Aucun changement pour nos critiques les plus rapides, qui sont dédiées à tous types de jeux. Bons ou moins bons, ils sont ici juste parce qu’ils n’engagent pas à écrire un long pavé, s’expliquent très vite ou qu’il n’est pas nécessaire d’y passer des heures pour vous donner envie (ou non) de vous y plonger. L’occasion d’en rater encore moins, malgré un nombre de sorties toujours plus énorme alors qu’il n’y a toujours que 24 heures dans une seule journée… Cette page est mise à jour régulièrement tout au long du mois !
Balthazar’s Dream (PC)
Après une introduction d’une rare violence, racontant l’histoire d’amitié entre un homme et son chien jusqu’à un terrible accident ou l’humain se retrouve à l’hôpital, Balthazar’s Dream se concentre sur la psyché du toutou. Balthazar est posé sur le lit d’hôpital de son maitre et rêve, cauchemarde même. C’est la que le joueur entre en jeu, dans un plateformer assez cassé de partout mais qui a du charme.
Cassé surtout en termes de collisions, Balthazar’s Dream propose plusieurs mondes aux idées différentes mais souvent ratées. Un sixième sens par exemple vous aidera à vous propulser vers l’avant mais ne sera jamais vraiment compréhensible dans la forme et dans la façon dont on s’en sert. Les Boss sont aussi très aléatoires dans leurs déplacements et deviennent rapidement soit trop simples, soit trop complexes à battre. Ce plateformer est globalement plein de bonnes idées et propose une ambiance assez glauque et unique… Mais il manque vraiment beaucoup trop de précision dans son gameplay et d’un game design logique pour être conseillé. C’est une bonne curiosité néanmoins, malgré tous ses défauts.
Skywilly
Doki Doki Literature Club (PC)
J’aurais pu vous écrire une douzaine de pages sur ce Visual Novel, mais voilà : Doki Doki Literature Club fait partie de ces jeux dont on ne peut pas parler sans vous en dire de trop. Cette simple phrase étant déjà de trop, mais ici pour vous donner envie de vous lancer. Le jeu est gratuit, alors si vous aimez les Visual Novel, foncez ! Les autres, lisez le petite paragraphe suivant…
Je n’aime pas les Visual Novel. Non, sérieusement, si c’est pour enchaîner les textes filez moi un bouquin ! (Parole de vieux grincheux) Mais voilà, ça fait quelques jours maintenant que tout le monde me demandait de jeter un œil sur ce titre, parce que « tu verras, y’a un twist ! ». Comme je suis mauvais danseur, je voulais apprendre : la première partie du jeu se lit en trois heures, ou se mitraille à la souris pour passer les dialogues niais en une trentaine de minutes. On y découvre l’histoire d’un jeune homme (nous) qui va rejoindre un club de lecture avec quatre camarades de classe. Les filles aiment la poésie, alors on va en écrire en sélectionnant vingt mots qui leur plaît davantage, puis le tout se déroule comme dans un jeu de drague classique… Jusqu’au twist, donc. Que je ne peux pas vous révéler. Je ne dis rien, promis !
Doki Doki Literature Club n’est pas à mettre entre des mains trop jeunes, mais il fait partie de ces titres comme Undertale ou One Shot qui rivalisent d’idées pour nous passionner pour une histoire folle. C’est gratuit, donc vous savez ce que vous avez à faire la prochaine fois que vous voulez ouvrir un livre : jouez plutôt à Doki Doki Literature Club.
Skywilly
Dustoff Heli Rescue 2 (Switch, PS4, Android, iOS)
Dustoff Heli Rescue 2 vous permet d’accomplir votre plus grand rêve : devenir pilote approximatif d’hélicoptère. Vissé sur un axe 2D, ce fils illégitime de Minecraft et Roblox essaiera de réveiller votre sens du patriotisme aux sons des plus belles musiques militaires. Au menu : 35 missions qui vous forceront à transporter ou sauver des soldats, livrer des colis stratégiques ou éliminer des pauvres véhicules au peu paumés, qui auront tendance à se bloquer parfois tout seuls parmi les collines ou les épaves de leurs collègues. Bien que l’hélicoptère soit un peu capricieux, l’ensemble reste jouable, même si très limité. Votre engin de mort se charge de tirer sans vous, tandis que vous le dirigez à l’aide des gâchettes L et R. Lorsqu’il veut bien pivoter dans une autre direction, votre hélicoptère est capable de quelques manœuvres aériennes sommaires, de quoi impressionner des ennemis qui sont sûrement trop occupés à faire des tonneaux dans leurs 4×4.
Les développeurs poussent la simulation de pilote très loin, en allant jusqu’à assaillir constamment vos tympans. En témoigne le silence du menu principal, qui arrive comme un baume après l’orgie sonore que sont les missions de ce jeu. L’achat sur Switch ou PS4 est donc conseillé seulement si vous souhaitez soutenir les développeurs paresseux qui pensent que tous les jeux mobiles peuvent être portés directement sur consoles, sans une once de réflexion. A noter que la version mobile est free-to-play, ce qui permet de faire passer la pilule plus facilement.
A réserver aux fans d’hélicoptères et aux possesseurs de boules quiès.
Tmnath
Dying: Reborn (PC, PS4)
Matthew est un petit con, mais Matthew est quand même un grand frère aimant. Inquiet suite à la disparition de sa sœur, il part à sa recherche. On ne sait trop comment, Matthew se réveille dans un motel en piteux état et quelque peu lugubre. Il est enfermé dans une pièce, surveillé par des caméras, où une personne lui parle via une vieille télé cathodique et où l’on ne voit que la silhouette de notre interlocuteur. Ce dernier lui annonce clairement qu’il a kidnappé la sœur de notre protagoniste.
Reprenant comme base le principe de l’escape-room, nous devons tour à tour nous échapper de six pièces pour espérer retrouver et libérer la sœur de Matthew. Si l’ambiance est plutôt glauque, à aucun moment le jeu n’ambitionne de faire peur (ou alors c’est complètement raté). Côté difficulté, on est clairement dans du grand n’importe quoi, tantôt logique, tantôt incompréhensible. Si le jeu tourne bien sur PC, on déplore tout de même le portage quelque peu bâclé, avec des menus non traduis… depuis le chinois. Ni honteux, ni jeu de l’année, Dying:reborn vous propose une expérience agréable, mais pas suffisante pour y découvrir l’intégralité des fins qu’il propose.
Crim
Forbidden Clicker Party (PC)
Idle Game de son état, ce jeu demande de cliquer sur des personnages de vieux dessin-animé s’étant beaucoup trop inspiré du succès de Cuphead pour être honnête. Pas grave : en soi, le principe fonctionne même si on est devant un des Idle Game, de ces jeux à clics, des plus classiques qu’il soit. Seul son visuel le démarque des autres tant il fait dans le quelconque.
Avez l’argent récolté au fil des clics et des vagues d’ennemis battues, amenant à d’autres niveaux et vous proposant d’affronter de grands Boss, Forbidden Clicker Party semble original sous sa forme mais propose un fond totalement quelconque. On améliore nos unités en force et en vie, on en débloque de nouvelles, on achète des pouvoirs très utiles à la progression et on continue d’avancer, encore et toujours, vers un objectif indéterminé. Au bout d’un certain temps, vous allez pouvoir déverrouiller la possibilité d’upgrader les personnages. Vu qu’il y en a une quinzaine, voilà de quoi améliorer grandement la durée de vie.
Si les jeux à clics sont votre passe-temps préféré, que les gratuits comme Paperclips ne vous suffisent pas et qu’il vous faut un visuel particulier, alors Forbidden Clicker Party peut faire l’affaire. Mais ne lui demandez vraiment pas d’être original.
Skywilly
LEGO Marvel Super Heroes 2 (PC, PS4, Xbox One, Switch)
D’habitude, je me passionne pour les jeux LEGO. Mais après deux ans de LEGO Dimensions et même malgré les excellents Star Wars : Le Reveil de la Force et LEGO Ninjago, j’ai toujours du mal à m’y plonger. LEGO Marvel Super Heroes 2 a un souci principal : il ne sait pas se destiner à un public précis et s’éparpille énormément. Il aura suffi de cela pour me le rendre inintéressant.
Proposant une trame Marvel assez insipide, ce nouveau jeu LEGO a pour principale volonté de sortir tous les personnages moins connus de l’univers des comics et de les mettre au centre de l’action. Plusieurs originalités viennent donner de l’intérêt au titre, à commencer par un choix non-linéaire ou presque d’ordre de missions à accepter (avec une équipe de super-héros pour chacune). Mais à contrario, on a le droit à un mélange de morceaux d’univers proposant un monde libre loin d’être inventif et surtout, des nouvelles idées d’interfaces au rythmes lents et à la progression laborieuse.
Ce LEGO Marvel Super Heroes 2 est conseillable à tous les grands fans de comics, ils y trouveront de quoi assouvir leur soif de références. Mais il n’a pas la qualité globale du premier épisode ni l’intérêt en progression d’un LEGO Jurassic Park (pour ne citer que lui). Nul doute néanmoins que la formule commence aussi à épuiser les joueurs autant qu’elle s’épuise elle-même… Il n’empêche que nous avons là un des premiers jeux LEGO qui crie son manque d’originalité et qui ne se destine clairement pas à tous les publics.
Skywilly
Light Apprentice (PC, iOS, Android)
Light Apprentice est un Comic Gamebook, comprenez par là que vous allez lire une BD et pouvoir interagir avec l’histoire en prenant des choix à certains moments (attaquer une bestiole ou entamer la discussion, fuir ou protéger une personne, etc.).
Dans les faits malheureusement le titre est plus une succession de combats au tour par tour. Vous dirigerez deux personnages au départ : Nate le combattant qui vient de s’éveiller de 300 ans de sommeil et Tlob la mage. Les affrontements restent assez simplistes, mais au fil du temps vous acquerrez de nouvelles compétences pour les rendre un peu plus intéressants (cri pour encourager ses alliés, protection…) et j’ai bien aimé le côté stratégique des points d’action attribués à toute l’équipe plutôt qu’à un personnage en particulier. Vous serez donc souvent partagé entre attaquer comme une brute ou y aller un peu moins fort pour soigner les blessés.
Magibot (PC, iOS, Android)
Une fois n’est pas coutume, l’Homme a encore fait son abruti : il a rendu la terre invivable. Du coup, afin de préserver l’humanité, la race est partie en voyage dans l’espace afin de trouver une nouvelle planète où s’installer. Après en avoir découvert une, il aura suffit aux humains de changer l’atmosphère via un bouclier généré par cinq piliers qui au passage anéantiront la population déjà présente. Pas de chance pour eux, les piliers sont désactivés aussitôt. L’envoi d’un robot réparateur ne change rien. En dernier espoir de l’humanité, un chercheur à créé un robot avec une conscience, capable de maîtriser la magie. On se retrouve donc avec un petit robot magicien (très fortement inspiré de Bibi de Final Fantasy 9) qui devra parcourir la planète grâce à ses pouvoirs (dasher pour passer un petit trou, créer une rampe pour atteindre une plateforme haute mais aussi s’en servir de bouclier, jusqu’à d’autres pouvoirs un peu plus funs comme arrêter le temps, se rendre immatériel où se téléporter) pour réactiver les piliers.
Si il prend rapidement la forme d’un jeu de plateforme, Magibot est pourtant bien un puzzle game où il faudra placer sur la carte les pouvoirs magiques (imposés en types et en nombres pour chaque écran) afin de traverser le niveau. Si les niveaux de base ne sont pas d’une grande difficulté, certain niveaux proches d’un runner qu’il faudra traverser sans se faire prendre par un brouillard noir (les pouvoirs étant déjà placés) seront quant à eux bien plus ardus.
Magibot frappe principalement par sa direction artistique très réussie, ultra colorée, où les animations de notre robot magicien, à défaut d’être de qualité, sont rigolotes. Si le level design n’est pas transcendant, il fait toutefois le job. Le gros souci du jeu est qu’on ne sait pas quel est le public visé. Trop sérieux, trop sombre et avec des séquences d’une trop grande difficulté, on ne voit pas comment il pourrait ne pas décourager un enfant. Trop plat dans son écriture et trop facile pour un adulte, ce dernier l’oubliera aussitôt qu’il le terminera. Et c’est bien dommage, car le gameplay de Magibot fonctionne parfaitement.
Crim
Out There Chronicles Episode 2 (iOS, Android)
Darius est de retour dans ce second épisode du livre dont vous êtes le héros dans le monde d’Out There de Mi-Clos. Toujours parcouru par des visuels absolument ravissants et enchanteurs, ce scénario continue d’étonner et de se proposer intéressant surtout en matière de découvertes de nouvelles planètes et races aliens. Seulement voilà : cette nouvelle aventure renforce encore plus les quelques défauts que l’on pouvait remarquer dans le premier épisode, à commencer par les morts à la chaîne et les checkpoints pas toujours heureux.
Recommencer mille fois une séquence de choix de texte sous prétexte que le joueur n’a pas choisi le bon chemin est assez insupportable, surtout en fin d’aventure. Cela vient complètement gâcher un récit réellement captivant malgré quelques moments classiques. Les personnages restent fortement intéressants et tout semble aller dans la bonne direction en termes de voyage… Mais il faudrait réellement empêcher le jeu de nous obliger à lire cent fois la même scène pour un simple manque de chance dans le choix de nos réponses. On croise les doigts pour la suite.
Skywilly
Space Cycler (iOS)
Les jeux à deux ne sont pas légion sur Mobiles et Tablettes et pour cause : le format ne s’y prête pas, de base. Mais depuis le lancement de ces nouvelles plateformes, quelques irréductibles amoureux de la coopération tentent de partager l’écran pour faire vivre de nouveaux moyens de coopérer. Space Cycler et sur cette veine, mais ne coupe aucun espace de jeu. Les deux joueurs jouent chacun de leur côté, mais peuvent tourner ensemble autour d’un même axe directionnel.
Le but est alors de tirer sur les ennemis venant du centre de l’écran, d’éviter des pièges et de tenter de ne pas se culbuter à tout bout de champs puisque les colissions (sans dégâts, mais bloquant les joueurs) peuvent rapidement être mortelles quand on tente d’éviter les projectiles ennemis.
Très réussi visuellement, Space Cycler souffre forcément de coups de gueule trop rapide entre les joueurs à cause des ces colissions diaboliques et d’une certaine répétitivité globale mais honnêtement, si vous cherchez à quoi jouer à deux sur votre tablette, ce jeu est pour vous. Sur Smartphone, l’espace de jeu est beaucoup trop petit pour être vraiment confortable.
Skywilly
Tangledeep (PC)
Disponible depuis mi 2017 en early access, Tangledeep a décidé de pointer le bout de sa 1.0 tout début février. Si le jeu était déjà bien complet au moment de son early access, il a pu apporter tout un tas de contenu au fil des mois écoulés. A la base, nous devions en faire une preview, mais votre serviteur a eu un gros problème avec le jeu, l’empêchant d’écrire un papier complet. Ce problème ne vient ni d’un soucis technique, ni du fait que le jeu soit mauvais. Le gros soucis du jeu, c’est qu’il transpire le Dungeon of Dredmor de partout. Non pas que Tangledeep en soit une pâle copie, loin de là, mais toutes ses mécaniques rappellent le jeu de Gaslamp Games.
On y retrouve comme dans DoD un système de multi-classe, l’importance de la cuisine et des objets consommables pour espérer voir le bout du jeu. Tangledeep fait tout bien, en dehors de son équilibrage, où la difficulté peut augmenter d’un énorme cran d’un niveau à l’autre. On y trouve aussi le même système de difficulté, allant du pur rogue-like au jeu d’aventure sans mort permanente, en passant par le rogue-lite (mort permanente mais possibilité de garder une partie du stuff acquis). Le jeu fait le job… comme Dungeon of Dredmor.
Crim