Il y a beaucoup de jeux qui sortent et nous n’avons ni le temps, ni la place d’en parler. Néanmoins, quelquefois, on a quand même envie de vous dire si un jeu est bon ou non. Alors cette rubrique mensuelle sera là pour cela. Elle compile plusieurs jeux, un avis d’un membre de la rédaction pour chacun. L’occasion d’en rater encore moins, malgré un nombre de sorties toujours plus énorme alors qu’il n’y a toujours que 24 heures dans une seule journée…
8-Bit Commando
Hommage évident à Contra, ce 8-Bit Commando exécute tout ce qu’il promet dans son titre : on joue un commando dans un monde 8 bits et évidemment il va falloir avancer vers la droite de l’écran, tout dézinguer sur son passage, éviter les pièges, les projectiles et affronter des Boss gigantesques… Enfin pour ce dernier point, laissez-moi gâcher vos espérances : les Boss sont tout sauf intéressants et manquent cruellement d’originalité et de défi. Le jeu dans sa globalité repose sa difficulté sur ses sauts, difficiles à maintenir souples de plateformes en plateformes. Ces cascades à sauts répétés sur des plateformes qui défilent de haut en bas sont le parfait exemple de « comment le jeu peut vous énerver en moins de cinq secondes, quitte à ce que vous n’y reveniez plus ».
8-Bit Commando est un hommage, rien qu’un hommage. Il est amusant à deux, intéressant à parcourir et coûte une broutille. Si vous aimez le genre, il faut y jouer juste pour un peu d’originalité entre deux références aux titres originaux. Mais il ne s’aligne jamais, en termes de qualité, avec ses maitres à penser.
Skywilly
A Dream ?
Il y a parfois des jeux qui, étrangement, nous captivent. Des jeux moyens, sans trait de génie, sans véritable innovation, mais qui possèdent un petit quelque chose qui les rend agréables à parcourir. A Dream?, c’est un peu ça. Objectivement, le jeu de Sina Jafarzadeh n’a rien d’exceptionnel : il s’agit d’une sorte de puzzle-plateformer où chaque tableau symbolise, de façon très abstraite, un aspect de la vie (un peu à la manière de Pretentious Game, quoi qu’en moins bien réussi).
Le gameplay n’est pas spécialement enthousiasmant et le concept ne convainc pas plus que ça. Et pourtant, l’atmosphère poétique de A Dream? le rend réellement attachant. Son ambiance musicale apaisante, son rythme doux et son esthétique simple et calme en font une expérience tout à fait agréable. On se plait à faire progresser ces grenouilles de nénuphar en nénuphar, chaque saut faisant naître autour des batraciens de nouvelles fleurs et traces de végétation, rappelant quelque peu Okami. On enchaîne alors les tableaux, sans très bien comprendre pourquoi l’on continue à jouer à ce jeu moyen. Mais, après tout, on s’y sent bien.
Mwarf
Fairune 2
Fairune 2 raconte plus ou moins l’histoire d’un studio japonais, Flyhigh Works, qui rêvait de faire un Zelda, à mi-chemin entre Link’s awakening et A link to the Past. Pas de chance pour eux, ils n’ont jamais réussi à avoir la licence. Mais cela ne les a pas empêché de faire leur Zelda, deux fois. Dans Fairune 2, on retrouve le même type de construction de map, les mêmes objets qu’un Zelda ainsi que la même patte graphique. La différence se base sur deux points : les combats et les donjons, complétement absent (tout du moins dans sa formule « Zelda »). Fairune 2 est plutôt un jeu d’exploration / puzzle que d’exploration / aventure.
Ici les combats sont simplifiés au maximum : on fonce dans les ennemis, ce qui les tue de manière instantané. Si l’ennemi est de niveau inférieur au votre, il ne vous fera pas de dégât et ne vous donnera pas de point d’expérience. S’il est d’un niveau supérieur, il vous infligera un point de dégât et vous gagnerez un point d’expérience. Plus l’ennemi est fort, plus il vous infligera de dégât et plus il vous donnera de l’expérience. Si la première moitié du jeu est plaisante à jouer, avec des puzzles très accessibles (pour découvrir de nouvelles zones), les développeurs ont eu la très mauvaise idée de cacher des objets obligatoires à la progression dans des passages secrets. Du coup, on se retrouve à lécher les murs à la recherche de brèche pour trouver l’objet indispensable à la progression de notre aventure. Une purge.
Crim
Oh My Gore !
Le tower défense est un genre assez facile à définir : vous devez défendre un point A, d’une attaque d’ennemis arrivant par vagues. L’adversaire, habituellement aussi con qu’un Lemming, emprunte toujours le même chemin bien tracé. Au joueur d’installer divers pièges et dispositifs de défense pour protéger au mieux « sa tour ». Oh My Gore propose sur ce principe d’incarner non pas les gentils chevaliers, se protégeant des méchants monstres, mais à l’inverse de défendre le mal ! Au départ de l’histoire vous incarnez un dieu de la guerre, ramené à la vie pour l’occasion. Puis en progressant, de nouveaux personnages aux pouvoirs différents se joindront à vous. On se demande presque comment ces partenaires ont eu envie de se joindre à nous tant la narration est insipide. Les écrans de dialogues sont nombreux et particulièrement peu intéressants. Si l’on fait l’effort de les lire au départ, on va rapidement marteler le boutons « suivant » pour zapper ces séquences et se concentrer sur le jeu lui-même.
Le gameplay est tout ce qu’il y a de plus basique, on sélectionne ses défenses, on les dispose autour du chemin, et voilà. De temps à autre, on envoie une petite vague de monstres en exploration, ou pour exterminer plus vite ces sales humains. Bref rien d’exceptionnel mais ça fonctionne, les mécaniques sont connues mais bien utilisées, on reprochera juste un manque de rythme au tout. En effet, une fois vos défenses en place, vous aurez largement le temps d’aller chercher une bière au frigo, sans craindre de perdre la partie. On pourra aussi reprocher une certaine répétitivité, mais ce dernier défaut est inhérent au genre plus qu’à Oh My Gore en particulier. Côté graphisme le jeu se la joue rétro, avec du pixel bien apparent (c’est raccord au tower défense au moins), mais manque clairement de charme. Les personnages et décors sont aussi insipides que les dialogues, et ne donnent aucune ambiance au titre. Les animations sans être horribles sont elles aussi très basiques.
Oh My Gore aurait pu être un bon jeu si il était sortit sur MS-Dos il y a de nombreuses années. Mais en 2016 un jeu si mou aura du mal à convaincre, des graphismes aux dialogues, en passant par le gameplay, tout est banal à souhait, sans pour autant être mauvais. Si vous n’êtes pas un fanatique du genre, passez donc votre chemin, le mal aura bien d’autres occasion d’envahir le monde.
Chezmoa
Oh… Sir !!! The Insult Simulator
Avec un nom pareil vous vous dites que c’est encore une petite daube débarquant sur Steam pour faire rire les gens qui aiment les jeux mauvais et… non, du tout, complètement pas, vous vous trompez et lourdement. The Insult Simulator est sans doute le plus bel hommage fait à l’humour des Monty Python et à leurs sketchs de la première heure, ceux du Flying Circus : la preuve, il y a plein de références nettes à la troupe de comiques britanniques tout au long du jeu et les Monty Python sont même remerciés dans les crédits.
Mais c’est quoi, surtout, ce jeu ? C’est un duel, face à une I.A, en ligne ou contre un joueur local, où vous devrez construire votre propre insulte. Chacun leur tour, les joueurs vont piocher des bouts de phrases qui devront rester logique grammaticalement parlant, tout en essayant de percer les faiblesses de l’adversaire. Son style, sa famille, son épouse, son fils ? Une fois le point faible trouvé, on peut espérer retomber sur les bons morceaux de phrase et enchaîne des combos autour du même sujet. Chaque insulte terminée (par un point d’exclamation) fait perdre plus ou moins de vie en fonction de son efficacité et le premier qui voit sa barre de vie vidée a perdu.
C’est très efficace et absolument hilarant si vous aimez cet humour anglais si particulier. La durée de vie n’est pas énorme et le jeu se destine surtout à de très courtes sessions, mais il est aussi vendu à moins de 2€ et vaut clairement son prix, voir davantage. On vous le conseille ! A noter qu’il y a aussi Serious Sam et Wang, le héros de Shadow Warrior, à débloquer au fil des réussites.
Skywilly
PANORAMICAL
Panoramical n’est pas un jeu. Il se ressent plutôt qu’il ne se joue et tel un dieu, vous manipulez formes, couleurs et sons pour façonner les quelques douze tableaux qui composent cette aventure expérimentale d’un genre nouveau. À la manette ou au clavier, vous aurez au total neuf modificateurs pour manipuler un monde qui se construit sous vos yeux. Pour interagir, maintenez simplement une touche et affinez avec un joystick, vous verrez apparaître une nouvelle forme qu’elle soit vibrante, scintillante ou bondissante, ou vous distordrez celles déjà en place tout comme vous pourrez changer les couleurs du tableau en passant plusieurs nuances en revue. Toujours en mouvement et en rythme avec la musique, votre œuvre prendra vie, comme si vous faisiez office de DJ 2.0, manipulant les sons tout autant que les formes et les teintes.
Ne cherchez pas de but à Panoramical. Son seul intérêt est de vous offrir un espace où vous pourrez libérer votre créativité, de manière certes limitée mais assez fascinante pour qu’on y reste une heure ou deux. Chacun sera libre de créer sa propre histoire par analogie avec des formes familières ou par la création d’un univers nouveau où les possibilités, si elles ne sont pas infinies, restent indénombrables. L’absence de challenge permet une relaxation du corps tandis que l’esprit, lui, s’évade ailleurs, comme hypnotisé par les mouvements lancinants des formes et par les sons tantôt rythmés tantôt mystiques de chacune des scènes. Et parfois, ça fait du bien.
Kitsune-Musume
Senran Kagura : Bon Appetit !
Je vous avais déjà parlé de la saga des Senran Kagura en vidéo. Érotique, suggérant toutes les poses les plus sexy/vulgaires en fonction du regard que vous poserez sur ces filles qui sont au centre du jeu, Senran Kagura est surtout un jeu de baston un peu bête où chaque coup violent déshabille un peu la combattante. Cette fois par contre, on nous propose un tout autre style : il s’agit d’un concours de cuisine se jouant en rythme sur une musique, façon Dance Dance Revolution à l’horizontale et sur deux niveaux seulement… Mais avec le même principe de vêtements qui se déchirent entre chacun des trois rounds que composent un niveau.
Et comme pour Senran Kagura, cet épisode n’est pas foncièrement mauvais : le rythme est réussi, les musiques sont sympathiques (même si elles ne proposent rien de vraiment emballant) et on se prête très facilement au jeu. Maintenant, il va falloir réussir à passer outre (sauf si c’est votre truc) les scènes complètement dérangeantes où les filles du jeu se retrouvent nues, avec de la chantilly et du chocolat fondu partout sur le corps, comme ultime récompense d’une chanson terminée avec au moins 99% des notes réussies. Chaud. Au fil des réussites, on débloque alors de nouveaux vêtements, des fond d’écran et autres douceurs gênantes/sexy.
La version PC pose aussi quelques soucis : ne jouez pas trop avec la résolution d’écran sous peine de devoir redémarrer votre bécane pour cause d’écran noir. L’interface Steam intégrée fait aussi sauter le HUD du jeu et globalement, la modélisation des personnages est cassée à de nombreux endroits avec ce portage. Moins vous mettez d’aliasing, par ailleurs, mieux se portent les modélisations. Enfin, si vous aimez la série et les jeux de rythme, c’est sympathique. Mais pas sûr que cela mérite d’y mettre 30 €. Quant à ceux qui trouvent Hatsune Miku dérangeant pour son mode « maison de poupée », n’osez même pas jeter un œil sur ce titre.
Skywilly
Root Letter
Les Visual Novels sont de plus en plus fréquents sur consoles PlayStation et ce Root Letter nous débarque à la fois sur PlayStation 4 et PSVita entièrement traduit en anglais. Approximativement par ailleurs puisqu’après la découverte de quelques phrases que j’avais beaucoup de mal à comprendre, j’ai cru comprendre que la traduction n’était pas de première qualité. Pas grave, l’aventure à l’air passionnante : un jeune homme, la trentaine tout au plus, part à la recherche d’une ancienne amie d’enfance qu’il n’a pas vu depuis 15 ans. Celle-ci voulait lui envoyer une dernière lettre, sous-entendant qu’elle aurait tué quelqu’un. Alors on sort son chapeau de détective et on part enquêter…
A travers le Japon, le joueur va pouvoir discuter avec les nombreux protagonistes du jeu et résoudre quelques dilemmes à l’aide de mots et de phrases bien sélectionnées. Difficile de perdre : le jeu nous remet toujours dans le bon chemin, nous accorde un retour en arrière lors d’une grossière erreur et nous guide tout du long. Ponctué d’artworks de qualité, de musique qui plongent vraiment dans l’ambiance, Root Letter fait son petit effet… Dommage que le scénario ne soit, au final, pas franchement satisfaisant. On reste sur sa faim malgré moins d’une dizaine de finals différents et surtout, peu nombreux sont les personnages à réellement sublimer le récit. C’est un Visual Novel tout juste sympathique au démarrage passionnant, qui s’essouffle bien trop vite.
Skywilly
Spirits
Spirits est un petit jeu de stratégie de type Lemmings où vous devrez guider les esprits des feuilles mortes de l’automne à travers 46 niveaux. Vos esprits disposent de quatre pouvoirs que vous devrez utiliser judicieusement afin d’atteindre la spirale : le souffle pour diriger les esprits dans une direction, la transformation en branche afin de créer des ponts, la transformation en boule pour bloquer les courants d’air et la faculté de creuser pour créer des tunnels. Selon les niveaux vous aurez accès à tout ou seulement à une partie de ces pouvoirs. Une fois qu’un esprit est utilisé pour mettre une de ces facultés en application il sera perdu, le but étant d’arriver à la spirale avec le maximum d’esprits et de fleurs récoltées.
Si on souhaite vraiment collecter toutes les fleurs le défi sera de taille et il faudra se creuser la tête pour y parvenir. Pour ceux qui souhaitent juste terminer les niveaux il y aura aussi du challenge car il sera parfois nécessaire de faire chauffer les méninges afin de trouver un moyen et ne pas se retrouver à cours d’esprits pour finir le niveau. Chaque type de joueur peut donc trouver son compte avec ce jeu et la durée de vie sera considérablement différente selon vos objectifs et votre capacité à résoudre les puzzles. Le concept n’est pas original mais Spirits a un certain charme avec ses petits êtres mignons, son design épuré aux couleurs chatoyantes et ses musiques poétiques.
Kitsune-Musume
Streamline
Pensé pour Twitch avant tout, ce jeu actuellement toujours en Early Access est beaucoup trop flou. Baveux de partout, il donne l’impression d’avoir des lunettes sales, de jouer en pleine buée et surtout, il propose un gameplay absolument pas précis. Vous jouez un jeune « surfeur » urbain qui peut grimper sur les murs et par coups de boost, glisser sur le sol. Le but est de collecter des orbes dans une arène, chaque couleur d’orbes définissant la valeur de celles-ci. Plus vous en possédez, plus vous avez de score et vous devez faire, en trois rounds, un plus grand nombre de points que vos concurrents.
Pour tenter de gagner la partie de façon plus immédiate, il est possible de frapper les adversaires. Des modificateurs viennent transformer la partie avec des zones du jeu qui disparaissent, du slow-motion et autres mort subite qui changent complètement la donne en jeu. Les idées sont là mais pour l’instant en Early Access et malgré des serveurs assez remplis grâce à un beau coup de communication via l’offre Amazone Prime de Septembre… c’est on ne peut plus ennuyant, moche et tristement difficile à imaginer comme plus convaincant dans quelques mois, une fois sorti de l’Early Access.
Skywilly
The Lion’s Song : Episode 2
Après un premier épisode enchanteur, la suite de The Lion’s Song est enfin disponible. Si lors du premier épisode nous suivions une violoniste en manque d’inspiration pour créer sa nouvelle œuvre, dans ce second nous incarnons Franz, un jeune peintre qui commence à se faire remarquer dans la bourgeoisie Autrichienne. Si grâce à son talent notre jeune peintre arrive à charmer la haute société, il reste pourtant éternellement en proie au doute, avec un sentiment d’inachevé sur chacune de ses toiles. Au point d’avoir des absences après chacun de ses tableaux.
Si nous avions plutôt l’impression de jouer un ange gardien dans le premier épisode, où le joueur était poussé à prendre soin de la musicienne pour la mettre en sécurité afin que son talent prenne le dessus, ici on prendra plus la place d’un psychologue afin d’aider le jeune peintre à se comprendre pour exploiter au mieux son art. Tout comme pour le précédent épisode, les choix effectués par le joueur modifieront complètement l’aventure vécue (bien que la trame scénaristique suivra un fil rouge), proposant ainsi un récit différent d’un joueur à un autre.
Ainsi, un joueur pourra passer à côté du lien avec le prochain épisode, sans pour autant que cela influe de manière négative sur son expérience. Avec encore une fois une écriture de haute voltige, remplie de détail qui donne vie au titre une fois de plus, nous sommes impatients de découvrir la suite… Dans la peau d’une mathématicienne qui veut percer dans un monde masculin.
Crim
Through Abandoned 2 : The Forest
Développé par l’ukrainien Ihor Krutov, le jeu est un mixte entre un Escape Room et Myst. S’il prend du second l’univers mystique et l’open world, les énigmes et puzzles sont clairement inspirés du premier. Vous démarrez dans une étendue désertique et glaciale avec une porte devant vous. Lorsque vous la franchissez, vous arrivez dans une forêt luxuriante au pied d’un gigantesque arbre, avec une console incrustée dans le tronc de ce dernier. En mettant votre main dessus, vous découvrez un message de votre frère qui est à la recherche d’une civilisation perdue.
Rapidement, vous trouverez d’autres portes, dont il vous faudra les clés pour les déverrouiller. Vous ramasserez quelques objets pour résoudre des énigmes, dont la difficulté varie de « moyen-difficile » à « même avec une solution je ne comprends pas comment on peut la résoudre ». Avec des déplacements poussifs, tantôt au clavier, tantôt à la souris (même si tous les déplacements sont faisable à la souris mais beaucoup moins agréable), il manque clairement des feedbacks afin d’accompagner le joueur dans sa réflexion. Entre sa difficulté et ses contrôles on finit rapidement par abandonner le jeu afin d’éviter tout accident malencontreux.
Crim
VCB : Why City
C’est l’histoire de développeurs russes qui veulent parodier GTA et le font avec un moteur Unity fraichement découvert. On y joue des voitures dans un monde dessiné par un enfant de 4 ans, le tout bruité à la bouche. Oui, à la bouche, même et surtout le moteur de la voiture, ce qui donne envie de frapper l’écran de toutes ses forces au bout de quelques secondes de jeu.
Et la critique ne va pas s’éterniser, car c’est excessivement mauvais. En plus de n’avoir aucun intérêt global, le jeu n’est pas drôle, se veut moqueur mais ne fonctionne pas, tout en enchaînant les bugs, les plans de caméra raté et un gameplay immonde. L’accent russe, le mauvais anglais parlé, tout est là pour nous faire fuir et… surprise ! Ça fonctionne.
Skywilly