De loin, Dark Devotion ressemble beaucoup à l’excellent Dead Cells. Non moins prometteur, le premier jeu des trois français de Hibernian Workshop se repose davantage sur son ambiance pesante, presque oppressante, à travers tous les éléments du jeu : graphismes, sons, gameplay… tout est fait pour que l’atmosphère de Dark Devotion soit, comme son nom l’indique, assez sombre. L’histoire du jeu est inspiré de la religion, catholique notamment. Il est donc possible de prier, recevoir des bénédictions ou malédictions, en fonction de sa façon de jouer. Pour ajouter un poil de réalisme, les combats ne sont pas simples, et il ne suffira pas de bourriner pour venir à bout des niveaux de Dark Devotion. Il faudra être un peu plus stratégique, en prenant son temps et en gardant toujours un oeil sur sa barre d’endurance.
Outre les combats, Dark Devotion offre des environnements à explorer. Beaucoup de petits éléments sont plus ou moins cachés et apportent des éléments d’histoire, tout en renforçant l’ambiance lourde. Dans chaque niveau, il faudra trouver le mid-boss et le boss pour passer au suivant. Si vous mourrez, il faudra tout recommencer. Et contrairement aux rogues-likes classiques, il n’y a pas d’amélioration à acheter après chaque mort. La seule amélioration présente, c’est celle de votre maîtrise du jeu et de votre patience. Au final, Dark Devotion n’a pas grand chose à voir avec Dead Cells mais a tout autant le mérite qu’on le surveille de près.