Rapides Critiques #Avril 2018

Aucun changement pour nos critiques les plus rapides, qui sont dédiées à tous types de jeux. Bons ou moins bons, ils sont ici juste parce qu’ils n’engagent pas à écrire un long pavé, s’expliquent très vite ou qu’il n’est pas nécessaire d’y passer des heures pour vous donner envie (ou non) de vous y plonger. L’occasion d’en rater encore moins, malgré un nombre de sorties toujours plus énorme alors qu’il n’y a toujours que 24 heures dans une seule journée… Cette page est mise à jour régulièrement tout au long du mois !


Age of Empires : Definitive Edition (PC)

C’est rigolo de vouloir proposer du Remaster à tour de bras, mais encore faut-il y avoir une idée, un concept nouveau derrière ce réchauffé malgré tout souvent bien accueilli par les fans de la première heure. Alors que le second épisode (le meilleur pour les gens de gout) a déjà sa version HD depuis belle lurette, voilà que le tout premier Age of Empires sort en version Definitive. C’est marqué dans le nom !

Effectivement, Age of Empires est définitivement trop vieux pour ces conneries. La campagne principale, le feeling d’origine, tout y est en grosse résolution et de façon optimisé, mais on y retrouve aussi toutes les rides attendues : pathfinding horrible, IA aux fraises (ou plutôt aux baies, du coup, les vrais savent), interface vieillotte… On ne pourra pas reprocher aux développeurs d’avoir trop voulu toucher à la bête, puisqu’elle est livrée pratiquement d’époque avec quelques rafistolages.

Age of Empires : Definitive Edition se destine exclusivement aux curieux qui voudraient comprendre une époque, mais aussi à ceux ayant vécu cette même époque. La nostalgie fera le reste, mais ne lui présentez pas un plus grand public : ils s’ennuieront bien vite.

Skywilly


Atomine (PC)

Comment représenter au mieux le piratage en jeu vidéo ? Avec un twin stick shooter ? Excellente réponse ! Vous dirigez dans Atomine un carré s’infiltrant dans un système informatique. Le but de chaque niveau est simple, éliminer toutes les défenses pour faire apparaître la sortie.

L’expérience accumulée permet d’obtenir différents passifs (plus de points de vie, cadence de tir augmentée…). Parallèlement à cela, vous débloquez également de nouvelles armes et variations (laser, missiles, quadruple tir, etc.). Le nombre d’améliorations est énorme et il faudra un bon nombre d’heures pour tout déverrouiller, surtout que certaines ne seront accessibles qu’une fois certains boss vaincus.

Pour varier encore plus les plaisirs, de nouveaux « personnages » apparaîtront, commençant avec un nombre de points de vie différent, des armes et équipements spécifiques et ainsi de suite.
La 3D minimaliste est très propre et lisible et j’ai vraiment passé un excellent moment. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en lançant le jeu, Atomine a été une excellente découverte et je sais d’avance que je continuerai en new run + de temps en temps.

Bestio


Balls and Magnets (PC)

Normalement je ne parle jamais de ces jeux sur Game Side Story mais là, c’est tombé sur lui, pas de bol. Je n’ai rien contre ce cher Mykhail Konokh que je ne connais que de réputation sur Steam, mais si quelqu’un pouvait lui dire d’arrêter de sortir tout et n’importe quoi depuis septembre 2017 sur Steam, ce serait adorable, merci !

Non parce qu’en soi, un puzzle-game demandant de pousser des balles dans un trou en utilisant des aimants (qui attire comme ils repoussent d’ailleurs) ce n’est pas particulièrement une mauvaise idée. Le problème, ici, c’est la volonté de proposer un jeu à moins d’un petit euro qui te balance 150 succès/achievements à débloquer en quelques heures pour moitié moins de niveaux. Voulant juste exister sans proposer quoi que ce soit de vraiment pertinent, Balls and Magnets fait partie de ces jeux quelconques qui polluent Steam. C’est d’une tristesse incroyable.

Skywilly


Bingo for Nintendo Switch (Switch)

J’ai beaucoup rigolé en voyant débarquer ce jeu sur le store de la Switch et au final, bah j’y ai beaucoup joué ! Jeu de Bingo tout ce qu’il y a de plus simple, ce titre propose plusieurs modes de jeu reprenant le principe du Bingo (un numéro est tiré au sort et vous devez signaler qu’il est sur votre carton) et se révèle bien malin parfois. Alors que de simples parties de Bingo peuvent être faites (une fois une ligne terminée, on crie Bingo et c’est parti pour le Grille-Pain ou la Théière sous les applaudissement des petits vieux de la commune), on peut aussi se lancer dans une compétition de rapidité horrible contre des bots bien trop rapides. A quatre joueurs, déjà, c’est bien plus marrant.

Vous y trouverez aussi un mode Puzzle (sorte de taquin qui bouge ses pièces à chaque niveau des joueurs, chacun des mouvements de joueurs ayant aussi lieu sur les cartons des autres) se dévoilant bien plus malin et amusant qu’on peut le croire. Bref, Bingo for Nintendo Switch c’est le titre dont on se moque… Mais qui peut se révéler assez sympathique à avoir dans un coin de sa console pour envisager une partie rapide dans les transports. Comme quoi !

Skywilly


Dead Dust (PC)

En lançant Dead Dust, je m’attendais à jouer à un Nuclear Throne ambiance western… et c’est effectivement ce qui s’est passé. Enfin une version allégée, n’imaginez pas trouver ici des améliorations, des armes très variées et un énorme contenu avec plein de secrets. Dead Dust reste très classique avec quelques armes différentes (pistolets, fusils, shotguns, gatling) et 5 personnages avec un pouvoir spécifique (roulade, cocktail molotov, sprint…) d’ailleurs quand l’un meurt le suivant prend le relais.

Le pixel art est réussi mais l’ennui arrive malheureusement assez rapidement, surtout que le rythme est mou et que le joueur passe son temps à chercher les ennemis restants plutôt que d’être constamment sous pression. Difficile de le conseiller quand il y a autant d’excellents twin stick shooters à côté.

Bestio


EAT BEAT DEADSPIKE-san (Switch)

Arc System Works débarque sur Switch avec un jeu qu’on n’attendait clairement pas comme fer de lance du studio sur ce nouveau support. Un jeu musical dans l’univers de Blazblue, rien que ça ! 20 chansons sont proposées aux joueurs et joueuses qui frapperont les gâchettes L et R en rythme pour voir l’avatar se nourrir de toute la nourriture qui défile à l’écran. C’est extrêmement simple et du coup, tout aussi rapide à prendre en main.

Vendu au prix sympathique de 7 €, ce jeu de rythme et donc assez exclusivement dédié aux fans de Blazblue pour toutes les références visuelles et musicales qu’il propose. Le contenu n’est pas immense même si trois niveaux de difficulté sont proposés (dont un mode Difficile à débloquer pour chaque chanson en terminant le mode normal au préalable) et le style musical ne plaira clairement pas à tout le monde. Reste des gâchettes qui répondent bien, ce qui est la moindre des choses vous me direz.

Eat Beat Deadspike-San est clairement un jeu pour des fans qui seront les seuls à y trouver l’amusement rentabilisant son prix. Pour les autres ce sera un jeu musical de plus, vite joué et vite terminé. Un bon passe-temps, en somme.

Skywilly


Extinction (PS4, PC, Xbox One)

Surtout connus pour porter des jeux sur d’autres plateformes, le studio Iron Galaxy débarque avec la ferme intention de montrer ce qu’il est capable de faire une fois en roue libre : dommage, ce ne sera pas pour cette fois que l’expérience sera concluante. L’idée d’un Attaque des Titans à l’orientale avec des orcs à la place des humains géants et un univers indien plutôt intéressant aurait pus fonctionner si le gameplay suivait. En l’état, on nous demande d’enchaîner les combats contre les mobs pour charger une barre qui permettra à votre héros de claquer sa grosse attaque sur les morceaux d’armures des géants. Une fois la nuque découverte, vous pourrez couper la tête de votre ennemi et passer à la suite.

Toujours plus d’armures difficiles à détruire, avec des points d’impacts précis ou nécessitant des attaques spécifiques, viendront complexifier un jeu extrêmement répétitif. Après chaque mission réussie, vous pourrez améliorer vos coups et compétences. Que retenir d’Extinction ? Qu’à 20 €, le combat de Titans aurait été amusant quelques minutes et pas si horrible que ça. Mais au prix fort, tout de même, ça va être difficile d’en vendre des caisses ! Parce que aussi amusant à la découverte qu’il soit, Extinction est surtout un vrai ratage en règle. Le studio de développement n’ayant absolument pas les moyens de ses ambitions, semble-t-il.

Skywilly


Tanks Meet Zombies (PC)

Extrêmement quelconque, surtout pour 10 €, Tank Meet Zombies propose de jouer… Un tank contre des vagues d’ennemis qui se succèdent. Comme tous les jeux de ce genre, les vagues grandissent, développent de nouvelles entités aux patterns différents et la dixième vague se conclue par un Boss qu’il faut dessouder pour pouvoir passer au monde suivant et recommencer le tout.

Plusieurs modes de jeux sont proposés (Campagne, Survie, etc) mais c’est surtout la possibilité de débloquer des pièces d’armement et de modifier son tank pour de futures parties qui rend le jeu intéressant. Malheureusement, en plus de n’avoir aucune ambiance quelconque, une voix-off insupportable et d’être répétitif, Tanks Meet Zombies est surtout extrêmement simple et ennuyeux. Tant pis.

Skywilly


TERRORHYTHM (PC)

Il aura suffi de 31 minutes pour découvrir à quel point ce jeu de rythme est à coté de la plaque. Nous accueillant sur un menu Russe (il faudra aller dans les options pour changer la langue) le jeu est absolument sans ambiance sonore au lancement. On tente le tutorial, bien trop rapide et faussement complexe, puis on se lance dans un mode Campagne qui tente de nous amadouer avec ses différents modes de difficulté.

TERRORYTHM, c’est un beat régulier qu’il faut taper aux flèches (gauche ou droite pour là d’où viennent vos ennemis, haut pour charger un coup plus fort et bas pour étendre sa zone de frappe). Mais c’est aussi un beat toujours identique, quelle que soit l’expérience. Doté d’une seule et unique musique quelconque, le jeu se repose sur votre bibliothèque personnelle pour tenter de rendre l’aventure plus originale. Problème : une fois sur deux, la chanson chargée fait planter le jeu au lancement ou à la fin de la partie (ce qui est encore plus rageant).

Mais surtout, TERRORHYTHM n’a aucun intérêt, puisque le beat ne change jamais et que la difficulté n’est due qu’à la maitrise de la touche fléchée Haut pour charger un super coup. Tout le reste est lambda, classique, se rapproche davantage d’un jeu comme One Finger Death Punch mais en totalement raté et désuet. Une énorme déception et sans doute un beau gâchis qu’on espère voir s’améliorer tout au long de son Early Access.

Skywilly


The Fall Part 2 : Unbound (PC, Switch, PS4, Xbox One)

Alors que le premier épisode The Fall était malin à tous les étages et proposait une vraie discussion autour des Intelligences Artificielles en plus d’un gameplay étonnant, voilà que sont second épisode sort des années plus tard et se vautre complètement en proposant du Point & Click au rabais enchaînant les poncifs et les ambiances sombres « pour faire genre ». Rien de la proposition du premier épisode n’est vraiment reflétée dans ce second titre d’une mollesse folle. La durée de vie le prouve qui-plus-est : l’aventure est précipitée, ce qui explique sa narration en dents de scies énormes.

Entre pirateries cyber-ennuyantes et bons objets à placer aux bons moments au bon endroit, The Fall Part 2 : Unbound est tout sauf conseillable. Comprenez bien : ce n’est pas une daube, loin de là, c’est « juste » une énorme déception. Le premier épisode méritait une bien meilleure suite et surtout, une bien meilleure conclusion. Un gros gâchis.

Skywilly


Worlds of Warriors (PS4)

Basé sur tout un tas de produits dérivés représentant des petits guerriers au look basé sur l’histoire, le fantastique, Worlds of Warriors débarque sur PlayStation 4 avec un jeu de combats d’arènes absolument raté en tout points. Pas du tout dynamique, proposant des combos simples mais des contres trop efficaces et une I.A complètement aléatoire en termes de difficulté, le jeu se permet en plus de se construire autour d’un principe de monnaie virtuelle et de gemmes qui rappelle bien trop ce qui se fait sur mobile.

Gâchant tout potentiel de fun et de collectionnite aiguë avec une progression extrêmement laborieuse et une technique à la ramasse (les chargements sont trop nombreux, les cinématiques de transition ne peuvent pas être passés), Worlds of Warriors est un cliché de l’adaptation de jouets en jeu vidéo et fait assez honte à voir. Évitez-le, même et surtout si vous comptiez l’offrir à vos enfants.

Skywilly

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