On voit beaucoup de jeux à la Gamescom et plutôt que de vous balancer une tonne de previews longues et souvent répétant uniquement ce qui est écrit dans les communiqués de presse, on préfère non pas faire l’impasse sur les jeux mais revenir plutôt sur eux de manière plus directe et rapide. Voilà à quoi servent ces rapides previews ci-dessous…
911 Operator
Quelques jours avant la Gamescom 2016 je tombais par hasard sur le kickstarter de 911 Operator, un jeu de gestion/simulation où l’on incarne une personne qui répond aux appels d’urgences (le 911 aux Etats Unis), on a pas réussi à décrocher un rendez-vous à temps, mais par chance je passais à côté du pavillon Polonais où le jeu se trouvait à un moment calme pour eux et j’ai pu avoir une présentation rapide. Une chose est sûre, toute les impressions que laissait la campagne de financement ne changent pas une fois devant le jeu, le travail sur l’audio a l’air toujours aussi impressionnant, ils ont fait enregistré un grand nombre de situations toutes différentes par des acteurs très diversifiés (sexes, accents, tons, etc.) et promettent d’en offrir encore plus une fois le jeu terminé.
La grosse feature présentée par le jeu est que l’on peut y jouer en utilisant la carte de n’importe quelle grande ville du monde (à condition de pouvoir la télécharger la première fois, PlayWay annonce plus de 8000 villes), et ça a l’air de très bien fonctionner, les situations et les urgences (ou non) quant à elles seront toutes aléatoires sur cette carte. Je précise « ou non » car c’est bien là un point qui m’intéressait beaucoup, comme pour un vrai centre d’appel, il va falloir déceler les canulars, les messages codés de personnes qui ne peuvent pas directement nous dire leur problème, etc. A nous ensuite de choisir si l’on envoi la police, les pompiers, une ambulance ou tout autre véhicule de ce type sur les lieux, on peut également choisir qui sera dedans et avec quel équipement, ça avait l’air très complet. Le tout étant d’aller le plus vite possible, il va aussi parfois donner des instructions pour par exemple stopper une hémorragie, pendant que les secours arrivent. 911 Operator avait un air d’Emergency sans l’IA stupide et le chaos qui en résulte et avec un bien meilleur game feel, définitivement un titre à surveiller de très près ces prochains mois !
AER
Auk, c’est le nom de la jeune fille que l’on incarne dans AER. Sa spécialité est de pouvoir se transformer en oiseau quand elle veut et ainsi voler à travers les îles qui constituent le monde autrefois uni. Fièrement inspiré par Journey, AER propose un monde ouvert où quelques temples et grottes sont à explorer afin de retrouver les souvenirs et les esprits perdus à la séparation du monde. Pour débloquer les secrets renfermés, il faudra résoudre des puzzles.
Mais au-delà du fait de voler d’île en île et d’explorer le monde, il faudra trouver les 3 grands temples qui contiennent le plus de révélation sur la suite de l’histoire. Mais pour ouvrir ces temples, il faudra trouver les clés en explorant avant tout. Quelques quêtes secrètes seront aussi présentes pour alimenter la durée de vie du jeu pour les aventuriers. Pour ceux qui ne veulent connaître que l’histoire et passer à côté de l’exploration dans les nuages, les points d’intérêts seront marqués par des faisceaux de lumière.
Mais l’ambiance du jeu et le gameplay agréable vise clairement ceux qui aiment se perdre dans les mondes inconnus. Globalement, peu de choses ont changé en une année de développement, mais il faudra attendre encore un peu, peut-être même jusqu’à la fin de l’année pour pouvoir y jouer sur PC et consoles.
Leenuyth
Cities Skyline : Natural Disasters
Digne héritier de Sim City, Cities Skyline revient pour un nouveau contenu additionnel. Je vais être honnête et ne pas tourner autour du peu, vous serez même étonné, mais ce texte sera assez court. Natural Disasters, qui comme son nom l’indique mettra en place des catastrophes naturelles. Mais attention à celles et ceux s’imaginent déjà pouvoir lâcher la laisse d’un Godzilla en herbe ou d’une invasion alien. Car cela ne sera pas le cas.
Comme le titre l’indique, ces accidents de la nature seront cent pour cent bio et garanti sans fantastique. Un tremblement de terre, des tsunami, une tornade de grande magnitude. Si notre bonne vieille Terre peut le faire, Cities Skyline devrait également pouvoir le faire. Pour accompagner ce DLC comme il se doit, tout un tas de nouveaux services liés à la gestion de crise devraient être incorporés.
On admirera la politique discrète de Paradox sur ce titre en matière de dlc, et celle d’un studio à l’écoute de ses joueurs et de leurs attentes. Sa sortie accompagnera celle d’une mise à jour majeure pour le jeu qui sera pour tout le monde. Celle-ci comprendra un système de création de scénario très attendu par la communauté. Dans les faits, vous pourrez créer un scénario type sur une carte donnée en y décidant des conditions pour la réussir autant que pour y échouer. Simple comme bonjour. Sa sortie est prévue dans toutes les bonnes crèmeries pour cet hiver.
Vasquaal
Cuphead
Cuphead, ce Run & Gun qui avait mit une claque au monde entier grâce à sa direction artistique complètement dingue était enfin jouable et on a pu mettre nos doigts sur le pad pendant de longues minutes à la Gamescom cette année.
Aucun doute, il ne faut pas une seconde pour voir que c’est toujours très impressionnant à voir, dire que Cuphead est magnifique serait minimiser le travail réalisé, quand on parle de claque c’est pas une blague, on la prend vraiment.
Pour ce qui est des autres aspects du jeu en revanche, c’est une toute autre chose… Pour rester sur la partie artistique déjà, l’ambiance sonore manque réellement de folie, la musique est « suffisante » mais loin d’être à la hauteur et tous les bruitages font plus cheap que old school.
Double Kick Heroes
Du métal, des zombis, une Cadillac avec des gros flingues, ça y est j’ai toute l’attention du gros bourrin qui sommeille en vous ? Double Kick Heroes c’est donc tout ça dans un shoot’em up musical.
Concrètement l’écran est divisé en 2 parties. La section musicale en bas de l’écran reprenant le gameplay classique des JV musicaux. Une ligne de temps sur laquelle défile des touches qu’il faudra pressé au bon moment. Si vous êtes une quiche (je crois qu’on dit des ouiches) comme moi en jeux musicaux vous pouvez toujours jouer « au visuel ». Chaque note validée permettra de générer un tir dans la seconde partie de l’écran : la zone de shoot.
Dans celle-ci votre Cadillac fonce à toute allure, poursuivie par des hordes de zombis. Pour vous débarrasser de cette sale vermine, 2 gros flingues sont attachés à votre véhicule. Valider une note avec le bouton 1 fera tirer l’arme la plus basse, valider cette même note avec le bouton 2 pour faire tirer l’autre fusil. Ajoutez à cela la possibilité de déplacer vous-même votre bagnole contre les boss et voilà un jeu d’arcade en pixel art qui irait à merveille dans ma borne.
ChezMoa
Expeditions : Vikings
Expeditions : Vikings reprend la recette de leur précédent jeu Expeditions : Conquistador en la plaçant dans un nouveau contexte, sans être une suite directe, celui se veut comme un digne successeur. J’étais passé à côté de ce premier opus, mais j’en avais entendu beaucoup de bien, cette présentation promettait donc beaucoup de bonnes choses. Après une rapide démonstration et une petite explication dur l’histoire, on se plonge vite dans la très détaillée personnalisation de notre personnage, de son physique à ses stats, en passant par ses talents, heureusement que la démo proposait des classes pré-définies, car on pourrait se perdre des heures dans un menu pareil.
Une fois lancé dans le jeu en lui même, difficile de le différencier de tous les autres RPG Tactiques que j’ai pu voir cette semaine là par contre, l’interface ne fait que très peu envie, et les combats se ressemblent un peu tous. Gros point positif sur l’environnement tout de même, puisqu’il prend une place importante ici, entre les cases sur lesquelles notre personnage peut se piéger, ou celles qui peuvent bloquer les attaques. En dehors de ça, Expeditions : Vikings fera très plaisir aux fans de Tactical RPG, mais ne devrait pas convaincre les autres.
Full of stars
Sous ses airs de Runner, Full Of Stars propose en réalité une toute autre expérience, en venant mêler une part importante d’histoire et de gestion à celle ci. Si la partie principale du jeu reste de faire survivre son vaisseau le plus longtemps possible, lui qui avance seul dans un champ d’astéroïde en se déplaçant de gauche à droite, ou en utilisant un laser rechargeabe pour les passages plus compliqués, chaque défaite s’accompagnera d’une gestion de son équipage et de choix importants à faire pour faire avancer l’histoire.
C’est aussi artistiquement que Full Of Stars se fait remarquer, il est conseillé d’y jouer avec un casque car la bande son est tout simplement magique. En plus de cela, le jeu est très beau et possède des animations d’une qualité rare, le genre de travail que l’on est en droit d’attendre d’un jeu payant, pourtant Full Of Stars sortira bien sous le modèle Freemium. Malheureusement on ne sait pas vraiment comment ce modèle économique se glissera dans le jeu, même si on imagine que ce sera surtout pour accelérer sa progression.
Injustice 2
Suite au succès du premier opus et aux essais ratés de Warner de faire des bons films sur les héros DC, Injustice 2 se dévoile de plus en plus et ajoute de nouveaux contenu et super-slips. Atrocitus, Harley Quinn, WonderWoman, Supergirl et l’infatigable Superman sont parmi les personnages jouables. Comme d’habitude, il s’agira de se taper dessus en faisant preuve d’un peu de technique et de la façon la plus bourrine possible. Bien entendu, les attaques spéciales ont changé depuis l’Injustice original et on repère tout de même des inégalités non pas au niveau de la force de ces coups, mais au niveau visuel. Alors celle de Superman est un spectaculaire condensé d’attaques dans tous les sens, d’autres héros un peu moins chanceux auront des coups spéciaux courts et peu captivants.
Mais l’originalité d’Injustice 2 ne se place pas là. Pour redonner de l’intérêt aux jeux de combats, NetherRealm a eu l’idée de donner une dimension RPG au gameplay. Des pièces d’équipements ainsi que des points d’expériences seront récoltés au cours de la progression. Il sera alors possible d’améliorer son héros et d’en changer l’apparence avec les morceaux d’armures. En dehors du gameplay et des nouveaux personnages parmi les 28 proposés, on retrouvera un nouveau mode histoire tout comme dans le premier Injustice. Les nouveautés ne sont donc pas des moindres, n’en déplaisent à ceux du fond qui auraient préféré une extension avec de nouveaux personnages.
Leenuyth
Killing Floor 2
Il n’y avait clairement pas grand chose à voir du côté de Killing Floor 2 qui se rapproche de sa sortie de l’accès anticipé sur pc. Par contre, ce fut l’occasion de le tester en mode coopératif dans sa version PS4. Bien que je sois pas forcément très porté sur le fps au pad, et ayant eu pas mal de difficultés à m’habituer sur le vif aux contrôles à la manette, force est de reconnaître la qualité de cette adaptation console. A première vue en tout cas.
Tournant visiblement véritablement sur la machine de Sony, le jeu de Tripwire apparaissait au moins aussi agréable à l’oeil (et sombre) que sa consoeur sur ordinateur de bureau. Et demeura fluide, ce malgré le nombre d’ennemis s’exposant à l’écran. La partie ainsi jouée se déroula sur les cartes de Burning Paris et Outpost. On appréciera les aides à la visée, qui bien qu’elles nous assistent efficacement, ne nous mâcherons pas non plus le travail en gardant un titre toujours autant demandeur en attention et surtout en travail d’équipe, ce qui ne fut pas forcément évident sur le coup avec des inconnus.
Par conséquent, malgré son système de visée assistée, Killing Floor 2 sur PS4, en plus de tourner correctement, devrait garder le sel originel de la franchise en offrant aux consoleux de quoi s’adonner à ce jeu coopératif où joueurs se battent contre les armées de l’enfer pour le meilleur et pour le gore.
Vasquaal
Laser Kitty Pow Pow
Changement drastique d’univers, ici pas d’histoire profonde, mais un jeu d’arcade au rythme effréné dans lequel on joue un chat géant qui doit défendre des joyaux face à des hordes de ninjas. Un univers un peu fou et une ambiance retro, Laser Kitty Pow Pow a ce côté addictif de parties rapides qui s’enchaîne très rapidement, propre à ce type de jeux sur mobile.
C’est compliqué de juger ce type de jeu sur une période aussi courte, car on ne voit rien de ce qui est payant, et on ne peut pas réellement savoir si ce monde ou ce gameplay nous fera revenir, ou si on ne le lancera qu’une fois après l’avoir téléchargé. Et si le doute est moins présent sur Full Of Stars, ici on se retrouve devant quelque chose de beaucoup plus classique, il faudra attendre de pouvoir remettre la main dessus pour le découvrir.
Cosmosdash
LEGO Dimensions
Cette année, pas de jeu principal. Chouette alors ? Pas vraiment. Si effectivement LEGO Dimensions n’aura pas de second opus, une flopée de nouveaux packs viendront grossir façon « extensions de luxe » l’univers du premier jeu. Plusieurs gros packs, de vrais jeux LEGO à part entière, s’inspireront de Ghostbusters (le nouveau film) ou du prochain Harry Potter. Des Team Pack (deux personnages + deux véhicules) et des Fun Packs (un personnage + un véhicule) viendront proposer le monde des Gremlins, de l’Agence Tout Risque ou encore d’Adventure Time aux différents mondes à visiter. Chaque univers aura au moins le droit à son monde libre, d’autres auront aussi un ou deux niveaux Bonus à explorer. Dans tous les cas, il n’y aura par contre absolument pas d’histoire poursuivant l’épopée contre Voltron. Ceux qui avaient aimé le scénario principal seront donc bien déçus.
Les personnages sont très bien conçus, réellement amusant à jouer mais là, même pour un fan de l’univers LEGO comme moi, cela devient franchement lourd de devoir repasser à la caisse sans cesse. Sans histoire principale, tout ne tient que sur de l’exploration de monde libre et sur les scénarios Ghosbusters, Harry Potter et autres qui seront proposés. On en vient à avoir de véritables jeux LEGO potentiels comme Star Wars 7 ou Jurassic Park découpés de leurs personnages et proposés en kit dans LEGO Dimensions. C’est tout ce qu’il ne fallait pas faire et cela confirme l’ambition première de Warner avec ce jeu pourtant très amusant, aux mondes libres pourtant blindés de références géniales : il faut faire de l’argent, coûte que coûte. Les fans comme moi tomberont dans le panneau mais s’il vous plait, ne faites pas la même erreur. Attendez qu’on vous dise quoi acheter ! LEGO Dimensions est une poule aux oeufs d’or qui va très vite, à mon sens, cesser de pondre des produits de qualité. Malheureusement.
Skywilly
LEGO Worlds
Sous couvert de sortir le tant annoncé mode coopération multijoueur de ce bac à sable LEGO, les développeurs étaient là pour nous laisser jouer trente minutes au jeu. C’est peu intéressant pour en savoir plus sur le futur de ce projet, mais on sent de toute façon qu’il n’y a pas vraiment de cahier des charges et que l’équipe ne sait pas ou elle va. Force ou faiblesse ?
En tous les cas, les gros défauts du jeu original sont corrigés : c’est jouable à plusieurs, la construction est beaucoup plus simplifiée (en même temps, ce n’était pas dur tant elle était horrible il y a encore quelques mois) et les différents biomes fonctionnent bien ensemble. Reste les soucis de collision et surtout, de chargement de la carte en temps réel qui ne se fait pas vraiment très efficacement.
LEGO Worlds est sympathique, même complètement à suggérer aux enfants qui ne jurent que par LEGO. Néanmoins, il reste et restera encore pendant longtemps en Early Access tant il est des plus creux et vite visités. Finalement, si vous n’avez pas l’âme créatrice, à part pour voir vos amis s’éclater à construire des choses que vous allez détruire à la foreuse géante, ce jeu n’as pas beaucoup d’intérêt. Pour l’instant, en tous les cas. Il a du potentiel, il faut juste que les développeurs réussissent à en faire quelque chose de solide.
Skywilly
Machiavillain
A mi-chemin entre jeu de gestion et tower défense, Machiavillain vous met aux commandes d’un manoir peuplé de monstres à entretenir, faire évoluer et bien sûr à défendre. Le folklore de bestioles habituelles est de la partie mais vous ne débuterez qu’avec de vulgaires zombis. A vous ensuite d’envoyer des invitations à de gentils humains pour les attirer dans votre maison afin de les dépouiller et les manger. Mais pour gagner un maximum de pognon il va falloir respecter les codes du film d’horreur. Alors vous me calmez tout de suite la jolie petite pucelle qui arrive en courant droit dans votre piège, parce que la vierge doit toujours mourir en dernier…
Par la suite vous pourrez acquérir de nouveaux monstres, à débloquer ou bien à acheter au marchand ambulant. Le manoir s’agrandira donc au fur et à mesure et il faudra attirer encore plus de victimes pour nourrir vos habitants. Attention cependant à ne pas vous faire décimer par les chasseurs de primes, les villageois en colère ou bien même une victime un peu plus maligne que les autres.
Le jeu semble très complet et dispose d’un humour bien dosé. Qui sait, Dungeon Keeper à peut-être enfin trouvé son héritier spirituel.
ChezMoa
NBA 2K17
A chaque fois qu’on prend un rendez-vous à la Gamescom pour un gros jeu, on se dit que cette fois ce sera bien, qu’on pourra discuter de certains choix, que si on ne pense pas à une question quelqu’un d’autre y pensera car il y a toujours plusieurs journalistes pour chaque créneau. Encore plus avec ces licences qui sortent tous les ans, on peut chercher à savoir comment améliorer un jeu encore plus que l’an passer, ou comment revenir d’un opus qui a déçu. Mais à chaque fois on finit par parler DLC, d’informations données à la presse depuis quelques semaines déjà, et on termine le rendez vous par un « Vous aurez plus d’informations dans les semaines qui viennent ». A. Chaque. Fois.
Donc oui, le jeu sera plus beau, plus réaliste, l’intelligence artificielle sera moins bête, les nouveaux pourront le prendre en main plus vite sans que les anciens le trouvent trop simple, le système de notation pourra moins être abusé par les joueurs et il aura droit à des éditions collector sympas. Pour les vraies infos, elles sont sorties la semaine qui a suivie la Gamescom et y avait rien de honteux ou à cacher, le jeu a vraiment l’air meilleur que le précédent. Je cherche encore l’intérêt de faire venir la presse une demie heure pour nous rappeler les mails qu’on a déjà et nous dire qu’on en aura d’autre après le salon.
Neopolis
Neopolis est un jeu de stratégie en temps réel qui se concentre sur le multi-joueur (même si il proposera tout de même des modes solo) et avec une envie de s’orienter vers la scène esports. La volonté ici est de modifier le gameplay habituel du RTS, dont le noyau est bien souvent le même dans chaque jeu du genre, ici pas de ressources à collecter ou d’arbre technologique dans lequel avancer, nos unités devront prendre le contrôle de certains bâtiments ou de véhicules se trouvant sur la carte afin de pouvoir les utiliser : prendre le contrôle d’un autre QG par exemple fera apparaître de nouvelles unités, chacun donnant accès à des classes toutes différentes et avec leurs atouts propres.
Jusqu’ici Neopolis semble un peu trop facile pour le moment, mais contient énormément de bonnes idées qu’il peut exploiter, par exemple ce fait d’avoir un nombre limité d’unités mais qui réapparaissent devant leur QG à chaque mort ou les différents bâtiments de la ville que l’on peut contrôler. Le jeu ayant encore au moins un an devant lui avant de voir le jour, nul doute qu’il va encore évoluer d’ici sa sortie.
Oh…Sir!! The Insult Simulator
Malgré la présence éternelle des blagues Carambar pour nous inspirer, le concept des batailles de « ta mère » c’est un peu perdu. Heureusement Oh…Sir!! The Insult Simulator est là pour ramener cette discipline sur le devant de la scène.
Choisissez un personnage, le lieu de la rencontre et la partie se lance. Le concept est très simple, vous sélectionner un morceau de phrase, votre opposant fait de même, puis vous répétez l’opération jusqu’à constituer une insulte assez valable pour être balancée. Les 2 joueurs piochent les éléments de phrase dans le même stock, il faudra donc ne pas laisser partir les meilleurs. Afin de compléter ce stock commun vous disposez aussi de 2 petits morceaux personnalisés que vous pouvez renouveler en vidant votre tasse de café un fois par tour. Mais attention à ne pas préparer une injure trop longue, car pendant ce temps votre adversaire pourra vous balancer à la tronche sa propre insulte. Si celle-ci est assez coriace elle pourra potentiellement vous déstabiliser et vous perdrez ainsi votre phrase.
Ta mère danse comme un hamster et sent mauvais comme ce train ! Oui Oh…Sir!! The Insult Simulator c’est l’adaptation du Kamoulox qu’on attendait tous depuis tant d’années.
ChezMoa
Shiny
J’avais envie d’aimer Shiny, un jeu de plateforme qui promet de n’avoir aucune violence et où l’on joue un petit robot voulant s’échapper d’une planète abandonnée avant qu’elle n’entre en collision avec une étoile, en sauvant ses amis robots sur sa route. De plus le jeu a cette mécanique intéressante que chaque action que l’on effectue consomme une partie de notre énergie, du saut jusqu’à l’activation de certaines énigmes, il faudra donc faire des choix importants pour espérer finir les 20 niveaux du jeu, surtout que réanimer les autres robots consomme également beaucoup de notre énergie.
Malheureusement Shiny a également beaucoup de défauts qui empêchent de s’y plonger entièrement, en dehors de sa musique tous les autres sons sont plutôt mauvais, ainsi que toutes les animations qui sont très moyennes. Voir notre personnage évoluer dans un décor aussi pauvre est également très dommage, surtout quand le reste était très tentant.
Silence
Silence, aka The Whispering World II, s’est de nouveau montré à la Gamescom pour la troisième année consécutive. Sauf que cette fois-ci, nous tenons le bon bout puisqu’il devrait enfin sortir pour de vrai au mois de novembre 2016 sur pc, mac, linux, ps4 et xbox one. L’occasion de voir une petite démo tourner se passant vraisemblablement au début du jeu. On nous signale au passage qu’il ne sera pas nécessaire d’avoir fait le premier Whispering World pour comprendre celui-ci. Étant donné que dans la démo en question, le héros du premier, Sadwick/Noah, en raconte toute l’histoire à sa petite soeur Renie, soyez prévenu que ça spoilera. Jouez donc à Whispering World premier du nom avant celui-ci pour l’éviter si ce n’est déjà le cas.
Outre cela, peu de changements par rapport à l’année dernière. Silence est toujours aussi magnifique. Les décors ont été d’ailleurs peints par le même artiste que pour le premier épisode. Ils ont utilisé pour le coup (je l’avais déjà dit les années précédentes) de la 3D pour confectionner le tout sur lesquels ils projettent les dites peintures.Je simplifie grossièrement mais l’idée est là. Le résultat reste cependant toujours bluffant. On dirait de la belle 2D, si ce n’est que la 3D leur permet des mouvements de caméra inédit dans un tel rendu graphique. Qui plus est, les animations ma foi fort réussies ont été faites à la main. Un jeu qui sent bon l’artisanat donc.
Noah, Renie et la chenille transformable Spot seront tour à tour jouable dans ce point and click mettant cette fois-ci beaucoup plus l’accent sur une narration se voulant fluide. Les interactions seront par conséquent beaucoup plus contextuelles que orientées dans une chasse sans fin des réponses aux énigmes au pixel près.S’il ne devrait pas y avoir de doublages en français, Silence sera par contre bel et bien sous-titré dans la langue de Molière. On nous promet une aventure d’une durée avoisinant les 8 à 12 heures de jeu selon le talent de chacun en la matière. Il ne lui reste donc plus qu’à sortir, pour de bon cette fois-ci.
Vasquaal
sU
Après avoir découvert la borne de Bomslinger, je profite de mon passage sur le stand Belge pour jeter un œil aux autres mini-bornes. On pouvait y retrouver celle d’Epistory, équipée d’un clavier finition bois, puis la dernière de sU.
Un stick, accompagné d’un bouton, rien de plus simple. Le jeu est un plateformer hardcore se déroulant sur un unique écran, sans scrolling. Votre personnage, affublé d’une écharpe rouge devra sauter de plate-forme en plate-forme pour récolter un maximum d’éléments jaunes disséminés sur le niveau. Cependant à chaque fois que votre héros quitte une plate-forme celle-ci disparaît instantanément tandis qu’une autre apparaît aléatoirement. Il est donc difficile d’anticiper quoi que ce soit puisque la configuration de l’écran est en changement à chaque mouvement.
Après une partie de test je jette un œil à mon score… Mais celui-ci est indéchiffrable. Le développeur apparaît alors magiquement derrière moi et m’explique qu’il faut accomplir le mode histoire pour apprendre ce langage. Un concept étrange mais qui titille la curiosité et donne envie d’aller plus loin, reste à voir si vous aurez assez de skill pour y arriver.
ChezMoa