City of Brass est un roguelike à la première personne qui prend pour théâtre une Agrabah des Milles et Unes Morts dans un moyen-orientalisme de pacotille bien que plutôt joli. Derrière le flamboyant se trouve une représentation caricaturale, limite cartoon, d’un monde fantastique fait de djinns (denim) et de sorciers dans les rues sablonneuses d’une cité catacombe labyrinthique.
Un peu plus d’une douzaine de niveaux composent un run entier, tandis que notre avancée sera récompensée par une forme de progression sous la forme de raccourcis pour éviter de tout se retaper dans une nouvelle partie suite à notre trépas. Il est également possible de débloquer des bonus comme des malus à activer, pouvant rendre notre périple plus simple comme plus difficile. La difficulté est assez élevée seulement contre-balancée par un personnage relativement mobile. Par contre les animations en général manquent de souplesse dans leur exécution rendant les combats pas assez pêchus à mon goût donnant l’impression d’une absence de réelle physique. On se bat à l’aide d’une arme blanche dans la main droite, et dans l’autre d’un fouet pouvant soit assommer nos ennemis, soit les tirer vers nous. Il est alors possible de jouer avec les innombrables pièges du décor pour les retourner contre nos adversaires. Ainsi bien que rigides dans leur approche, les combats ne manquent pas de dynamisme pour qui saura rester mobile. Il s’agit après tout de terminer chaque niveau avant le temps imparti sous peine de se faire poursuivre par des boules de feu comme le fantôme de Spelunky.
Malheureusement en l’état, la variété manque un peu à l’appel. Il y a assez peu d’armes alternatives à l’épée courbée de base, tout comme les pouvoirs passifs qui sont encore assez peu nombreux. Malgré toute sa bonne volonté, City of Brass s’essoufle assez vite même si un bon suivi de ses développeurs pourrait lui permettre de s’améliorer sur le long terme.
Vasquaal