Situé dans l’univers de Starr Mazer, cet opus intitulé DSP n’est pas un point’n clic mais un mix entre shoot’em up horizontal et rogue like. Avec votre escouade de pilotes, votre but sera de sauver Thersa-CPIX de l’invasion G’Ell.
Toujours les mêmes qui sauvent les planètes
A première vue, Starr Mazer ressemble beaucoup à un shmup classique genre Gradius. Un scrolling horizontal automatique, des gros pixels colorés et des vagues d’ennemis à abattre pour récolter de la carbomite, une ressource servant d’énergie et de monnaie (j’y reviendrai plus tard).
A chaque fois que vous en ramasserez, une jauge spéciale augmentera, renforçant la puissance de vos armes (trois niveaux). Vous pourrez également utiliser cette ressource pour déclencher votre attaque spéciale (gros laser, missiles à tête chercheuse, smart bomb…). Petite subtilité intéressante, si vous ne ramassez pas immédiatement les bonus de carbomite, ils rebondiront contre les bords de l’écran jusqu’à fusionner entre eux pour offrir bien plus de puissance. Vous devrez donc bien souvent éviter les tirs ennemis (oui c’était évident) mais également les fragments de carbomite pour maximiser votre puissance.
Sur les trois prévus, seul le premier acte est disponible pour le moment. Même s’il est assez court, les ennemis rencontrés sont variés, l’écran est bien rempli de boulettes par moments et le boss final est assez coriace.
Graphiquement c’est par contre très moyen avec des vaisseaux assez jolis mais des décors vraiment trop simplistes et peu inspirés.
Et le rogue like dans tout ça ?
Pour l’instant vous vous dites que le jeu est totalement classique ? La spécificité de Starr Mazer DSP est qu’à la fin de chaque partie, après le tableau des scores indiquant le nombre de tirs, la précision, les ennemis abattus et ainsi de suite, vous pourrez utiliser l’argent récupéré pour recruter de nouveaux pilotes (vous en avez trois de base, soit trois vies, vous passez au suivant à chaque mort).
Comme des boosters d’un jeu de cartes à collectionner, trois packs de pilotes sont alors proposés (bronze, argent et or). Vous ne savez pas ce qu’ils contiennent, vous savez uniquement que celui de bronze propose les pilotes les moins expérimentés (mais il a le bon goût d’être gratuit). Une fois le pack choisi, vous verrez apparaître une liste de recrues potentielles. Chacune présentée par une fiche récapitulant son tir principal, son tir spécial ainsi que trois statistiques : chance de survivre à un coup, vitesse de déplacement du vaisseau et attraction de la carbomite.
Contrairement à la plupart des shmups, vous ne mourrez pas forcément en une fois. Le principe est un peu étrange, en jeu, sous le portrait de votre pilote, se trouve une barre dont certaines parties sont remplies ainsi qu’un curseur se baladant de gauche à droite. Si vous êtes touché par un tir ennemi alors que le curseur est sur une partie pleine, vous restez en vie et la barre se vide un peu plus, sinon vous mourez et passez au pilote suivant. Je vous avoue ne pas être bien convaincu par ce choix dans ce genre de jeu.
Starr Mazer s’annonce plutôt pas mal. Côté shmup je n’ai pas grand chose à lui reprocher, les vaisseaux se manient bien, les armes disponibles sont vraiment nombreuses et j’aime beaucoup le concept de devoir composer avec des pilotes différents à chaque partie en adaptant votre style de jeu en fonction des pouvoirs. L’idée de la carbomite qui sert à la fois à renforcer ses armes et à déclencher l’attaque spéciale est intéressante car vous devrez gérer intelligemment vos ressources. Je suis par contre moins convaincu par la statistique pour ne pas mourir et surtout la possibilité d’engager de très nombreux pilotes. Suivant votre argent, une partie peut aussi bien se lancer avec trois pilotes que quinze… autant dire que l’équilibrage est cassé. Le premier acte est également assez court (et pas forcément varié question environnements), je vous incite donc à le surveiller de près si vous aimez le shoot’em up car il devrait être sympa à sa sortie, mais attendez d’avoir un avis sur la version finale pour sauter le pas et l’acheter.