Il y a les gens bien qui font des hommages à Ghost and Goblins, comme Locomalito avec Maldita Castilla, proposant un bel hommage au titre en restant rétro et moderne, et il y a Raven Travel Studios qui nous propose un Cast of the Seven Godsends, titre complètement raté malgré de bonnes idées.
Pour commencer, on peut rendre hommage à un jeu sans pour autant suivre les standards de (in)maniabilité de l’époque. du coup on se trouve ici avec un titre encore plus raide que ne l’était son aîné. Si la direction artistique est cohérente, elle est tellement chargée que la lisibilité du level design en prend un coup, accentué encore plus par l’apparition infinie des ennemis, à intervalles bien trop courtes, pouvant jusqu’à apparaître en plein milieu d’un saut entre deux falaises, provoquant une mort obligatoire. Toute cette frustration fera jeter l’éponge à bien trop de joueurs, malgré un nombre important de continues. Et c’est bien dommage, car derrière tout cet amas de défaut on trouve de bonnes idées.
Les différentes armes sont suffisamment marquées pour apporter une belle diversité dans l’approche des combats. Divers objets, tel que des familiers, viendront renforcer les meilleurs joueurs. Mais le point le plus intéressant du jeu est la transformation en une divinité (à choisir parmi sept) qui vous transformeront en arme de guerre, que cela soit grâce à leur attaque de base ou une attaque chargée qui permet de venir rapidement à bout de n’importe quelle boss, à condition de ne jamais se faire toucher sous peine de se retrouver en caleçon.
Crim