Le stand belge était mon préféré lors de la Gamescom 2015, et pourtant je n’avais pas eu le temps de tester tous ces jeux. C’est donc cette année seulement que j’ai découvert Bombslinger et sa splendide mini-borne d’arcade dédiée.
Pour résumer le jeu comme Andreas (l’un de ses développeurs) me l’a présenté : Vous prenez Bomberman, un Rogue-like et un western spaghetti, vous secouez bien ! Et Paf ça fait des chocapi… Euh… Vous obtenez Bombslinger. Un descriptif qui correspond parfaitement au titre mais voyons cela plus en détails.
Le gameplay reprend les bases du fameux jeu d’Hudson Soft. Au passage vous pouvez remercier Konami d’avoir dissout la boite, ça valait vachement le coup pour nous sortir des versions mobiles qui puent du cul. Vous incarnez donc un personnage vu du dessus, capable de poser des bombes pour détruire ses ennemis et des éléments de décor. Jusqu’ici vous connaissez. On ajoute alors le second ingrédient : le Rogue-like. Comprenez par-là que les niveaux du jeu vont être générés aléatoirement et que par conséquent vous pourrez rejouer à volonté sans pour autant retomber sur le même niveau. L’apparition d’objets bonus et d’armes secondaire est elle aussi aléatoire avec un large choix d’explosifs pour dérouiller les boss qui seront sélectionnés au hasard comme vous vous en doutez.
Pour enrober toutes ces mécaniques vous saupoudrez le tout d’un univers digne des films de cowboy des années 50 à 70. À base de vengeance, de désert, de chercheurs d’or et de mexicains qui boivent sans doute un peu trop. Cette ambiance à l’odeur de lard aux haricots fait aussi intervenir des références de la culture web qui feront plaisir aux plus geeks d’entre vous. Je pense par exemple au Wilhelm scream présent à 2 reprises dans le trailer du jeu, mais aussi à certains ennemis. Et oui Andrea, tu pensais que je n’avais pas reconnu l’homme en slip ?
Bombslinger est actuellement disponible en Early Access et propose dès sa seconde update la version beta du mode multijoueur. Parce qu’un Bombeman-like ne peut pas se passer de mode multijoueur, c’est évident (enfin pas pour tout le monde, n’est-ce pas Konami ?). Le mode solo n’est pas oublié pour autant puisque les développeurs travaillent actuellement à l’équilibrage. Certaines armes sont en effet encore trop puissantes et permettent de terminer les niveaux avec une facilité déconcertante. Mais n’y compter pas trop car à l’heure où j’écris ces lignes cette arme devrait être en pleine modification pour corriger le problème.
Enfin, pour pousser la fibre nostalgique jusqu’au bout les créateurs ont même fait fabriquer une mini-borne sur mesure par leurs confrères belges de Devillé Arcade. Celle-ci ira ingénieusement détourner un bouton de pop’n music pour en faire une grosse bombe qui sera bien évidemment la touche assignée à poser les explosifs.
Bombslinger brille aussi fort qu’un miroir de bordel, même un aveugle le verrai à 10 lieues d’ici… Et si vous ne comprenez pas ce que je viens de dire, il ne vous reste qu’à réviser vos classiques du genre avant la sortie du jeu.
P.S : La rédaction de cet article a été bercée par le générique du film « On l’appelle Trinita »