Vous connaissez Thomas Altenburger, c’est un ami. Game Side Story fut créé en 2011 et notre première tentative de couverture événementielle fut la Global Game Jam de 2012, lancée pour la première fois à Metz. C’est Thomas qui l’organisait à l’époque et ce fut notre première rencontre entre lui, Leenuyth et moi. Suite à cet événement, Thomas créa le Coin, le Comité d’Organisation des Interactivités Numériques, une Association qui organise plusieurs événements annuels autour du jeu vidéo…
Game Side Story étant basé à Nancy, chaque année nous profitons des Game Jams du Coin pour vous proposer du contenu. Thomas est donc devenu un réel partenaire de choix et rapidement nous nous sommes suivis mutuellement par la force des choses. De son jeu Kinect Hoy à l’ouverture de son studio Flying Oak Games, de Dead End sur mobiles jusqu’à cette idée folle « à base de robots et de musique qui tabasse », nous avons suivi, presque sans le vouloir finalement, chaque étape de Neurovoider de son premier build à sa sortie sur Steam, en passant par la présentation de son générateur de niveaux lors d’une conférence aux Indie Games Play. Ce fut passionnant de voir cette construction et cela nous a appris beaucoup en tant que « journalistes ».
Néanmoins, à l’heure du verdict, à la sortie de Neurovoider, un problème se pose. Notre statut de privilégié, ayant suivi chaque étape de développement, met aussi en avant des ressentis très humains. Les échecs, les succès, les verdicts, tout cela nous touche alors un peu, connaissant l’équipe derrière le jeu. Pour nous deux (Leenuyth et Skywilly) encore plus que pour les autres, il est clairement évident qu’il nous est impossible d’être totalement objectifs à propos de Neurovoider et de par ma « fonction », je trouverais cela bien malsain de vous écrire une critique complète à son sujet.
Nous nous sommes tous retrouvés à la sortie du jeu avec un fort syndrome de la page blanche, une sensation d’imposture réelle. Et en même temps, on a envie d’en parler de ce jeu ! Alors pour cette non-critique, différents rédacteurs du site ayant joué à Neurovoider ont tout de même écrit quelque chose à son sujet. Juste pour vous guider un minimum comme nous le faisons habituellement. En espérant que vous laisserez sa chance à ce bon jeu qui, d’ailleurs, a plutôt bonne presse.
L’avis de Crim :
Si une grande majorité des jeux disponibles en Early Access sont une blague et une arnaque d’un point de vue du suivi du jeu, Flying Oak Games est un exemple à suivre étant donné que les deux français qui forment le studio nous ont abreuvé d’une mise à jour (avec du contenu) toutes les semaines. C’est ainsi que nous avons pu suivre l’évolution de ce Twin Stick Shooter proposant une grosse dose d’Hack & Slash et de Rogue-Like.
Dans un monde robotique, on nous donne la possibilité de choisir parmi trois robots aux compétences différentes puis de choisir un skill parmi une bonne vingtaine. A partir de là, c’est de la bastonnade dans de courtes zones remplies de robots hostiles. Généré de manière aléatoire, aussi bien côté cartes que robots, le jeu fourmille de variations, principalement au niveau des armes. Avec le loot que l’on récupère, on augmente son robot en lui changeant l’une des trois parties que forme son corps et on choisit deux armes parmi une bonne vingtaine de types différents, allant des armes de corps à corps, au lance-roquettes en passant par des fusils à pompe et des lance-flammes. Mention spéciale à l’interface, qui est d’une clarté incroyable et permet en un coup d’œil de comparer le matériel ou bien de vérifier le comportement d’une arme avant de l’équiper.
En jeu, c’est très speed, la patate des armes est incroyable, le plaisir est immédiat. Mais j’y mettrais deux petit bémol. Il faut compter un peu plus d’une heure pour venir au bout du dernier boss et il y a une certaine redondance dans les environnements, où seul l’un des six sort vraiment du lot. Parfaitement lisible, aussi bien en solo qu’à quatre joueurs partageant un même canapé, on ne peut que vous recommander Neurovoider si vous êtes en mal d’un défouloir efficace.
L’avis de Bestio :
Je pense que la plupart des lecteurs le savent, j’adore les top down shooters et j’ai du essayer la majorité des titres du genre sortis sur steam ces dernières années. Ce qui fait la particularité et la force de Neurovoider (outre les musiques de Dan Terminus à tomber par terre) est pour moi le côté loot issu des hack’n slash. C’est un véritable plaisir d’exploser les robots adverses pour devenir de plus en plus puissant.
Le jeu intègre un système de rareté, la possibilité de renforcer les pièces trouvées, de parier sur des objets, c’est vraiment complet. Le pixel art est plutôt joli, les armes sont très variées et si vous aimez la compétition, une daily run est disponible pour vous mesurer aux autres joueurs. Si je devais faire un reproche au jeu, ce serait sur son interface assez peu intuitive au départ qui ralentit pas mal les parties à quatre joueurs. Pour le reste c’est du tout bon, vous pouvez foncer.
L’avis de ChezMoa :
Je refuse de parler de NeuroVoider tant que ma version Windows Phone de Dead End ne sera pas mise à jour ! Je suis peut-être le seul mec à avoir acheté ce jeu sur Windows Phone mais c’est pas une raison pour me mettre de côté. Alors je parlerai des nouveaux jeux de Thomas quand il aura corrigé les défauts de ses anciens.
Oui je sais je ne suis pas objectif du tout, et en vérité c’est pour ça que je ne parlerai pas de NeuroVoider. Comme Thomas est devenu un copain avec le temps j’aurai du mal à être neutre, je préfère donc vous laisser consulter les tests chez d’autres sites.
P.S : Thomas on est copain, mais bordel de dieu tu vas me corriger ce bug sur Dead End que je puisse y jouer facilement.