Cities: Skylines – Concerts

Souhaitant toujours peaufiner leur jeu Colossal Order et Paradox ont préparé une quatrième mini-extension entre deux majeures. L’intérêt est présent, puisqu’elle aborde le thème du divertissement, un grand oubli du jeu.



Les Eurockéennes de Cities: Skylines.

Imaginez votre fin de semaine. Fatigué des problèmes de circulation, ou de ceux des transports en commun inconfortables. Lassé de votre travail peu plaisant dans un lieu où le seul concept de « qualité de l’air » n’existe pas. Subissant les constructions et destructions bien trop fréquentes de quartier entier. N’auriez-vous pas le droit, vous aussi, à un peu de divertissement ? C’est à cela que tente de répondre ce mini-DLC, proposant une nouvelle distraction pour vos habitants, après celles des quartiers découverts dans After Dark.

Comme son nom l’indique très bien, Cities: Skylines – Concerts s’axe sur une construction unique : la zone de festival. C’est ici que viendront des centaines de vos habitants à la découverte de nouveaux groupes de musiques. Présent aux nombres de trois : NESTOR, Lily la Roux et Elijha MOTi, ils disposent chacun de leurs styles proposant respectivement rock, folk et électro. Profitant de l’occasion, ils s’intègrent dans une nouvelle radio permettant au joueur de découvrir les différents titres. Notons que les trois groupes, contrairement à l’ensemble des radios, musiques et publicités du jeu, ne sont pas faits spécialement pour le titre, mais sont bien réels.



Un mini jeu dans le jeu.

Lorsque l’on voit la nouvelle zone de festival, on ne peut s’empêcher de penser au stade inclus dans la mini-extension Match Day. Un bâtiment unique, qui apporte son nouveau lot de conséquences, engrangeant une hausse de la criminalité aux alentours et un besoin d’une nouvelle gestion de trafic et du transport. Mais, passé ces ressemblances, Concerts se différencie par l’apparition d’une micro-gestion intéressante.

Vous pourrez en effet gérer les détails de votre nouvelle zone. Si les trois groupes se relayent tous les huit mois, sans que vous ne puissiez rien y faire, il vous sera possible de fixer les prix des billets, selon les groupes, de lancer une campagne de publicité, d’améliorer la qualité des répétitions, ou encore de régler le financement de la sécurité du lieu. Tout cela pour améliorer la popularité des groupes, ainsi attirer plus de personnes afin de faire de bons bénéfices.

Nouveauté encore, la zone de festival dispose de trois niveaux d’évolutions. En accomplissant quelques missions (popularité des groupes, nombre de spectateurs et nombre de concerts donnés) votre zone s’agrandit et peut accueillir toujours plus de spectateurs pour un total d’un milliers.



Des idées à la réalisation.

Ceux qui recherchent un peu de difficultés et de défis seront une nouvelle fois déçu par le travail de Colossal Order. Une fois la zone de festival posée, elle vivra sa vie sans réellement vous inquiéter. Les quelques déficits des premiers temps seront rapidement comblés et la micro-gestion vite oubliable. Il est même probable qu’après le temps de découverte vous alliez jusqu’à oublier le fait d’avoir des concerts dans votre ville. Seul les publicités présentes partout en ville pourront vous le rappeler.

Et que dire de la capacité maximale de la zone. Un millier ? Lorsque votre ville peut accueillir aisément plusieurs dizaines milliers d’habitants, des centaines chez certains, cela parait bien peu. Les évolutions n’apportent que peu de choses si ce n’est de nouveaux coûts.



Loin d’être de ceux qui critiquent les DLC de Paradox, sans comprendre le concept même, il faut bien remarquer tout de même les limites de celui-ci. Sans être indigne de tout intérêt, Cities: Skylines – Concerts se trouve malgré tout bien trop « mini » pour prétendre satisfaire la plupart des joueurs. Il pourra ravir les quelques fans du jeu, mais son prix est bien trop élevé pour le peu de contenu. Peut-être attendre les réductions ? À chaque nouvelle sortie, l’ensemble des DLC prend un pourcentage.

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