J’avais beaucoup aimé le premier Q.U.B.E. qui, tout en s’inspirant très fortement de Portal, proposait des défis originaux à base de manipulation de décor grâce à des gants colorés. Le second opus en reprend le principe. Nous jouons une archéologue se réveillant dans une structure inconnue dont elle va devoir atteindre le sommet. Pour cela, elle trouve au bout de quelques pas une paire de gants et peut commencer les premières interactions avec l’environnement. Trois couleurs sont disponibles : le bleu pour créer un « trampoline », le rouge pour faire apparaitre une plate-forme que l’on peut déplacer et enfin le vert pour faire apparaître un cube.
Les premières heures sont vraiment intéressantes. Chaque salle comporte une énigme différente à résoudre avec les outils dont vous disposez. Peu à peu d’autres éléments s’ajoutent à l’équation bleu / rouge / vert avec des souffleries, des surfaces magnétiques, etc. Mais un rapide coup d’oeil dans les salles permet bien souvent de comprendre l’idée générale pour atteindre la porte de sortie. Accompagné pour une personne au talkie-walkie, vous remettez en route des générateurs, vous gravissez peu à peu la pyramide où vous êtes emprisonné et vers le 6ème ou le 7ème chapitre c’est la douche froide, plus rien d’autre n’est ajouté. Vous serez condamné à traverser des salles avec un gros sentiment de déjà vu en vous demandant en permanence pourquoi les développeurs ont souhaité à tout prix rallonger le jeu alors qu’ils n’avaient vraisemblablement plus d’idées. Côté scénario ça ne décollera jamais non plus avec une histoire poussive.
Sympa les deux premières heures, ennuyeux les quatre suivantes, Q.U.B.E. 2 a été pour moi une grosse déception. Je me suis longtemps tâté à en faire un gros test et non une critique rapide, mais mis à part broder sur tous les points négatifs ça n’aurait pas apporté grand chose. A moins d’être vraiment en manque de puzzle, vous pouvez passer votre chemin.
Bestio