LEGO Les Indestructibles

Alors que LEGO Dimensions est mort est enterré (trop tôt pour les créateurs qui en avaient encore en réserve) et que LEGO Ninjago tentait désespérément de renouveler le rythme du jeu, LEGO Marvel 2 se fracassait sur le sommet des idées avec des lenteurs par-ci et des ratés par-là. On attendait impatiemment de mettre la main sur ce premier jeu LEGO d’un univers Disney, surtout parce que c’est lorsque la franchise touche le plus jeune public de façon directe qu’elle est souvent la plus inventive. On a eu raison d’attendre ?



Un point sur la version Nintendo Switch. Que ce soit sur votre écran ou en portable, LEGO Indestructibles est servi avec beaucoup de latences, de ralentissements et autres perfidies dues à un portage de très mauvaise qualité. Les courses, par exemple, sont horribles à terminer puisque la vitesse des protagonistes fait encore davantage baisser le framerate, allant jusqu’à la demi-seconde de latence entre le moment où vous sélectionnez une direction et ou celle-ci est réellement effectuée. Bref, fuyez cette version !



On prend les mêmes et Pixar commence !

Vous connaissez donc les jeux LEGO : une suite de niveaux « Histoire » jouable uniquement avec des personnages choisis devront être rejoués en mode libre ensuite avec tous les personnages débloqués dans le jeu pour terminer les niveaux à 100%. En parallèle, un monde libre s’offre à vous pour davantage d’épreuves rapides et de choses à débloquer. LEGO Les Indestructibles, c’est toujours la même recette.

Une petite zone libre est proposée, découpée en plusieurs secteurs. Ceux-ci ont chacun leurs soucis de méchant et quand vous ne serez pas dans les niveaux d’Histoire, vous pourrez vous y battre et effectuer des missions afin de rétablir la paix dans la zone (et afficher tous les bonus à collecter). A chaque zone terminée, vous aurez aussi le droit de débloquer une construction via un petit QTE familial rébarbatif mais bien réalisé, laissant apparaître… Un monde de Pixar. Ainsi, vous pourrez jouer avec le petit gamin de Là-Haut, avec Dory du Monde de Némo (et de son propre film), Woody de Toy Story, j’en passe et des plus cools. C’est la chouette feature du jeu.

On sent clairement que LEGO Les Indestructibles fut avant tout pensé pour être un monde à part de LEGO Dimensions. Au pire, il est une certitude que c’est la même équipe qui a travaillé sur ce projet. Plus rapide et mieux conçu qu’un Lego Marvel 2 dont on ne se remet toujours pas, ce jeu des Indestructibles garde toutefois le gros principe des briques jaunes même pas cachées à récupérer à même le sol sur la carte, mais aussi celui des nombreuses courses à terminer. Si ce n’est pas un monde LEGO Dimensions camouflé en gros jeu, je ne sais pas ce que c’est.



Proposant une très bonne durée de vie, comme d’habitude avec les jeux de la gamme, LEGO Les Indestructibles est sympathique sans être incroyable. Les personnages ont des visuels assez bizarres une fois passés sous le filtre LEGO et il faut avouer que sans la carotte des constructions Pixar à débloquer (pas tous réussis d’ailleurs), pas sur qu’on reviendrait dans le monde libre. Reste des niveaux du mode Histoire plutôt bien conçu, moins de frustration par rapport aux précédents jeux et donc, de l’amusement garanti. Mais la formule reste complétement essoufflée après tant d’années.

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