C’est la première fois qu’on vous parle d’un numéro de cette franchise sur Game Side Story, mais je suis persuadé que vous y avez déjà mis les mains, les pieds, les jambes et quelques soirées familiales. Cet épisode 2018 a la particularité d’être le premier à sortir sur Nintendo Switch, l’occasion de découvrir quelques nouveautés uniquement disponibles sur cette plateforme…
Toujours le même principe
Pour les deux du fond qui n’ont jamais su ce qu’était Just Dance, imaginez des chorégraphies à l’écran que vous devez suivre, manette/smartphone en main (droite). La reconnaissance de mouvement via l’accéléromètre permet au jeu de vous compter des points ou non en fonction de vos gestes. Evidemment, cela est peu réaliste et manque toujours de précision : vous pouvez très bien jouer assis en bougeant un peu les mains dans le sens désiré par les chansons jouées… Mais il faut jouer le jeu pour vraiment se plonger dans l’univers de Just Dance.
Jeu des plus conviviaux, Just Dance fonctionne donc surtout sur une déconnexion totale de son cerveau de joueur : on fait des points, on débloque des stickers mais tout cela c’est annexe. Le but est de danser, même quand on est trop timide, sous prétexte d’une playlist très grand public et d’une mise en scène colorée et amusante.
Entre des titres classiques et populaires d’Ed Sheeran, Shakira et autres Nicki Minaj, vous aurez le droit au même « Beep Beep I’m a Shepp », à du Hatsune Miku, un niveau jeu vidéo particulièrement amusant et rapide et même à une chorégraphie (trop simple) de Mario exclusive à la Nintendo Switch. Comme d’habitude, il y en a vraiment pour tout le monde.
Vraiment illimité ?
Un abonnement à 5€/ mois (c’est le plus rentable, surtout pour Noël, mais vous avez aussi accès à un abonnement journalier, trimestriel et annuel) vous permet d’accéder à Unlimited, un serveur en ligne ou se trouvent toutes les chansons (ou presque) déjà sorties dans les autres Just Dance en plus de quelques exclusivités. Cela rend le jeu vraiment beaucoup moins facile à « terminer » et quand on en fait le tour, il y en a encore. Dommage que sur Switch, il ne soit pas capable de lancer Uplay : à cause de cela, les trois mois offerts dans la boite du jeu sont… tout bonnement inaccessibles. Bravo Ubi.
Reste que s’il manque quelques chansons (surement pour d’obscures questions de droits), cet abonnement Unlimited ne semble pas trop cher pour ce qu’il est et rend vraiment la durée de vie importante. Surtout pour quiconque aurait raté pas mal d’épisodes passés, auquel cas un sentiment de nouveauté sera même au rendez-vous. Connecté en partage de connexion Wifi dans un petit village de Lorraine un samedi soir, en H+ (cela vous vend du rêve, non ?) les chansons Unlimited étaient un peu pixelisées mais ne souffraient pas trop de coupures de connexion. En ville, évidemment, c’est très stable. Pas de quoi s’inquiéter donc (merci à la belle-sœur pour le test grandeur nature et le retour vers le passé niveau Internet).
Reste donc l’habituelle éclectique sélection de chansons, les petits bonus inutiles à débloquer, le mode en ligne rapide au scoring un peu flou mais amusant et au final, rien de vraiment nouveau à l’horizon. Seule la version Switch a le droit à une option très intéressante faisant vibrer les Joy-Con en rythme avec la chanson, ce qui rend les chorégraphies encore plus rythmées. Dommage que peu de chansons ait le droit à cette feature, mais on en redemande !
Plus agréable sur Switch que sur les autres versions grâce au mode Double Rumble faisant vibrer les manettes en rythme avec certaines chansons de la playlist, le titre le plus familial de Noël assure le minimum syndical et s’en tire bien… Principalement grâce au mode Unlimited qui, moyennant un peu d’argent supplémentaire et une connexion Internet, permet au jeu de jouir d’une durée de vie assez massive. Reste que si cette cuvée 2018 fait bien le job et risque de trouver le succès, nul doute que la série va devoir se trouver quelques originalités pour convaincre encore et toujours l’année prochaine.