Les studios de jeux vidéo français se portent bien et ce n’est pas Motion Twin à Bordeaux qui me fera mentir avec leur projet Dead Cells. Présenté comme un rogue-lite medtroidvania action/plate-forme, le jeu avait tout pour me plaire, d’autant plus que la direction artistique m’avait vraiment bluffé durant les diverses présentations sur les salons.
Oh, une enveloppe corporelle
On ne sait que peu de choses sur l’histoire du jeu. Tout juste qu’on vient de mourir (a priori guillotiné), jeté au fond d’une fosse et qu’une bestiole vient de prendre possession de notre corps.
La première chose qui saute aux yeux est la qualité graphique du titre. Le pixel art est tout simplement magnifique. Le personnage est bien détaillé, parfaitement animé et les décors variés bénéficient de jolis effets lumineux instaurant une ambiance particulière à chacun d’eux.
La prise en main est également parfaite, avec un personnage qui répond au doigt et à l’œil. Roulade, double saut, attaque plongeante, vous bénéficiez de nombreux outils pour affronter vos adversaires car oui, Dead Cells n’est pas une balade paisible, vous allez devoir éliminer un sacré paquet de monstres avant de pouvoir vous échapper de la prison.
Chaque niveau est généré aléatoirement et vous devrez donc fouiller un peu partout pour découvrir la ou les sorties. Évidemment, plus vous avancerez et plus les ennemis seront résistants et puissants. L’accès anticipé propose pour l’instant un peu plus d’une dizaine d’environnements différents, deux boss et une assez grande variété d’ennemis de base et d’élite. Apprendre leurs capacités et leurs patterns d’attaque sera obligatoire pour « terminer le jeu »… enfin ça et la gestion de la roulade offrant quelques frames d’invulnérabilité bienvenues.
Il est puissant pour un cadavre
Si au départ vous ne possédez qu’une vieille épée rouillée, un bouclier en bois et un arc simple, vous ne tarderez pas à découvrir bien d’autres trésors dans les geôles, égouts et autres lieux charmants. Eliminer les ennemis vous permettra de récupérer des cellules que vous pourrez ensuite donner au Collecteur, un PNJ que vous rencontrerez dans les zones de transition entre deux niveaux.
Vous pourrez également lui donner les plans d’armes et pouvoirs spéciaux que vous aurez ramassés sur les dépouilles ennemies. Les cellules serviront soit à débloquer ces objets (et donc avoir la possibilité de voir ces bonus apparaître lors de vos prochaines parties), soit à augmenter leurs dégâts, soit à améliorer un peu votre condition de départ (potions de vie, arme tirée au hasard parmi celles déverrouillées, etc.).
Vous pourrez équiper deux armes et deux pouvoirs spéciaux pour vous défendre. Fouet, tourelle automatique, grenade incendiaire, grappin, dagues de lancer, bouclier étourdissant… la liste est vraiment longue et ne cesse d’augmenter à chaque mise à jour du jeu pour le plus grand plaisir des joueurs.
Pour monter en puissance, vous trouverez parfois des parchemins qui vous permettront d’augmenter votre jauge de vie, vos dégâts d’armes ou vos dégâts de compétences. En fouillant bien tous les niveaux, vous tomberez également sur deux ennemis assez puissants qui, une fois vaincus, vous donneront une rune permettant d’accéder à des zones jusque là inaccessibles et vous donnant ainsi l’occasion de varier les plaisirs lors de vos prochaines parties pour ne pas toujours repasser au même endroit.
Dernière chose, vous pourrez dépenser l’argent accumulé dans les boutiques rencontrées pour renforcer encore votre puissance et vos chances de survie. Lisez bien les descriptions des objets, comme dans un hack’n slash ils peuvent apparaître avec des affixes supplémentaires et donner lieu à des combos intéressants.
Cerise sur le gâteau, le jeu regorge de petites subtilités : vous pouvez ouvrir les portes mais si vous les cassez ça étourdit tous les ennemis situés derrière, des secrets sont cachés dans certains murs et sols, etc.
Je pense que vous l’aurez compris, Dead Cells est mon gros coup de cœur du moment. Le jeu vient tout juste de sortir en accès anticipé mais il propose pourtant un énorme contenu, que ce soit au niveau des monstres, des armes, des pouvoirs ou même des environnements. C’est un véritable plaisir d’évoluer avec un personnage aussi mobile, tout est fluide, on enchaîne les frappes, esquives, sauts sans aucun problème et tout a été pensé pour rendre l’expérience agréable, comme en témoignent les portes de téléportation réparties un peu partout dans les niveaux incitant à tout fouiller puisqu’on pourra vite repartir vers un autre endroit ensuite. Graphiquement le titre est une tuerie absolue (je suis amoureux des toits de la prison) et l’ambiance sonore termine de plonger le joueur dans cet univers plutôt inquiétant. Pour être franc, sauf si vous n’aimez pas le concept d’accès anticipé (ce que je comprends tout à fait), il n’y a aucune raison de ne pas se jeter sur Dead Cells dès maintenant !
Je l’ai vu, je l’ai pris.
J’ai suis accroché depuis.
Ce jeu est vraiment génial, et tellement duuuuuuuur !!!
Que du bon.
Hé hé hé, entre la béta fermée et l’accès anticipé j’ai un peu plus de 40h de jeu 😛