir coordonner différentes actions pour chacune de vos troupes, et ce de façon simultanée à un moment bien précis. Un moyen comme un autre de pouvoir planifier stratégiquement des mouvements synchronisés dans ce jeu où le temps ne s’arrête pas.
Pour le reste, cette courte incursion dans Shadow Tactics d’une quinzaine de minutes environ aura surtout servi à admirer de jolis décors et à notre interlocuteur d’appuyer les multiples façon d’aborder chaque mission, en exploitant à la fois l’environnement et les outils mis à notre disposition. Sur la fin, sans rentrer dans les détails de ses objectifs, il survola une des treize cartes qui compléteront le jeu dans sa version finale. Et effectivement, elle était particulièrement grande.
Pour sa sortie, prévue aux alentours de l’automne de cette année sur PC, PS4 et Xbox One, les développeurs de Shadow Tactics voudrait idéalement proposer des dialogues entièrement doublés en japonais pour plus d’authenticité. Autant vous avouer que personnellement, j’ai hâte de le voir plus en détail.