Patobox

Quand la clé de Patobox est arrivée à la rédaction, je me suis jeté dessus pour deux raisons : les graphismes en noir et blanc donnant un look comics au titre et le mot Punch-out dans la description. Dans ma tête j’étais donc parti pour enchaîner les combats pour devenir champion de boxe… finalement tout ne s’est pas vraiment déroulé comme prévu.



Ya triche monsieur l’arbitre

Patobox est un canard humanoïde champion de boxe. Invaincu depuis de nombreuses années, il semblait réellement intouchable jusqu’à son dernier combat contre Kilpatrick, qu’il a perdu après avoir été drogué. Le jeu peut alors commencer, votre but va être de comprendre pourquoi quelqu’un a cherché à vous nuire et ce qui se trame vraiment à la direction de Deathflock, la compagnie qui vous sponsorise depuis toujours.

Le jeu alterne deux types de gameplay. Des phases d’exploration à la troisième personne, où vous allez fouiller chaque étage de la tour de Deathflock en quête d’indices. Egouts, cuisines, casino, les environnements sont variés et vous devrez activer des leviers pour avancer, éviter des lasers, récupérer des jetons, sortir d’un « labyrinthe », etc.

L’équipe de Bromio a fait d’énormes efforts pour diversifier au maximum les activités, mais personnellement j’ai trouvé l’ensemble réellement ennuyeux, surtout que le personnage est assez lent.

Le rendu est assez étrange, si les décors sont en 3D, les personnages rencontrés sont en 2D, un peu comme dans les anciens jeux. Ca renforce l’aspect comics mais ça donne vite mal à la tête lorsque ça fait 20 minutes que vous déambulez dans un niveau.



Je n’avais pas lu Punch-out ?

Heureusement, chaque étage se termine par l’affrontement d’un boss dans le plus pur style Punch-out. Adversaire vif qui esquive vos coups pour contre-attaquer, scientifique qui utilise un lance-flammes, agent de sécurité avec robots et autres gadgets, tueuse avec un fouet, les 7 adversaires principaux sont réussis et bien diversifiés.

Vous pouvez frapper à quatre endroits différents : en haut à gauche, en bas à gauche, en haut à droite et en bas à droite. Côté défense trois possibilités : le bloc, l’esquive à gauche et l’esquive à droite. A partir de là, tout est une question de coup d’oeil et de mémorisation.

Avec l’expérience, vous saurez que quand tel personnage se recule de quelques pas, il va enchainer un crochet gauche avec un uppercut droit puis faire une pause de quelques secondes pendant lesquelles vous allez pouvoir l’allumer un maximum.

Chaque combat se déroule en trois phases de plus en plus difficiles. Préparez-vous à essayer encore et encore jusqu’à connaître parfaitement vos concurrents, sans cela vous mordrez rapidement le tapis.

Tous les affrontements sont réellement différents et intéressants, c’est ce qui m’a poussé à aller au bout de l’aventure sans fracasser ma manette contre le mur durant ce p***** de passage de m**** avec du gaz toxique vers la fin.


Pour un premier jeu les Mexicains de Bromio s’en tirent honorablement. Les dessins en noir et blanc sont réussis, les environnements assez variés, les combats sont excellents et vous devrez vous accrocher pour revenir au sommet et prouver à tous que vous êtes le meilleur. Quel dommage que les phases d’exploration, le gros ajout par rapport à un Punch-out, soient bien trop longues et inintéressantes, surtout que l’histoire se laisse suivre gentiment. Personnellement j’aurais préféré qu’elles soient réduites au moins de moitié et qu’à la place on ait deux ou trois combats supplémentaires, ça aurait été beaucoup mieux. Malgré tout, j’ai pris plaisir à boucler le titre et si jamais Patobox doit à nouveau lutter pour sa ceinture, je l’épaulerai encore !


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