Aucun changement pour nos critiques les plus rapides, qui sont dédiées à tous types de jeux. Bons ou moins bons, ils sont ici juste parce qu’ils n’engagent pas à écrire un long pavé, s’expliquent très vite ou qu’il n’est pas nécessaire d’y passer des heures pour vous donner envie (ou non) de vous y plonger. L’occasion d’en rater encore moins, malgré un nombre de sorties toujours plus énorme alors qu’il n’y a toujours que 24 heures dans une seule journée…
Cook, Serve, Delicious 2 (Windows, Mac, Linux)
N’ayant pas joué au premier opus, j’ai toujours eu un peu de mal à comprendre l’engouement derrière Cook, Serve, Delicious. Je voyais bien le concept, préparer différents plats en saisissant une suite de touches mais ça s’arrêtait là. C’est pour ça que je me suis proposé pour le test du second, histoire de comprendre.
J’ai donc lancé le tuto pour apprendre les bases. Un client arrive, une commande s’affiche en haut à gauche de notre écran, on appuie sur le numéro correspondant, puis on dépose les aliments un à un dans le bon ordre. T pour des tomates, M pour des champignons, K pour du poulet, etc. Vous avez d’ailleurs intérêt à très vite apprendre par coeur les raccourcis car si s’occuper d’une commande est facile, en gérer quatre ou cinq parallèlement tout en vérifiant que les clients ne partent pas est bien plus compliqué. Vous devrez alors vous servir des stations de préparation pour cuire plusieurs saucisses à la fois par exemple et n’avoir plus qu’à les placer dans du pain avec de la sauce ou préparer à l’avance des salades pour faire patienter vos clients plus longtemps.
Le jeu regorge de contenu. Plus de 300 défis répartis dans une trentaine de restaurants différents, quasi 200 plats / boissons uniques, la possibilité de monter votre propre restaurant, de le décorer, d’en confectionner la carte… Cerise sur le gâteau (désolé) il y a même un mode coop en local !
Après quelques heures sur CSD2, je suis peu à peu en train de tomber également dans l’addiction. Une fois le jeu bien en main, c’est un véritable plaisir d’essayer de repousser ses limites en montant peu à peu la difficulté et en essayant d’obtenir toutes les médailles d’or (bon courage). Ce qui paraissait impossible au départ devient trivial mais rassurez-vous, le jeu ajoute en permanence de nouveaux éléments pour nous déstabiliser !
Si vous avez aimé le premier vous pouvez foncer les yeux fermés et si vous n’avez jamais testé cette licence, je pense que c’est le moment de sauter le pas.
Bestio
Fall of Light (Windows, Mac)
Le problème quand on annonce des inspirations telles que Dark Soul et Ico est qu’il faut vraiment assurer niveau production derrière pour que le joueur ne soit pas déçu. Fall of Light est un jeu d’action où vous dirigez un chevalier guidant sa fille à travers les ténèbres pour retrouver le soleil.
De Dark Soul il en reprend la roulade, la gestion de l’endurance, les différentes postures de combat suivant les armes équipées, les âmes à collecter pour monter de niveaux aux points de sauvegarde et la réapparition des ennemis. D’Ico il garde le principe de la personne à protéger et à ne jamais abandonner, sous peine de devoir retrouver où elle s’est faite emprisonner.
Malheureusement, la réalisation est très moyenne et j’ai rencontré de nombreux problèmes. Les niveaux sont vides, sombres, très sombres, tellement sombres que j’ai passé la moitié de mon aventure à deviner plus que savoir où était mon personnage durant les combats. Le héros est vraiment lent (avec une arme à deux mains c’est simple, il ne peut plus courir) et les animations d’attaque également. L’intelligence artificielle des ennemis fait le minimum syndical, à savoir vous attaquer en ligne droite. Vous passerez donc votre temps à lancer une attaque lorsque l’adversaire est à 5m pour qu’il se la prenne au moment où il arrive à portée, puis à courir en arrière et recommencer. On peut bloquer avec un bouclier, mais pour vous donner un ordre d’idée, encaisser un carreau d’arbalète dedans fait perdre la moitié de la barre d’endurance… Autre chose amusante, lorsque vous mourez votre arme tombe au sol et le jeu vous incite donc à presser une touche pour la ramasser, ça vous donne une idée du niveau de finition.
C’est dommage, on voit malgré tout qu’il y a beaucoup de travail derrière, que les développeurs ont essayé de construire un univers cohérent et intéressant, mais la sauce ne prend pas et en l’état je ne peux malheureusement pas le conseiller.
Bestio
HYPERNOVA : Escape from Hadea (Windows, Mac)
Voilà un jeu sur lequel j’aurai pu m’étendre sur une longue critique mais pour cela, il aurait fallu que je vous rappelle ce qu’est un jeu de stratégie en temps réel. Parce que HYPERNOVA et ses grosses majuscules n’a rien de vraiment original au fond : il nous demande de créer notre base et d’étendre notre territoire en purifiant l’air et en liant des générateurs d’énergie. Tous les buildings dépendants alors de leur zone d’effet.
Le jeu mise énormément sur les spécificités de l’univers ou l’on débarque. Les autochtones sont violents et malheureusement, le jeu ne permet en aucun cas de sympathiser avec eux. Il faut donc placer des tourelles pour se défendre et surtout, réussir à atteindre leurs nids, placer des tourelles à missiles autour (ce qui demande un petit temps de développement de technologie par ailleurs) et de continuer à s’étendre, se répandre, sur une planète et ses occupants qui ne vous avaient rien fait au demeurant.
L’originalité ? Les ennemis réagissent par vagues, comme un Tower Defense (d’où la seule présence de tourelles différentes pour se défendre). La stratégie est alors toute autre et on passe de calme à bagarre avec un certain tempo qu’il faut tenter de gérer. Trois heures m’ont suffi à en faire le tour mais clairement, comptez sur une bonne dizaine d’heure pour tout voir et ce, en mode Facile. Deux autres modes de difficulté vous attendent.
Skywilly
Indie Game Sim (Windows, Mac)
Vous êtes un futur créateur de jeux vidéo et devez faire fortune en les vendant sur un ersatz de Steam. Le but est simple : Indie Game Sim vous permet de créer un petit niveau de plateformer Die & Retry et de le vendre comme un « vrai jeu » sur la plateforme. Les fans, l’argent, les critiques, tout sera évalué en fonction de l’inventivité de votre niveau, de ses dangers, de son fun, etc. Si vous prenez le temps de créer quelque chose d’amusant (vous devez absolument terminer votre niveau avant de le publier) alors vous serez récompensé. Mais vous aurez aussi le droit de faire le strict minimum pour gagner un peu d’argent facile. Cependant, gaffe au public qui (contrairement à la vraie vie) ne se laisse pas avoir plusieurs fois de suite.
Au fil de vos réussites, vous pourrez acheter de nouveaux assets… Mais les utiliser gonfle le cout de développement du jeu. Il faut souvent faire les bons choix. Enfin, il est nécessaire de terminer les « jeux » qu’Indie Game Sim vous propose comme étant des concurrents pour débloquer de nouveaux assets et mécaniques de jeu. C’est malin : on joue à la concurrence pour faire mieux. On pique des idées, on fait comme « en vrai » finalement.
Indie Game Sim a beau s’afficher ici en critique rapide, je peux vous assurer que vous risquez de l’apprécier. Il ne plaira pas à tout le monde, mais il a de belles idées à mettre en avant et peut être aussi bien vite abandonné que violemment chronophage. Dommage qu’il soit aussi rempli de petits bugs divers et variés (et toujours pas corrigé depuis sa sortie, en décembre 2016). Mine de rien, une fois terminé, vous aurez surement fait l’équivalent d’un vrai Die & Retry en terme de nombre de niveaux et de gameplay différents. Une belle leçon !
Skywilly
Let Them Come (Windows, Mac)
Vous avez toujours rêvé de repousser des vagues d’aliens plus dégoûtants les uns que les autres ? Parfait, Let Them Come a été développé pour vous. Retranché derrière une palissade de fortune, vous disposez d’un arsenal monstrueux (grenades, mines, tronçonneuse, balles explosives, perforantes, incendiaires…) pour cela.
Graphiquement le titre est joli, ça explose dans tous les sens, les membres volent, les monstres se liquéfient, s’enflamment, etc. La bande-son est plutôt cool également et plus vous avancerez dans le jeu, plus vous récupérerez de cassettes permettant d’ajouter des chansons à l’ost !
Pour être franc, lorsque j’ai lancé le jeu, je pensais m’amuser 30 minutes avant de me lasser. J’ai finalement passé une excellente soirée car le développeur a eu la très bonne idée de créer des ennemis variés et d’obliger le joueur à adapter son équipement aux situations rencontrées (notamment face aux boss). Si vous êtes bloqué, n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil aux objets laissés de côté, il est très probable qu’ils servent à un moment ou un autre de l’aventure.
Autre très bonne idée, blaster des ennemis permet de monter une jauge de combo et une fois pleine, vous pouvez choisir entre trois bonus tirés au sort (avec un petit QTE pour renforcer / prolonger leur effet). Avec un double dégâts, un robot lance-roquettes ou une chance de faire exploser les ennemis à leur mort, l’action devient totalement frénétique. Outre la campagne, le jeu propose également un boss rush ainsi qu’un mode twitch pour que les viewers participent en générant des bestioles, sympa !
Let Them Come a été une agréable surprise et j’y rejouerai de temps en temps avec plaisir, ne serait-ce que pour le refaire en mode difficile.
Bestio
Omega Strike (Windows)
Ces derniers temps les metroidvania ont le vent en poupe et je m’en réjouis. L’histoire d’Omega Strike est assez quelconque, un scientifique a mis au point un sérum pour créer des super soldats mais ces derniers sont devenus hors de contrôle. Vous êtes donc envoyé sur le terrain pour éliminer la menace.
Et quand je dis vous, c’est vous trois car dans le jeu vous pouvez alterner d’une simple pression sur un bouton entre trois personnages. Le premier, un militaire équipé d’une mitraillette a la faculté de s’introduire dans les espaces étroits, de s’accrocher à certains plafonds et de détruire des blocs spéciaux. Le second, un gros costaud armé d’un lance-grenades peut pousser les caisses et placer des charges explosives. Le dernier, maniant le fusil à pompe peut effectuer des double sauts et des dash vers l’avant. Evidemment, toutes ces compétences se débloqueront peu à peu, vous incitant à revenir sur vos pas pour accéder à de nouvelles zones.
L’action est vraiment bien rythmée et vous affronterez une petite dizaine de boss au cours de votre aventure. Des PNJs vous attendront en ville pour améliorer votre équipement et en fouillant un peu chaque écran vous devriez trouver de quoi augmenter vos points de vie et autres. Le fait de devoir alterner entre les trois personnages est vraiment plaisant et donne un gros plus à l’ensemble avec certains passages nécessitant de commencer une action avec l’un puis de changer dans les airs pour utiliser la compétence d’un autre avant de retomber au sol.
Graphiquement le pixel art est propre et les zones sont suffisamment variées pour ne pas s’ennuyer. C’est joli, ça bouge bien et les musiques accompagnent parfaitement l’action.
C’est sûr que sortir un metroidvania en 2017 après Hollow Knight est compliqué, mais j’ai vraiment pris plaisir à terminer l’aventure et à chercher quelques secrets après coup. N’hésitez pas à lui laisser sa chance !
Bestio
Patapon Remastered (PS4)
Comme pour son grand frère Loco Roco, le petit Patapon revient sur PlayStation 4 après plusieurs épisodes sur PSP. Profitant de la puissance de la console de salon pour s’afficher en 1080p, 4K et tout ce qui s’en suit, Patapon ne perd absolument rien de sa merveille. Le concept ? Vous contrôlez une armée qui marche au pas, en rythme avec vos touches, elles même en rythme avec leur chant militaire. Vous allez capturer des ressources, combattre des ennemis féroces et mener à bien votre quête tout cela sur le même rythme : Pon-Pon-Patapon !
Est-ce que le jeu a vieilli ? Un peu. Il est lent, répétitif et la surprise n’est plus forcément présente si vous avez déjà joué au jeu voir pire, si vous avez déjà joué au troisième opus rempli d’originalités. Mais Le charme opère malgré tout, le rythme est amusant, le gameplay original et quiconque ne sais même pas ce qu’est Patapon se doit de s’y essayer au moins une fois. Allez, une fois en promo sur le PlayStation Store vous n’aurez plus aucune raison d’y échapper.
Skywilly
Shadow Bug (Windows, Mac, iOS, Android)
Je vais être franc, quand j’ai lancé Shadow Bug je pensais y jouer 10 minutes avant de passer à autre chose. J’avais un très mauvais a priori car le titre vient du mobile et les premiers niveaux m’ont d’ailleurs donné raison. On dirige un ninja pouvant dasher de cible en cible, ce qui est super classe, mais au départ, il suffit vraiment de cliquer sur les ennemis les uns après les autres.
Heureusement, le level design devient rapidement beaucoup plus intéressant avec des plateformes mobiles, des clés à collecter, des petits puzzles pour récupérer des caisses et actionner des interrupteurs, etc. Les ennemis ne sont pas en reste, ainsi que l’environnement, qui se peuple peu à peu de rayons laser, tourelles et autres choses sympathiques.
Les 36 niveaux du jeu fourmillent d’idées intéressantes et pour les plus acharnés il y a un bonus secret à récupérer dans chaque stage et suivant vos résultats (points et temps) vous pourrez obtenir les trois shurikens à chaque fois. Les boss sont bien pensés et je dois dire que le tout dernier m’a rendu fou !
Au final Shadow Bug est donc une excellente surprise, j’ai vraiment passé un bon moment dessus.
Bestio
Spiral Platter (Windows, Mac, Linux, iOS, Android, PS4, PSVita)
Spiral Splatter rappelle les vieux jeux de labyrinthe, où il faut amener une bille à la sortie de ce dernier en bougeant le plateau et en évitant les trous. La grande différence est qu’ici on contrôle la bille et non le labyrinthe, et qu’à la place des trous pour nous faire perdre il faut éviter tout contact avec un mur et un autre objet présent. Avec plus de cent niveaux, tous très court et se réalisant en moins de dix secondes pour une grande majorité d’entre eux, le jeu n’aura d’intérêt que si l’on cherche à avoir les trois étoiles pour chaque niveau, qui s’obtiennent en les terminant le plus vite possible.
Evidemment, pour rendre les choses plus compliquées, divers interrupteurs aux différentes caractéristiques (minuteur, téléporteur, actionneur d’élément, etc), seront à actionner pour libérer la sortie. Ça occupe deux heures et comme ça permet de rager un peu, on peu dire que le jeu fait correctement son travail.
Crim
The Red Front (Windows)
Vous contrôlez un super tank de l’armée Russe et devez combattre le Troisième Reich. Le scénario sur coin de nappe permet une plongée immédiate dans l’action. Malgré des graphismes vraiment quelconques et amateurs, The Red Front pose l’ambiance grâce à des chants Russes toujours porteurs de bonnes sensations de film d’action des années 80. Oui, c’est un gros cliché, mais ça fonctionne dans nos subconscients de joueurs bouffés par les codes du cinéma bourrin.
Plus sérieusement, The Red Front n’est pas un mauvais jeu, mais il manque vraiment de polish. Proposant une suite de niveaux comportant 10 vagues d’ennemis chacun, le jeu demande d’écraser des soldats nazis, tout en leur tirant dessus au canon ou au missile. On peut collecter des améliorations pour l’arme, histoire de passer de simples balles de mitraillettes à un laser destructeur au fil du temps. Mais le rythme du jeu est tel qu’on ne peut que s’ennuyer et bailler.
C’est d’autant plus dommage que le jeu est entièrement localisé en plusieurs langues, dont le Français, qu’il propose une grosse durée de vie et plein d’idées classiques très fonctionnelles. Mais quand vous vous surprenez à trouver le temps long quand vous n’êtes qu’à la troisième vague sur les dix que vous devez effectuer, c’est mauvais signe…
Skywilly
Ticket to Ride : First Journey (Jeu de Société, iOS, Android, Windows, Mac)
Adaptation pour enfants du célèbre Ticket To Ride, jeu de plateau adapté lui aussi en un jeu vidéo dont votre aimable rédacteur est beaucoup trop accro, Ticket to Ride : First Journey propose deux plateaux de jeu basés sur les Etats-Unis d’Amérique et l’Europe. Chaque gare est un pays ou un état, en fonction, est chacune est représentée par un petit dessin faisant figurer un art ou une culture spécifique du lieu. A Paris on y trouve la Tour Eiffel, à Vienne sa musique classique, etc.
Reprenant les mêmes bases de règles que le jeu « pour les grands », First Journey simplifie néanmoins beaucoup de choses : désormais on ne compte pas les points, mais le nombre de trajets réussis (il en faut six pour gagner la partie). Le jeu nécessite beaucoup moins de locomotive pour valider les trajets et évidemment, l’enrobage global est très bon enfant et tape sur le système : des rires, des pouets, des bruits rigolos. C’est un peu énervant, il faut l’avouer.
Néanmoins, avec sa collection de timbres (un gagné par partie terminée) et sa jolie réalisation, First Journey est clairement un bon tutoriel pour les enfants avant de passer à la version adulte. On ne peut pas nier son efficacité et je mentirais en disant que je ne me suis pas amusée sur cette version. Une trentaine de minutes. Si vous n’avez absolument rien compris à ce dont parle le jeu, je n’ai pas franchement la place ni l’envie de vous résumer les règles. Mais en une phrase : jouez à Ticket to Ride !
Skywilly
Touhou Kobuto V : Burst Battle (Nintendo Switch)
Fangame désormais officialisé de l’univers de Touhou Project (davantage porté vers le shoot’em up frénétique), Touhou Kobuto V débarque sur Switch avec ses gros sabots de jeu de combat en 3D en vue à la troisième personne. Cela ne vous vend pas du rêve ? Normal, c’est plus que moyen au final. Evidemment destiné aux fans des nombreux protagonistes mis en avant dans cet univers, TKV va proposer des combats en ligne, en local (avec écran splitté) mais aussi un gros scénario à suivre façon Visual Novel entrecoupé d’affrontements. C’est le minimum syndical, mais cela fonctionne la plupart du temps dans ce genre de jeu.
Proposant des combats à base de tirs et de magie, TKV nous rappellera surtout ces anciens jeux sortis sur PlayStation 1 et 2 qui tentaient de proposer quelque chose de différent dans genre « affrontements tactiques » avant qu’on ne se rende vite compte que les bases sur un plan simple en 2D restaient les meilleures. Nous voilà donc devant un jeu de combat qui a ses fans, qu’on ne peut pas tous comprendre à sa juste valeur, mais qui paraît de toute façon beaucoup trop daté d’un point de vue de son gameplay pour être réellement amusant.
Skywilly
TumbleSeed (Switch, PS4, Windows, Mac)
Qu’il est dur, ce jeu ! Non, vraiment, si vous n’en avez pas beaucoup entendu parler sur les sites de critiques c’est sans aucun doute pour cette raison. Car en plus d’être dur, il est décourageant. Pourtant, il est artistiquement très intéressant et globalement vraiment enchanteur.
TumbleSeed est un Rogue-Like de son état, mais vous demande de mener des personnages « en boule » vers le haut de l’écran en jouant des gâchettes pour équilibrer une barre de « plateforme » qui a tendance à vite virer vers la gauche ou la droite. La première heure de jeu est des plus rageante : on ne parvient à rien, réussir à mener sa boule au bon endroit sans tomber dans un précipice relève de la chance et on apprend dans la douleur. Puis vient le moment ou on commence à comprendre le concept… Et le jeu se charge de vous relancer quelques difficultés en pleine poire.
Des cavernes, des ennemis, plein de pouvoir différents à manier pour vaincre des monstres, activer des mécanismes, éviter des pièges… Non, vraiment, TumbleSeed est riche, passionnant, mais d’une difficulté telle qu’il se réserve vraiment aux plus convaincus de son potentiel et surtout, aux plus téméraires.
Skywilly
Warbanners (Windows, Linux)
Yono and the Celestial Elephants (PC, Switch)
J’ai tellement voulu l’aimer. Il était beau, mignon, carrément attirant en vidéo et sa sortie fut très attendue par votre serviteur mais malheureusement, Yono est des plus creux et peu adapté au jeu vidéo. Parce qu’il est composé essentiellement de dialogues extrêmement niais, parce qu’il est d’une simplicité vraiment frustrante et beaucoup trop creux dans son scénario, Yono and the Celestial Elephants est un jeu que l’on ne peut destiner qu’aux très, très jeunes joueurs. Le genre de jeu qu’il est peut-être intéressant de partager dès 5 ans avec maman et papa. Mais au-dessus de 8 ans, ce sera déjà l’ennui.
Pas du tout adapté à son public visé (ou pas ? on se pose vraiment la question), Yono est beaucoup trop bavard et enchaîne les puzzles simples mais lents et proposant quelques allers-retours bien lourds. Alors oui, on joue un éléphant, mais de là à composer avec sa lenteur des mouvements pour en étendre la durée de vie par ce biais… C’est vraiment dommage parce que l’esthétique est propre, les musiques accrocheuses et plein d’idées sont bonnes pour amener les enfants à une réflexion intéressante sur les religions, la mort, les animaux et leur conscience, etc. Mais tout cela est distillé comme dans un conte mal adapté malgré des pages très bien colorées. Et pour achever le tout, c’est triste mais même les collisions ratées et quelques gros bugs de déplacement viennent gêner le joueur dans sa quête. Voilà qui donne envie de pleurer.
Skywilly