Premier jeu du studio Retro Dreamer, Monsters & Monocles est un top down shooter jouable jusqu’à 4 en coopération locale ou en ligne. J’étais tombé amoureux du titre dès les premières vidéos et je n’avais qu’une seule hâte, mettre mes mains dessus pour vérifier si c’était aussi dynamique « en vrai ».
Tous au dirigeable
Avec son univers steampunk victorien, Monsters & Monocles nous place dans la peau d’un enquêteur spécialisé dans le paranormal. Enfin quand je dis enquête, il sera surtout question de défourailler de la bestiole démoniaque (loups-garous, crânes enflammés, fantômes…) à grands coups de fusils à pompe, arbalètes, lance-flammes et autres jouets du genre.
Tout comme dans Nuclear Throne, votre personnage pourra porter deux armes simultanément et passer de l’une à l’autre en un clin d’oeil. Grosse différence cependant, il n’y a pas de munitions ici, juste une jauge de surchauffe vous empêchant de trop garder le doigt appuyé sur la gâchette.
Pour espérer survivre, vous devrez également apprendre à utiliser le dash pour passer à travers les rideaux de balles que les ennemis vous enverront. Avec un temps de recharge d’environ trois secondes, vous aurez tout intérêt à bien le gérer.
Pour forcer le joueur à être agressif, Monsters & Monocles propose un système de combos. Tant que vous touchez des ennemis, une jauge monte et à chaque fois qu’elle est remplie, vos armes gagnent un niveau (maximum quatre) et deviennent plus meurtrières. Bien évidemment, si vous mettez trop de temps à trouver une nouvelle cible, la puissance repart à zéro. C’est un excellent moyen d’inciter le joueur à ne jamais relâcher la pression.
Fallait pas tout détruire ?
Je vous mentirais si je vous disais que le but n’est pas de tout détruire. Cependant, chaque niveau proposera un objectif spécifique (tuer x ennemis, trouver une arme précise pour détruire la porte de sortie avec, etc.).
Pour le moment, trois mondes sur les six prévus sont disponibles (mansion, tomb et city). L’enchaînement dans chacun d’eux est le même : un niveau, un passage chez le marchand, un niveau puis le boss.
Vous disposez de deux vies pour l’ensemble de votre run et chaque fin de monde est l’occasion de repasser par votre dirigeable pour choisir la destination suivante. Si vous réussissez à boucler les trois mondes de cet accès anticipé, vous pourrez continuer votre aventure avec une difficulté accrue.
Durant votre partie, deux types d’objets sont récupérables. Ceux qui modifient vos statistiques pour la run en cours (plus de dégâts mais une surchauffe plus rapide, temps de recharge du dash réduit, vie supplémentaire…) et ceux que vous pourrez sélectionner au début de votre prochaine partie. Depuis le dirigeable vous pourrez sélectionner trois passifs pour commencer avec un personnage un peu plus puissant. Vous pourrez d’ailleurs utiliser les pièces d’or récoltées en jeu pour les améliorer.
J’attendais avec impatience une version jouable de Monsters & Monocles et je n’ai vraiment pas été déçu. Le pixel art est réussi et coloré, les musiques accompagnent parfaitement l’action et le jeu est ultra dynamique. Le système de combos est une excellente idée pour inciter le joueur à foncer tête baissée en permanence et rend les combats de boss réellement intéressants. Si on ajoute à ça la possibilité de jouer jusqu’à quatre en coopération locale ou en ligne, une vingtaine d’armes déjà disponibles (dont certaines bien rigolotes) et pas mal de bonus et passifs, on obtient un jeu déjà très solide. A mi-chemin entre un Nuclear Throne et un Enter the Gungeon, Monsters & Monocles a vraiment tout pour réussir, vivement la suite du contenu !